Quand, de la POLOGNE à l’UKRAINE, « DECOMMUNISATION » RIME AVEC FASCISATION !
En Pologne, un tribunal prétend condamner à un an de travaux forcés la direction du Parti Communiste Polonais pour n’avoir pas obéi à la loi scélérate interdisant la « propagande » communiste.
En Ukraine le « président » Porochenko installé par l’émeute de Maïdan et par l’UE/OTAN (que c’est beau l’ « antitotalitarisme » de parade !), a interdit le PC ukrainien pendant qu’un ancien néo-nazi, fondateur du « Parti national-socialiste d’Ukraine », devient président du Parlement.
Et partout, silence absolu des médias, y compris de gôôôche (déjà l’an dernier, l’anniversaire du massacre d’un million de communistes par le dictateur indonésien Suharto (1965) avait été passé sous silence…).
Alors, sourd et aveugle (ou complices ?), M. Bernard Guetta, le géopoliticien à vie de France-Inter, devant l’euro-maccarthysme galopant qui, tôt ou tard, frappera de nouveau AUSSI les démocrates non communistes ?Silencieux tous ses comparses stipendiés par les Bolloré, Lagardère, Arnault, Bouygues et cie ?
Alors, « révolutions oranges », comme dirait la CFDT, ou contre-révolutions brunes au cœur de la « moderne » UE atlantique chérie de la fausse gauche ?
En attendant, le PRCF appelle tous les vrais antifascistes à la riposte !
Pologne : Condamnés à 9 mois de travaux forcés pour propagande communiste
Il ne fait pas bon être communiste dans cette grande Pologne démocratique. Les dirigeants du Parti Communiste de Pologne (KPP – interdit) ont été condamné par le tribunal du district de Dabrowa Gornicza à une peine de 9 mois de travaux forcés – article et traduction Nico Maury
C’est la peine la plus sévère qui a été portée contre des communistes depuis l’interdiction en Pologne. Les dirigeants du Parti Communiste de Pologne (KPP – interdit) ont été condamné par le tribunal du district de Dabrowa Gornicza à une peine de 9 mois de travaux forcés, de privation de liberté et d’une amende pour diffusion des idées communistes sur les pages du journal« Brzask » et le site www.kompol.org (site du KPP).
En Pologne diffuser des idées communistes est considéré comme un «crime» et une «infraction». Le Tribunal a porté des accusations sans fondement de «promotion publique d’un système totalitaire», essayant ainsi d’effacer le ternissement et les réalisations des travailleurs sous le socialisme, le travail et les droits sociaux ».
Le communisme interdit depuis 2010
Le 8 juin 2010 est entré en vigueur des amendements au code pénal, qui interdisent la possession, l’affichage, le stockage et la diffusion de matériels contenant des symboles communistes.
Art. 256 § 1. Toute personne qui fait la propagande pour des régimes fascistes ou pour tout autre régime totalitaire ou lance des appels à la haine sur une base nationale, raciale, religieuse ou sur la base du mépris pour les différentes croyances religieuses, doit être soumis à des amendes, des restrictions de liberté ou des peines d’emprisonnement allant jusqu’à 2 ans.
§ 2 La même peine doit être infligée à quiconque qui, dans un but de propagande, produit, importe, achète, stocke, offre, transporte ou envoie des objets contenant des symboles décrits dans le § 1 ou comportant des symboles communistes.
§3 Celui qui est l’auteur de tels actes interdits ne commet pas de crime si son acte faisait partie d’une activité artistique, éducative ou scientifique.
§ 4 Dans le cas d’une condamnation pour une infraction définie dans le § 2, la Cour déclare la confiscation des objets en question, même si l’auteur du délit n’en était pas propriétaire.
En Ukraine, le président du Parlement, Volodymyr Groïsman, a été nommé premier ministre en remplacement de Iatseniouk.
Bien entendu, nos médias ne reprennent pas les dépêches internationales (contrairement aux ukrainiens ou aux arméniens par exemple) précisant l’identifié du nouveau Président du Parlement : le bien connu André Parouby :
article du grand quotidien ukrainien traduit donc par Le Monde avec une fidélité toute strausskahnienne :
Bilan de la presse française :
Ce qui est dommage, quand on connait le pédigrée du type – il n’y a qu’à consulter Wikipédia, certes en anglais :
mais on a déjà l’essentiel en français :
“En 1991, il fonde le Parti social-nationaliste d’Ukraine avec Oleg Tyahnybok; ce parti combinant le nationalisme radical et plusieurs traits néo-nazi et se revendiquait du nazisme.” [Wikipédia]
Pour mémoire, il a créé le parti néo-nazi ukrainien “Parti social-national ukrainien” en 1991, devenu Svoboda en 2004 – au moment où il l’a quitté. Il en a longtemps dirigé la milice paramilitaire (les SA locaux quoi)…
Il faut le voir pour le croire… Par chance, nous avions réalisé un long dossier là-dessus en 2014… :
Dès 1993, le SNPU crée des unités paramilitaires de garde populaire. Fin 1999, il les transforme en une aile pour la jeunesse, à vocation paramilitaire : les Patriotes d’Ukraine, dont le premier responsable a été Andriy Parubiy. Sa création a été saluée par un immense défilé aux flambeaux dans Lviv.
Il a d’ailleurs rencontré en 1999 Jean-Marie Le Pen (et Samuel Maréchal, son gendre)…
… qui lui a fait une gentille dédicace à lui et à ses patriotes ukrainiens :
Je rappelle au passage que le FN de Jean-Marie Le Pen a fini par rompre avec les Ukrainiens, bien trop extrémistes peur eux (véridique).
Et il s’est donc trouvé ce jour 284 députés ukrainiens pour trouver que ce type méritait d’être leur Président…
Silence sur un ex néo-nazi à la tête du Parlement du plus grand pays d’Europe en conflit larvé avec la Russie grande victime du nazisme : Chapeau les artistes !
Ce qui se passe là est inquiétant pour la paix dans le monde, surtout avec la crise du capitalisme mondialisé!!!!.
Bravo pour l’article!
Or, vous avez oublié un pays où se passe actuellement la même chose qu’en Ukraine : la Croatie.
Chez eux aussi, tout comme en Ukraine, il y a résurrection des nationclérofascistes : des milices se créent publiquement qui menacent les « communistes », les Serbes et les Juifs, sans que réagisse la Présidente, marionette de l’OTAN.
Le ministre de la culture croate (!!!) nie « scientifiquement » l’Holocauste, et dit que le camp de concentration Jasénovac, le plus connu en Coratie pendant la II guerre mondiale, où quelques 700 000 ont été littéralement égorgés ou abbattus à coup de massue, a été après la guerre un camp de concetration communiste pour tuer les oustachis (fascistes croates)!!!
Pour cette raison, il y a quelques jours, pour la commémoration de Jasénovac, les Juifs et les Serbes ont refusé de rejoindre les représentants de l’Etat et ont fait leur propre commémoration, à part.
Récemment, un docummentaire de l’ARTE a été présenté, sur la situation idéologique en Croatie, A VOIR!
Montée du fascisme en Europe et projet de loi anti-syndicats/anti-travailleurs en France : une concomitance parfaite…