Lundi, lors d’une nouvelle réunion de l’Eurogroupe, le plan de réforme grec (lire ici) exigé par l’UE et au nom de l’Euro n’a pas été validé. C’est que la classe capitaliste veut encore plus et que grâce à ses armes de destruction massive que sont l’Union Européenne et l’Euro, elle a les moyens de mettre une pression considérable sur le gouvernement grec.
Ce qui permet au président de l’Eurogroupe Jereon Dijsselbloem de déclarer, piétinant le résultats des toutes fraiches élections grecques :
« Très peu de progrès ont été faits en deux semaines, il faut cesser de perdre du temps et commencer à discuter sérieusement car l’heure tourne » « Nous nous sommes mis d’accord aujourd’hui pour dire qu’il n’y a plus de temps à perdre ». Dans le même temps le ministre belge des Finances déclarait de façon martiale « on a perdu deux semaines » et que les efforts grecs « sont trop minimes et trop vagues ».
« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »
Le président de la Commission Européenne, Jean Claude Juncker rappelle la nature 100% totalitaire et antidémocratique de cette forteresse conçue pour protéger le pouvoir des marchés, des banques, du patronat et des grandes multinationales c’est à dire de la classe capitaliste qu’est l’Union Européenne :
« Athènes a accepté deux plans d’ajustement (de redressement, NDLR), elle doit s’y sentir tenue. Il n’est pas question de supprimer la dette grecque. Les autres pays européens ne l’accepteront pas. »
« Dire qu’un monde nouveau a vu le jour après le scrutin de dimanche n’est pas vrai. Nous respectons le suffrage universel en Grèce, mais la Grèce doit aussi respecter les autres, les opinions publiques et les parlementaires du reste de l’Europe. Des arrangements sont possibles, mais ils n’altèreront pas fondamentalement ce qui est en place. » « Dire que tout va changer parce qu’il y a un nouveau gouvernement à Athènes, c’est prendre ses désirs pour des réalités »
« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »
Le Commissaire européen aux Affaires économiques et financières , le français (PS) Pierre Moscovici (ex ministre des finances de François Hollande) donne lui directement ordres à Athènes de poursuivre les diktats fixés par le memorandum :
» les engagements grecs doivent absolument être tenus » « il est important de les convertir en décisions effectives »
L’Union Européenne, l’Euro ont contraint Athènes à accepter fin février de remplacer son programme de gouvernement par le programme de « réformes » voulue par la classe capitaliste. Entre l’Union Européenne antidémocratique et austérité, et une politique souveraine au service du peuple, il faut choisir. Briser le joug ou s’y soumettre.
Le retour de la Troika à Athènes
L’Eurogroupe (assemblée de ministres des finances de la zone euro) a re-convoqué la Grèce devant la Troïka (Banque Centrale européenne, FMI et Commission européenne) mercredi à Bruxelles.
Dans le même temps, la Troïka fait son retour à Athènes. Le commissaire européen Dijsselbloem a indiqué qu’une mission de « fact finding mission » ( en globish bien sûr : mission de recherche de faits) composée des mêmes hommes en costume noir qui étrangles la Grèce depuis des années est prête à entrer en action dès mercredi. Maigre concession au gouvernement Tsipras, il n’est plus question de « troïka » mais de « mission technique ». C’est pourtant bien de la même chose dont il s’agit. Au final, le refus du contrôle direct du gouvernement grec par les institutions européennes et le FMI a donc déjà vécu à peine un mois après les élections qui ont vu les travailleurs grec dire massivement non à l’Union Européenne du Capital et à l’euro-austérité.
Ce que confirme le ministre des finances du gouvernement Valls, Michel Sapin, proclamant « peut-on travailler sans jamais mettre les pieds en Grèce non ! donc des techniciens iront« . En restant dans l’Union Européenne, sous le joug de l’Euro, le gouvernement Syriza se retrouve contraint à manger son chapeau. Yanis Varoufakis accepte le retour de la Troïka : « nous accueillerons tous les représentants des institutions. Nous sommes un peuple hospitalier »
Les grandes envolées et le discours idéaliste de Syriza-PGE se fracassent sur la dure réalité de ce que sont l’Union Européenne et l’Euro : des armes d’exploitation massive du Capital, des instruments de brutalisation et d’asservissement des peuples, construits dès l’origine par la classe capitaliste pour mener la lutte des classes contre la classe des travailleurs. Et verrouillés en ce sens. Rendant impossible en y restant d’y conduire une politique de gauche, au service de la classe des travailleurs. Pour s’en sortir, il faut en sortir.
JBC pour www.initiative-communiste.fr – @PRCF_
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Bonjour, je ferai plusieurs commentaires et donnerai des éléments de réflexion et des pistes de solutions.
Mais d’abord:
«« Au final, le refus du contrôle direct du gouvernement grec par les institutions européennes et le FMI a donc déjà vécu à peine un mois après les élections qui ont vu les travailleurs grec dire massivement non à l’Union Européenne du Capital et à l’euro-austérité. »»
««« les travailleurs dire massivement non à l’Union Européenne du Capital et à l’ à l’auro -austérté.
Bien, je crois que le parti Syriza passe à côté de la chance qu’il a: faire un référendum rendant effectif sa sortie de L’UE et de l’euro.
Il ne sera pas le premier à ne pas respecter ses promesses: Hollande en est le digne symbole. Une pratique systématique du néo-libéralisme.
Continuer à dénoncer haut et fort que l’Allemagne s’est enrichi parce qu’elle a été libérée des dettes, pâr trois fois.
Tout faire pour éveiller le peuple grec….
Et leur dire qu’ils ont le choix, souffrir à perpette au sein de L’UE, la porte du marché financier, ou bien prendre le risque de redevenir un pays souverain qui dès le lendemain battera monnaie et nationalisera les banques, par la suit reprendra le contrôle de l’économie et transfèrera le privé au coopératisme « indépendant »; que le gouvernement reprendra sa place en tant que protecteur de la nation, son véritable rôle. Voyez le Vénézuéla, vous pouvez prendre le pouls vivant d’un peuple en marche sur venezuela infos wordpress.
Donc le peuple prendra le contrôle (par comité citoyen…) de l’ensemble du marché (industrie, compagnie,…en mode coopératif).
Les dédommagements au privé, selon……
Quand aux inquiétudes des affaires entre pays, les pays ne sont pas fou, les échanges continueront.
L’Allemagne va tenter avec la France et les britichs de boycotter……
Les pays du sud ne verront pas les choses de la même manière……Voir l’Amérique Latine.
Mais pour cela il faut un agenda politique très bien agencer et une stratégie de mise en place (labile) qui tient compte des possibles obstacles et des voies de contournement.
Aussi, qu’un travail de fond soit fait auprès de la population; que déjà existe un rézeau citoyens de conscientisation, ayant les réponses adéquates et les solutions adéquates avec leurs avantages pour tous.
Les gens veulent du concret et non des promesses.
Et Syriza n’a que des promesses et pas de plan B (si haut)
Pomedos semble plus articuler, mais aucune indication d’un agenda politique efficient et rassembleur.
Alors, vous la gauche, sortez un peu de vos idéologies « empoussiérées » ????
Je vous le dit, le questionnement est notre meilleur outil.
Petit exemple:
Dans un atelier, disons, sur la coopérative à tems partagé: qu’est-ce que ça va changer dans ma vie ?
Dans la question, les attentes concrètes ressortent, et cela pour toute la population, pour le monde ordinaire qui souffre et qui ne comprend pas réellement ce qui se passe.
C’est ici qu’entre en jeux la « pédagogie » pour faire comprendre justement.
Qu’est-ce qui concerne tout le monde dans nos sociétés:
Le revenu pour consommer, c’est dans les moeurs.
Le travail pour se sentir bien dans sa peau.
Ce sont les deux fondamentaux, et c’est sur eux qu’il faut trouver les solutions adéquates et radicales.
Mais il faut savoir bien les articuler.
Un coup que le mouvement de conscientisation sur les deux fondamentaux est bien parti, une deuxième cohorte de conscientisation peut se mettre en place sur le contrôle de l’économie et la participation politique citoyenne.
En fait ces deux mouvements de conscientisation peuvent se fair parallélement.
Les citoyens iront vers ce qui les touche le plus dans un premier temps, en comprenant le concepte de temps partagé et en y voyant leur propre intérêt se sentiront concernés. Ils seront portés à s’impliquer plus volontier.
Et cela dans la mesure ou ils se sentiront maître d’oeuvre.
Par le fait même, la réflexion sur les changements de la structure du pouvoir politique se développera, ainsi que l’intérêt pour la Constitution.
Mais il faut commencer sur les deux fondamentaux en directe relation avec le peuple.
Naturellement, les fondamentaux suivants viendrons à l’ordre du jour, conséquemment aux solutions trouvées sur les deux fondamentaux.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que si le bon diagnostique ou solution est trouvé, il devient la balise, le guide et le garant de l’implication citoyenne.
Il faut que le but et les objectifs soient claire.
Alors le questionnement est incontournable: qu’est-ce que nous voulons ?
Nous libérés de l’exploitation, vivre sa vie mais une bonne vie, être heureux…
C’est ça l’humain, c’est nous, nous cherchons à nous épanouire, pas à nous sectariser, le sectarisme prend bien des visages, n’est-ce pas !! Et fait parti intégrale du vieux monde, il y a quelques années.
Sommes nous dans le passage ? Ce siècle-ci nous sortira-t’il du siècle dernier qui nous enferme dans la dernière idéologie qui montre son vrai visage: elle est en train de récupérer ce qu’il y eu de plus mauvais du siècle dernier tant du fascisme, du nazisme, du communisme… par le reengineering des mots, l’essence même des procédés de la manipulation, elle en est passé MAÎTRE: l’idéologie néo-libérale.
Un indice: quand c’est entré dans les moeurs, elle devient le conformisme (est-il achevé ?), l’éteignoire du questionnement.
Je suis une ressaource (humaine) disposable et si je gagne la course de l’employabilité, je serai récompensé (le consumérisme).
Deux grands formatages: le rêve américain, c’est simplement le monde de la consommation, un coup rendu au paradis, plus besoin de se poser de questions.
L’Islam: si je meurs en défendant dieu, je serai au paradis avec mes 40 vierges. Tien, ça sent la consommation post-morterm.
Alors que L’Évolution ( ), à peine découverte, on en a pris conscience il y a quelques secondes à peine (L’échelle du temps de l’univers)
Mais nous n’en saissons pas encore, réellement_soyons honnête_ toute la dimension, mais encore plus un rendez-vous pour la paix et un avenir libéré.
Mais quand on le réalise, c’est les premier pas de liberté….
Krishnamurti: la liberté ne vient pas à la fin, elle réside dand le premier pas…
Si ce texte contient quelques éléments, pour vous, de réflexion.
Bon, mon prochain commentaire, un peu plus tard…
Bonjour.
J’ai remarqué cette phrase dans l’article: « SAPIN, MERKEL, GATTAZ, JUNCKER, BAS LES PATTES DEVANT LE PEUPLE GREC ! »
«« nous devons avant tout faire respecter le droit du peuple grec à choisir son avenir conformément à ce qu’exprime Lénine dans Du droit des nations à disposer d’elles-mêmes. »»
Le communisme a respecté ce droit ?!?!
Aujourd’hui, le monde est dans un état de confusion sans précédent.
Massacre, guerre « limitée.. », misère, faim, épidémie en cours et à venir, les idéologies aux aguets, les religions qui reviennent….., les impérialismes présents et futurs…, etc… tout un beau labyrinthe du conflit perpétuel.
Quelle serait les bases pour changer tout ça ?
Ne devrions-nous pas nous pencher sur la réalité écolo-sociale-économique en crise et la structure du pouvoir politique ?
Ne devrions pas chercher les solution adéquates que tous peuvent reconnaître ?
Le Droit des peuples à se déterminer…..
Revenir dans le monde ordinaire et notre potentiel…..
La science est un puissant outil, il s’agit de l’utiliser à bon escient.
Jacquard: oui a toute la connaissance, non à toute réalisation.
Le monde vit une crise multidimensionnelle, et chaque partie interfère sur les autres,
Mais, il y a sûrement des éléments déterminants qui pourraient influer « positivement » sur l’ensemble.
Malheureusement, tout a échoué (conflit oblige). Le néo-libéralisme n’est qu’une machine sans âme et dogmatique, il faut bien le constater. Le communisme, en dehors de sa dialectique prometteuse vite devenue dogmatique. Et on nous rabat les oreilles avec les extrémistes. Qu’est-ce qu’un extrémiste sinon un dogmatique !
L’histoire récente, le dernier siècle, une apothéose, nous n’en prenons pas la leçon.
Il est grand temps de distinguer nos inventions qui deviennent par frustration des fantasmes aveugles et dangereux, de la réalité point. Mais celle-là, nous la fuyons de mille et une façon.
La réalité écologique.
La réalité humaine et ses potentiels.
Remettre l’économie à sa place.
Jean Jaurès:
Pour Jean Jaurès, la révolution socialiste n’est concevable que dans le cadre de la légalité démocratique, c’est-à-dire par une conquête graduelle et légale par le prolétariat des institutions parlementaires et de la puissance de la production.
Pourquoi tant de hargne des US contre le Vénézuéla, parce qu’il respecte la voie démocratique et les normes de l’état de droit, le Vénézuéla est encore plus dangereux:
Le décret signé par Barack Obama déclarant une situation « d’urgence nationale face à la menace extraordinaire du Venezuela pour la sécurité nationale américaine ».
Parce qu’il peut porter un éclairage sur le système politique US ?!
Si nous voulons avancer, il faut tout rejeter, j’en ai bien peur.
Mais nous sommes enprisonnés (es) dans des enceintes plus solide que du béton, nos idées.
Un psy.
Mais aussi par $$$, pour ceux qui se vendent et nous vendent.