Notre camarade Aymeric Monville était l’invité de RT international pour commenter les récentes déclarations d’Emmanuel Macron et Guy Verhofstadt à propos de prétendues ingérences US et russes dans la campagne.
A. Monville a dénoncé le climat délétère et antidémocratique qui préside à cette fin de campagne. Il a rappelé que l’exercice de la liberté d’expression doit être garanti sans qu’on puisse accuser quiconque de faire le jeu d’une puissance étrangère.
Par exemple, vouloir qu’on respecte le droit international au Venezuela ne doit pas être stigmatisé comme étant « pro-russe » ou alors c’est le droit international et la charte de l’ONU qui deviendraient eux-mêmes indéfendables.
En revanche, A. Monville a bien montré qu’il y avait une réelle américanisation de la vie politique française, qui n’était pas dû à une ingérence particulière dans la campagne mais à une soumission à un système fondamentalement bipartisan où deux partis, RN et LREM, dont aucun ne veut le Frexit ni la sortie de l’euro, mènent la danse sur de faux choix.Macron s’aligne sur la russophobie propose au Parti démocrate des USA (à l’instar de feu Zbigniew Brzezinski). Quant à Marine Le Pen, celle-ci ne cache pas son admiration pour Donald Trump. Elle s’est même rendue à la Tour Trump à New York pendant sa dernière campagne présidentielle.
Le véritable adversaire de Macron est donc bien l’abstention militante, pour délégitimer encore davantage un Parlement européen sans pouvoirs dans une Europe vassale des Etats-Unis.