www.initiative-communiste.fr vous propose de revenir, trois mois après le OXI du peuple grec, deux mois après que Tsipras, Syriza et le Parti de la Gauche Européenne de M Pierre Laurent ont préféré rester dans « l’euro qui protège »… les patrons, quelques jours après des élections organisées afin de sécuriser le pouvoir chargé de mettre en œuvre les mesures scandaleuses du Memorandum Tsipras-UE, sur les enseignements de la crise grecs à travers une sélection d’articles.
La social eurocratie au secours du soldat Tsipras, la mousse de l’europe sociale, et la réalité de la blitzkrieg euro-patronale contre les salaires, les conquêtes sociales et les conquêtes démocratiques.
Toute la social-démocratie européenne qui veut « sauver l’Europe », imposer l’austérité aux Grecs et à toute « l’Europe du sud » (et la France se « méridionalise »…) en évitant l’explosion sociale menaçante, félicite ce « courageux » Tsipras qui, après avoir fait sa mousse « euro-critique » pour piper des voix et capter la sympathie des « alter-européistes », s’est rallié au mémorandum criminel de la Troïka en offrant, en guise de cadeau « social » au peuple grec, le passage à 67 ans de l’âge de la retraite (dans un pays où 60% des 18-25 ans sont sans emploi et quittent le pays ! Merci pour les marins et les dockers du Pirée !).
Quand la social-démocratie classique (le PASOK) trop discréditée ne peut plus faire le sale boulot, la « gauche radicale » et le PGE, présidé par Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, prennent le relais en brandissant (provisoirement) le drapeau rouge : pas grave, comme ils jurent d’avance qu’ils ne sortiront ni de l’euro, ni l’UE ni de l’OTAN, la Troïka sait d’avance qu’elle aura le dernier mot puisque dans l’UE, c’est toujours au final Berlin, soutenu par toutes les oligarchies coalisées, qui décide ! Mais que ne ferait-on pas, n’est-ce pas « camarade » Laurent, pour sauver la « construction » euro-atlantique du capital… et les subsides européens qui alimentent les caisses du PGE !
Cette attitude de P. Laurent interpelle fortement les travailleurs de France, et tout particulièrement les membres du PCF qui continuent de suivre l’état-major euro-formaté du PCF-PGE, lequel navigue désormais aux antipodes des positions radicalement euro-critiques qui étaient celle de Jacques Duclos, de Georges Marchais ou d’Henri Krazucki… Quelle confiance peut-on faire en effet, our changer LA France elle-même, à un dirigeant « communiste » qui, à l’unisson de Hollande (qui a fait l’éloge vibrant de son nouvel ami Tsipras), s’est rendu à Athènes pour soutenir Tsipras, qui a ce faisant « oublié » toute forme de solidarité communiste avec nos camarades du KKE et qui applaudit un homme qui s’est couché devant l’UE et qui va maintenant appliquer « socialement » le texte mortifère imposé aux travailleurs grecs par MErkel et ses courtisans ? Que deviendra la « radicalité » de Pierre Laurent si un Tsipras grec arrivait au pouvoir en France ? La réponse est facile à deviner puisque M. Laurent et le PGE qu’il préside se refusent d’avance à sortir de l’UE et que, comme Tsipras, ils s’interdisent de claquer la porte de l’euro-dictature si celle-ci refuse de laisser un gouvernement français « progressiste » d’appliquer son programme (probabilité de ce refus : 1/1 !).
Plus que jamais il faut reconstruire, non pas dans, mais contre l’UE atlantique, un vrai parti communiste en France en rassemblant dans l’action les communistes organisés indépendamment du PCF (c’est le cas du PRCF, et il en est fier, même s’il est fraternellement et égalitairement ouvert à TOUS les communistes), et ceux qui « font de la résistance » dans ce qui s’appelle encore, on sait de moins en moins pourquoi, le « parti communiste français ».
Plus que jamais il faut construire un large Front antifasciste, patriotique et populaire (FRAPP !) avec les travailleurs sans carte, les syndicalistes de classe, les patriotes antifascistes et anti-UE,. Pas pour « changer du dedans » la dictature européenne, mais pour l’affronter à tous niveaux, dans les luttes locales, nationales et internationales.
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Pierre LAURENT AU SECOURS des EURO-RALLIES de SYRIZA !
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RÉSULTATS DES ÉLECTIONS EN GRECE : RIEN N’EST RÉSOLU.
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Élections en Grèce : dossier spécial #élection #grèce #KKE #europe
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Plan A , Plan B … : Pour s’en sortir, il faut sortir de l’UE et de l’Euro !
Résultats des élections en Grèce : les chiffres, les évolutions #grece #elections
Retrouvez en chiffre les résultats des élections grecques. www.initiative-communiste.fr met en évidence chiffre à l’appui les évolutions constatées lors de ce scrutin.
Retrouvez le communiqué du PRCF publié le 20 septembre à la connaissance des premiers résultats des élections en Grèce. Résultats des élections en Grèce : Rien n’est résolu
Résultats des élections en Grèce : les chiffres
Ce scrutin de septembre 2015, mené après une campagne éclair voulue par Alexis Tsypras pour obtenir sa confirmation dans les urnes avant que ne se fassent sentir l’effet des mesures antipopulaires du troisième memorandum qu’il venait de signer avec la Troika, malgré que le peuple se soit prononcé contre se traduit par :
- une forte augmentation de l’abstention qui progresse de +7.3 point, soit plus de 700 000 électeurs
- une augmentation des votes blancs qui sont multipliés par deux, et un recul des votes nuls
Dans ces conditions, l’analyse des chiffres commande de pouvoir s’appuyer sur les variations du nombre d’électeurs de chacune des différentes formations.
Nb d’inscrits | Nb de votants | Exprimés | nuls | blancs | abstention | |
2015 sept | 9825005 | 5556477 | 5422196 | 69959 | 64322 | 4268528 |
56,55% | 55,19% | 0,71% | 0,65% | 43,45% | ||
2015 janv. | 9911495 | 6330786 | 6181274 | 114703 | 34809 | 3580709 |
63,87% | 62,36% | 1,81% | 0,56% | 36,13% |
Résultats des élections en Grèce : les évolutions
- un fort recul en voix de Syriza : – 323 258 voix soit une perte de 14.3% de ses électeurs de janvier
- un recul de la droite parlementaire : -195 347 voix soit une perte de 11% de ses électeurs pour nouvelles démocratie. Cela infirme le battage médiatique voulant faire peur et alimenter – comme en France avec le PS – la machine à faire voter Syriza développé par certain, parti de la gauche européenne en tête.
- la stagnation à un niveau inquiétant des néo-nazis d’Aube Dorée qui perdent près de 10 000 voix mais progressent en pourcentage des exprimés d’un peu plus d’un demi point gagnant un siège. A noter que si on compte les voix du parti d’extrême droite LAOS de janvier 2015, l’extrême droite perd 70 000 votes soit environ 16% de ses électeurs
- Le centre social démocrate pro UE DIMAR/PASOK gagne 21 000 voix, soit une progression de 6%
- L’Union du Centre, pro UE, progresse de 60% et gagne 75 000 électeurs
- Le KKE ne progresse pas. Stable en pourcentage des exprimés et en nombre de siège, il perd lui aussi des voix (- 40 000 soit environ 10% de ceux qui avait voté pour lui en janvier dernier) souffrant probablement de la concurrence d’Antarsya, de l’EPAM et d’ Unité Populaire favorisant l’éparpillement à gauche.
- To Potami, le parti du centre pro UE est laminé et perd près de la moitié de ses électeurs. La progression du DIMAR et de l’Union du Centre ne saurait masquer que le centre pro UE a en fait – encore – très fortement reculé.
- l’allié de droite de Syriza (ANEL) à la réthorique « souverainiste » mais qui dans les actes comme Syriza à fait le choix de la dictature de l’UE du capital contre le peuple est également laminé, perdant le tiers de ses électeurs.
- La gauche ayant quitté Syriza tel unité populaire récemment, ou antarsya auparavant, ne franchissent pas le seuil de représentation au parlement. Unité Populaire réunit tout de même 155 000 électeurs, Antarsya 40 000. L’EPAM mouvement se prononçant également pour la sortie de l’UE rassemble également 40 000 électeurs. par rapport au vote de janvier, c’est donc 235 000 électeurs de plus qui se sont exprimés clairement pour la sortie de l’euro, soit 4 points de plus en termes de suffrage exprimés.
De fait, en termes d’électeurs et au delà de l’augmentation massive de l’abstention, c’est bien une modeste dynamique – pleinement compréhensible au regard du contexte de campagne électorale éclair – de sortie de l’UE par la porte de gauche qui s’est exprimée lors de ce scrutin, avec une perte importante du nombre d’électeurs des parties pro-UE et une augmentation du nombre d’électeurs, à gauche, pour la sortie de l’euro et de l’UE.
JBC pour www.initiative-communiste.fr site web du PRCF
Europe : Lettre ouverte de Léon Landini à Alexis Corbière .
Dans une lettre ouverte à Alexis Corbière, secrétaire national du PG, Léon Landini, président du PRCF, résistant de toujours, toujours engagé dans la lutte pour un monde meilleur fait le point sur les enseignements à tirer de la situation grecque et européenne. Sur les perspectives politiques à construire pour mobiliser la résistance populaire et construire une alternative politique progressiste, démocratique, permettant aux travailleurs de faire primer les intérêts du monde du travail en brisant les chaines de l’Union Européenne du Capital, en sortant de cette prison des peuples qu’est l’Euro. cliquez ici pour lire
Après les accords de Bruxelles : Plus que jamais, sortir de l’Euro et de l’Union Européenne !
La Troïka (UE,BCE,FMI) impose, après un étranglement économique et un blocus financier du pays, un nouveau plan de privatisations, de régressions sociales, d’insultes à la souveraineté du peuple grec.
Rien n’est réglé après ces 17heures de chantages, de pressions, de menaces sur la Grèce.
Surtout les peuples d’Europe peuvent constater que l’UE et ses institutions ont un seul objectif, une seule raison d’être : faire payer les travailleurs et les peuples pour le seul profit du grand capital financier.
L’UE a été fondée par et pour le capital et donc contre le monde du travail et les peuples.
Le discours inepte sur une « Europe sociale, démocratique » montre à l’épreuve des faits sa totale vacuité. Continuer à le tenir revient à de la complicité avec la politique de dévastation sociale et de destruction démocratique de l’UE du capital.
Autre constat la domination de l’impérialisme allemand sur l’UE. Avec ses alliés historiques, les anciens alliés de l’Axe, Pays Baltes, Hongrie, Slovaquie, Finlande…l’Allemagne impose son point de vue et les faux-semblants de résistance de François Hollande n’y changent rien. Broyant les souverainetés populaires/nationales, imposant dans toute l’Europe la politique qui favorise le grand capital allemand, ce qui d’apparente à un IVe Reich apparait comme le maître de l’empire européen. Les patriotes de tous les pays doivent prendre conscience de cette donne laquelle n’exonère en rien les capitalistes de chaque pays qui, comme toujours, collaborent avec l’impérialisme dominant.
Toutefois rien n’est joué. La leçon de cet épisode va renforcer la détermination des peuples à en finir avec l’euro et l’UE. Car ils ne peuvent que constater que les maîtres-chanteurs de Bruxelles, Berlin ou Paris, les racketteurs de la Troïka, les banksters de la BCE, n’ont qu’une seule visée : servir les riches, et pour cela terroriser les peuples pour les réduire à la misère.
Demain en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Irlande, en Italie des leçons seront tirées par les peuples. Les sornettes sur « l’UE sociale » cesseront d’entretenir des illusions démobilisatrices et mystificatrices. Les vrais clivages de classe s’imposeront.
La nécessité de combattre l’UE, cette prison des peuples, cette broyeuse des conquêtes sociales et démocratiques s’imposera sous le poids des faits qui sont têtus.
En France aussi les tristes marionnettes du MEDEF et de l’UE, Sarkozy, odieux et collabo hier encore depuis Bruxelles, Hollande, lâche facilitateur des manœuvres allemandes, seront démasqués. Chez nous aussi le sens de la légitime défense sociale, de la dignité nationale amènera notre peuple à s’unir dans un vaste Front Antifasciste, Populaire et Patriotique pour sortir de l’euro, de l’UE et de l’OTAN bras armé de l’impérialisme. Engageant ainsi un processus historique mettant le socialisme à l’ordre du jour.
Preuve est faite que rien de bon ne peut sortir de l’euro et de l’UE.
Preuve est faite que pour s’en sortir, il faut en sortir.
Commission Internationale du PRCF. 13 juillet 2015
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