Par Floréal
Les mêmes individus qui, par la voix de la « gauche morale » européenne (atlantiste, néolibérale et surtout, anticommuniste) , de son « parlement » européen peuplé de va-t-en-guerre russophobes et de leur « ONG » remplaçant les missionnaires coloniaux de jadis s’expliquera-t-elle bien vite sur l’énorme scandale qui voit des « personnalités » européennes jamais lasses d’accuser Cuba, la Chine ou la Russie en matière de droits de l’homme, cautionner contre argent comptant la dictature ploutocratique et néo-esclavagiste qatari qui, certes, est dans le « bon camp » occidental, et dispense ses millions aux Tartuffes corruptibles de toute la planète? Elle est vraiment jolie l’UE oligarchique de la social-démocratie belliciste, des euro-« communistes » décaféinés et des écolos otaniens!« Tremblez, les incorruptibles solutions approchent » (Victor Hugo, L’Homme qui rit).
Le Parlement européen secoué par une enquête pour corruption au profit présumé du Qatar titre le très euromilitant journal Le Monde
Le parquet fédéral belge a révélé vendredi 9 décembre avoir conduit une quinzaine de perquisitions autour de la capital de l’UE (Bruxelles) ciblant des responsables soupçonnés de corruption au profit d’un État du Golfe (de nombreuses sources de presse précisent que d’après leurs informations il s’agirait du Qatar), au sein du parlement européen et de ses ramifications.
Parmi les cibles, Eva Kaili, 44 ans, vice-présidente grecque de l’assemblée, membre du groupe Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D), Pier Antonio Panzeri, 67 ans, ancien eurodéputé italien S&D et président de l’ONG Fight Impunity, ainsi que Luca Visentini, secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (ITUC), et ancien dirigeant de la CES, qui a été remplacé il y a peu par Laurent Berger de la CFDT.
Francesco Giorgi, ancien assistant parlementaire de M. Panzeri, compagnon de Mme Kaili, a également été interpellé. Le bureau de deux députés du groupe S&D, les Belges Marc Tarabella et Marie Arena ont également été ciblés par l’enquête et placés sous scellés. En novembre, ces deux élus avaient évoqué le caractère « imparfait mais en progrès » de la situation des droits humains au Qatar.
Selon le parquet fédéral, qui a publié un communiqué vendredi midi après des révélations du magazine flamand Knack et du quotidien Le Soir, les investigations portent sur « des faits présumés d’organisation criminelle, de corruption et de blanchiment ». Les enquêteurs, poursuivait le texte, soupçonnent « un pays du Golfe d’influencer les décisions économiques et politiques du Parlement européen, cela en versant des sommes d’argent conséquentes ou en offrant des cadeaux importants à des tiers ayant une position politique et/ou stratégique significative au sein du Parlement européen »…/