En Grèce et dans le reste des peuples: le Grand NON
Ángeles Maestro 30 de juin 2015 Traducción de Red Roja
La classe ouvrière et le peuple grec font face à des moments cruciaux qui affectent aussi directement le reste des peuples d’Europe, et très particulièrement ceux de l’État espagnol qui se trouve devant des élections générales imminentes.
Seulement les très naïfs croient que la situation économique va bien chez nous et donc on a pu arrêter les réductions dans les services et les contre-réformes du travail. Le reste nous savons qu’après les élections, n’importe qui gouverne, toutes les pressions vont s’intensifier pour imposer des politiques d’ajustement contre la classe ouvrière. Ainsi dans la Grèce comme dans tout le reste de l’UE.
C’est curieux qu’au plus fort de la crise, tous les efforts des classes dominantes pour diviser et isoler le peuple travailleur des différents pays à fin de qu’il ne s’aperçoive pas de l’impérieuse nécessité d’union, s’écroulent.
Le procès de lutte de classes en Europe dans le cadre de l’actuelle crise économique générale du capitalisme, a des caractéristiques générales communes dérivées de notre appartenance à l’Euro et à la UE. La différence c’est que l’offensive du capital est beaucoup plus avancée dans le pays hellène, dans la même mesure que l’est le niveau de conscience et de lutte de son peuple. Tous les deux définissent avec netteté toute la crudité de la confrontation.
Les négociations entre la Troika et un gouvernement de Syriza, qui avait appuyé son stratégie dans l’illusion de convaincre les créanciers en leur montrant les énormes dimensions de la souffrance de son peuple et en essayant de faire prévaloir la démocratie et la souveraineté, ont dévoilé la profondeur de l’offensive de la bourgeoisie contre les classes populaires. Une illusion sans aucun fondement comme il a été démontré dramatiquement mille fois et dans laquelle il n’est pas permis tomber à aucun gouvernement qui essaie représenter les intérêts de son peuple. À ce stade de l’Historie, il est inexcusable invoquer l’ignorance.
Comme il est évident depuis au moins cinq ans en Europe, et il y a des décades en Amérique Latine , Afrique et Asie, le payement de la Dette c’est la machinerie qui dirige une guerre sociale au moyen de laquelle l’impérialisme discipline les gouvernements pour les obliger à exécuter son agenda. Juste avant l’attaque militaire o le coup d’État si elle n’est pas exécutée avec la diligence désirée.
Mais dans une crise des dimensions de l’actuelle et sans aucun horizon de sortie, il ne s’agit pas seulement d’imposer des politiques économiques. Il s’agit de détruire tout espoir basé en des gouvernements sensibles aux besoins du peuple. Le capital en crise a décrété la fin du réformisme.
Malgré les inacceptables concessions déjà faites à la Troika par le gouvernement de Tsipras, et déjà analysées par Red Roja[1], la pression a continué implacable, montrant ainsi que l’essence de la confrontation est politique. Si les conditions de l’ultimatum de la Troika vont enfoncer encore plus la Grèce dans la récession, et la dette devient donc de plus en plus impayable, qu’est ce qu’ils désirent ? Clairement ils prétendent faire couler Syriza, faire en sorte que le pays tombe dans le chaos pour ainsi montrer l’impossibilité de n’importe quelle alternative politique au service du peuple. C’est un défi sur toute la ligne à la classe ouvrière grecque et du reste d’Europe.
La dureté de la crise et la faiblesse de son propre pouvoir ne permettent pas au capitalisme des versions plus light et, beaucoup moins, celles qui puissent représenter une corrélation de forces plus favorables à la classe ouvrière. Augmenter les impôts aux plus riches pour essayer d’aider un peu le 45% des retraités qui vivent au-dessous du seuil de la pauvreté et soutiennent toute la famille, ça ne va pas !
La lutte de classes est sans merci. C’est ce que Syriza n’a pas compris et ils y ont perdu une occasion précieuse pour préparer son peuple pour l’inévitable.
La Troika veut dire très clairement qui détient le pouvoir réel et l’implacable de la dictature du capital; au peuple grec, et aux autres peuples de l’Europe et spécialement aux ceux de l’État espagnol qui sommes en première ligne. Ils nous envoient un grand avertissement, à fin de nous intimider et nous tenir coi. Il n’y a pas de demi-mesures. C’est tout ou rien.
Cette guerre sociale utilise, comme le fascisme, la législation antiterroriste pour réprimer la résistance sociale et politique. Les attentats perpétrés dans différents pays par des groupes créés, organisés et financés par l’impérialisme euro-américain et sioniste, sont utilisés pour alimenter la peur du « terrorisme » et ainsi approuver des lois qui annihilent les libertés publiques au nom de la « sécurité » ; c’est le cas de la législation antiterroriste ou de la dite « ley mordaza » [Loi bâillon] dans l’Etat espagnol. C’est-à-dire, l’impérialisme détruit les États, déstabilise des régions, spolie les ressources naturelles, et la réponse de ces peuples – en tous cas, provoquée – c’est le prétexte pour augmenter les mécanismes de répression que mutilent massivement les libertés démocratiques, même dans les pays centraux.
Le référendum grec et le Grand NON
Peut-être un jour nous connaîtrons les pressions concrètes – ou plutôt, l’extorsion – aux quelles sont soumis actuellement les principaux dirigeants de Syriza. En effet, ce n’est pas la première, mais la seconde proposition de convocation de référendum en Grèce. La première fut faite par le premier ministre, Yorgos Papandreu, le 31 octobre 2012. Le 3 de novembre suivant, lui-même la retira et démissionna[2].
Qu’est-ce qui est passé pendant ces quatre jours?
Le récit ci-dessous a été transmis par l’ex-premier ministre à un jeune étudiant d’un master de journalisme aux Etats-Unis. Lui même peut le démentir, mais je ne crois pas qu’il le fasse.
Papandreu a été soumis de la part de la Troika sous des pressions telles – voire des menaces croyables de mort vers sa femme et ses deux filles – à fin de retirer la convocation de référendum, que non seulement il l’a fait mais il a démissionné quatre jours après. Toute la famille est partie pour vivre aux Etats-Unis où il réside jusqu’à la date.
Dans 2011 Yorgos Papandreu représentait à un parti instrument direct du capital et il était seul. Maintenant ce n’est pas le même. Quatre ans après – de luttes et de souffrances-, au-delà de Tsipras et Varoufakis, le Gouvernement de Siryza représente des très importantes progrès dans la conscience du peuple qui vont déterminer que le peuple grec vote pour un grand NON le 5 juillet prochain.
Parce que ce Non, maintenant, non seulement répond au sentiment du peuple en masse, mais il a des résonances historiques très profondes dans l’histoire grecque.
« La fête nationale, le 28 octobre, s’appelle Le jour du non. Elle commémore la date dans laquelle le général Yannis Metaxás a prononcé son célèbre : » NON! » à l’ultimatum de l’ambassadeur italien à Athènes durant la Deuxième Guerre mondiale. Il s’est refusé à accepter ainsi l’entrée des troupes de l’armée italienne dans le territoire hellène ; tout de suite la guerre a commencé. Quand quelqu’un en Grèce dit » le moment est arrivé du Non » il fait appel à quelque chose de vraiment sérieux »[3].
Quand le drame historique commence il est très important que nous sachions que les changements dans les gouvernements seulement signifient réellement quelque chose quand ils sont une expression de changements réels dans la corrélation de forces ; et nous ne nous devons pas permettre de nous laisser emporter par les chants de sirène de nouveaux visages qui croient qu’arriver au gouvernement est le même qu’avoir le pouvoir.
La Grèce montre aujourd’hui comment dans des moments de crises aussi énormes que l’actuelle la masque du capitalisme tombe et ne permet pas la moindre fente au réformisme. C’est pour cela qu’il est pathétique d’écouter à certains des nouveaux leaders des gouvernements municipaux et autonomes de l’État espagnol la proposition d’un « retour à l’État du Bien-être ».
Il vaut mieux pour nous que nous sachions que les choses se présentent très dures, que le pouvoir se prépare pour une grande confrontation de classe et qu’une force matérielle seulement est battue au moyen d’une force matérielle supérieure. Pour la construire, il faut savoir avec clarté ce qu’il faut faire, et que, tant dans la Grèce comme chez nous, cela exige nationaliser la banque, ne pas payer la Dette et sortir de l’Euro, de l’UE et de l’OTAN. Cet objectif politique, qui est le même pour toute la classe ouvrière et les secteurs populaires de l’UE, spécialement pour ceux du pays du sud, peut permettre d’adopter les stratégies communes capables faire face à la ploutocratie européenne.
Et cela seulement si le peuple organisé construit une force politique qui ait la détermination ferme de l’obtenir.
[1] http://redroja.net/index.php/comunicados/3332-ante-el-acuerdo-entre-syriza-y-la-troika
[2] http://economia.elpais.com/economia/2011/11/03/actualidad/1320309174_850215.html
[3] http://www.resumenlatinoamericano.org/2015/06/26/grecia-en-que-consiste-de-verdad-la-propuesta-de-tsipras/
En Grecia y en los demás pueblos: El Gran No
Publicado en Martes, 30 Junio 2015 07:00 -Categoría: Opinión – Escrito por Ángeles MaestroLa clase obrera y el pueblo griego se enfrentan a momentos cruciales que afectan también directamente al resto de los pueblos de Europa, y muy especialmente a los del Estado español con unas elecciones generales inminentes.
Sólo los muy ilusos creen que la situación económica va bien aquí y que por ello se han detenido los recortes y las contrarreformas laborales. El resto sabemos que tras las elecciones, gobierne quien gobierne, se intensificaran todas las presiones para imponer políticas de ajuste contra la clase obrera. Como en Grecia, como en el resto de la UE.
Es curioso que en momentos álgidos todos los esfuerzos de las clases dominantes por dividir y aislar al pueblo trabajador de los diferentes países para que no perciba la imperiosa necesidad de unidad, se vienen abajo.
El proceso de lucha de clases en Europa en el marco de la actual crisis económica general del capitalismo tiene unas características generales comunes derivadas de nuestra pertenencia al Euro y a la UE. La diferencia es que la ofensiva del capital está mucho más avanzada en el país heleno, como lo está el nivel de conciencia y de lucha de su pueblo. Y ambos hechos definen con nitidez toda la crudeza de la confrontación.
Las negociaciones entre la Troika y un Gobierno de Syriza que apoyó su estrategia en la ilusión de convencer a los acreedores mostrando las dimensiones colosales del sufrimiento de su pueblo e intentando hacer prevalecer la democracia y la soberanía, han desvelado la profundidad de la ofensiva de la burguesía contra las clases populares. Una ilusión sin fundamento alguno como se ha demostrado dramáticamente mil veces y en la que no le está permitido caer a ningún gobierno que pretenda representar los intereses de su pueblo. A estas alturas de la Historia no es aceptable alegar ignorancia.
Como es evidente desde hace al menos cinco años en Europa, y hace décadas en América Latina, África y Asia, el pago de la Deuda es la maquinaria que dirige una guerra social mediante la que el imperialismo disciplina a los gobiernos para obligarles a ejecutar su agenda. Justo antes del ataque militar o el golpe de Estado si no se ejecuta con la diligencia deseada.
Pero en una crisis de las dimensiones de la actual y sin horizonte alguno de salida no se trata sólo de imponer políticas económicas. Se trata de destruir cualquier esperanza basada en gobiernos sensibles a las necesidades del pueblo. El capital en crisis ha decretado el fin del reformismo.
A pesar de las inaceptables concesiones ya realizadas a la Troika por el gobierno de Tsipras y que ya han sido analizadas por Red Roja1, la presión ha continuado implacable, demostrando que la esencia de la confrontación es política. Si las condiciones del ultimátum de la Troika van a hundir aún más a Grecia en la recesión y la deuda será por ello cada vez más impagable, ¿qué es lo que persiguen? Claramente pretenden hundir a Syriza, hacer que el país sucumba en el caos para así demostrar la imposibilidad de cualquier alternativa política que sirva al pueblo. Es un órdago a la grande a la clase obrera griega y la del resto de Europa.
La dureza de la crisis y la debilidad de su propio poder no permite al capitalismo versiones light y, mucho menos, aquellas que puedan representar una correlación de fuerzas más favorable a la clase obrera. Aumentar impuestos a los más ricos para ayudar algo al 45% de los pensionistas que viven por debajo de los niveles de pobreza y que mantienen a toda la familia, no vale.
La lucha de clases es a cara de perro. Es lo que Syriza no ha entendido perdiendo un tiempo precioso en preparar al pueblo griego para lo inevitable.
La Troika quiere dejar absolutamente claro quién detenta el poder real y lo implacable de la dictadura del capital; para el pueblo griego, para los demás pueblos de Europa y en especial para los del Estado español, que estamos en primera línea. Nos echan un gran órdago, esperando que nos achantemos. No hay medias tintas. Es todo o nada.
Pero esta guerra social está utilizando, como el fascismo, la legislación antiterrorista para reprimir la resistencia social y política. Los atentados perpetrados en diferentes países por grupos creados, organizados y financiados por el imperialismo euro-estadounidense y sionista, se utilizan para alimentar el miedo al “terrorismo” y así aprobar leyes que aniquilan las libertadas públicas en aras de la “seguridad”, como toda la legislación antiterrorista y como la “ley mordaza”. Es decir, el imperialismo destruye Estados, desestabiliza regiones, expolia recursos naturales y la respuesta de esos pueblos – en cualquier caso, provocada – es el pretexto para incrementar los mecanismos de represión que cercenan masivamente libertades democráticas, también en los países centrales.
El referéndum griego y el Gran No
Quizás alguna vez sepamos las presiones concretas – mejor dicho la extorsión – a que están siendo sometidos los principales dirigentes de Syriza. Porque ésta no es la primera, sino la segunda propuesta de convocatoria de referéndum en Grecia. La anterior la hizo el primer ministro, Yorgos Papandreu, el 31 de octubre de 20112 y el el 3 de noviembre la retiró y dimitió3.
¿Qué sucedió en esos cuatro días?
El relato que hago a continuación fue transmitido por el ex- primer ministro a un joven estudiante de un máster de periodismo en EE.UU. y puede desmentirlo él mismo, pero no creo que lo haga.
Papandreu fue sometido a tales presiones por parte de la Troika, que incluían amenazas de muerte tan creíbles hacia su mujer y sus dos hijas, para que retirara la convocatoria de referéndum, que lo hizo y dimitió cuatro días después. Toda la familia se fue a vivir a EE.UU. Donde reside hasta la fecha.
En 2011 Yorgos Papandreu representaba a un partido instrumento directo del capital y estaba sólo. Ahora no es lo mismo. Cuatro años después – de luchas y de sufrimientos – el Gobierno de Siryza, más allá de Tsipras y Varoufakis, representa avances muy importantes en la conciencia del pueblo que van a determinar que el pueblo griego vote un inmenso NO el próximo 5 de julio.
Y es que el No, no sólo responde ahora al sentir masivo del pueblo, sino que tiene resonancias históricas muy profundas en la historia griega.
”La fiesta nacional, el 28 de octubre, se llama El día del no. Conmemora la fecha en la que el general Yannis Metaxás pronunció su célebre «¡No!» al ultimátum entregado por el embajador italiano en Atenas durante la Segunda Guerra Mundial. Se negó así a aceptar la entrada de las tropas del ejército italiano en el territorio heleno, y empezó la guerra. Cuando alguien en Grecia dice “ha llegado el momento del No” apela a algo verdaderamente serio”4.
Cuando el drama histórico comienza es muy importante que sepamos que los cambios en los gobiernos sólo significan realmente algo cuando son expresión de cambios reales en la correlación de fuerzas y que no nos dejemos llevar por los cantos de sirena de nuevas caras que creen que llegar al gobierno es detentar el poder.
Grecia está mostrando cómo en momentos de crisis tan enormes como la actual al capitalismo se le cae la máscara y no permite el menor resquicio de reformismo. Por eso resulta patético escuchar a algunos de los nuevos líderes de gobiernos municipales y autonómicos la propuesta de “volver al Estado del Bienestar”.
Más vale que aprendamos que las cosas vienen muy duras, que el poder se está preparando para una gran confrontación de clase y que a una fuerza material solo se le derrota mediante un fuerza material mayor. Y para construirla es preciso saber con claridad lo que es necesario hacer, y que en Grecia como aquí, pasa por nacionalizar la banca, no pagar la Deuda y salir del Euro, de la UE y de la OTAN. Ese objetivo político, que es el mismo para la clase obrera y sectores populares de la UE, especialmente para los del sur, puede permitir adoptar estrategias comunes capaces de enfrentar a la plutocracia europea.
Siempre que que el pueblo organizado construya una fuerza política que tenga la firme determinación de conseguirlo.
1http://redroja.net/index.php/comunicados/3332-ante-el-acuerdo-entre-syriza-y-la-troika
2http://www.elmundo.es/internacional/2015/01/18/54bbff82e2704ed8548b457c.html
3http://economia.elpais.com/economia/2011/11/03/actualidad/1320309174_850215.html
4http://www.resumenlatinoamericano.org/2015/06/26/grecia-en-que-consiste-de-verdad-la-propuesta-de-tsipras/