MARCHE A LA GUERRE MONDIALE: WASHINGTON VA LIVRER AU REGIME BANDERISTE DE KIEV DES ARMES VISANT DIRECTEMENT LES POPULATIONS
Elle est loin l’époque de George Washington et d’Abraham Lincoln où les jeunes Etats-Unis d’Amérique pouvaient encore porter, fût-ce très partiellement et très contradictoirement (Washington « possédait » sans complexe des esclaves noirs…), les valeurs universalistes issues des Lumières européennes. Depuis que ce pays est devenu l’Axe du capitalisme-impérialisme mondial, il ne s’est pas contenté, au nom de sa prétendue « Destinée manifeste », de génocider les Amérindiens, puis de mener en moyenne une guerre impérialiste par an. Ni de faire entrer le monde dans l’ère de l’exterminisme nucléaire en usant sans nécessité la bombe atomique contre Hiroshima et Nagasaki. Sans oublier les millions de morts provoqués par les pratiques barbares de l’US Army contre les peuples coréen, vietnamien, cambodgien, lao et irakien, voilà maintenant que l’Empire US incapable de rétropédaler à moins d’une défaite militaire cinglante (Viêtnam, Irak, Afghanistan…), alimente le brasier ukrainien en s’alliant aux pires nazis et autres bandéristes, qu’il attise le feu à Taiwan, qu’il s’efforce d’affamer Cuba, qu’il soutient les prédations de Netanyahou contre Gaza et qu’il s’évertue aussi, aidé par Macron et par la « pacifique » UE, à créer une alliance militaire mondiale antirusse et antichinoise propre à déclencher une troisième Guerre mondiale pour le maintien de l’hégémonie euro-atlantiste mondiale.Dernière trouvaille de l’impérialisme US confronté à la défaite en cours de ses protégés ukrainiens pourtant gavés d’armes sophistiquées, Washington va livrer à l’Ukraine les armes à fragmentation interdites par les Etats civilisés qui, près de 50 ans après la fin de la guerre du Vietnam, continuent à tuer des paysans indochinois tout en rendant impropres à la culture des milliers d’hectares de terre arables indispensables à l’alimentation des populations. Bref, au lieu d’aller vers la désescalade, le super-pyromane washingtonien continue à la fois de broyer l’humanité et de pourrir le sol de la planète, allant jusqu’à empoisonner pour jamais, avec l’aide du grand « patriote » Zelensky, le « tchernozium » ukrainien, c’est-à-dire l’un des greniers à blé de la planète. On attend avec intérêt la réaction des « écologistes » d’EELV et des Verts allemands, qui se sont jusqu’ici comportés en fers de lance de la guerre euro-atlantiques, devant ce nouvel écocide..
Plus que jamais, militons pour que la France se retire de l’OTAN avant que cette alliance de mort pilotée par des criminels de guerre de taille planétaire n’ait entraîné notre pays dans l’énorme conflit global de haute intensité qui s’annonce. Georges Gastaud, auteur de « Mondialisation capitaliste et projet communiste » (Delga).
La Maison Blanche a confirme ce 7 juillet 2023 la livraison de bombes à sous-munitions au régime de Kiev, dans le cadre d’une 42e livraisons d’armes pour escalader la guerre en Ukraine où l’OTAN confronte la Russie. Washington a approuvé cette décision malgré le fait qu’il connaissait le risque pour les civils, a déclaré le conseiller américain à la sécurité nationale.
Le président americain Joe Biden aurait approuvé la décision sur la base des conseils « unanimes » de son équipe de sécurité nationale, a déclaré vendredi le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan à la presse. Pourtant, les décisionnaires américains, dont on voit qu’ils sont en réalité les premiers en charge de la conduite de la guerre en Ukraine, « reconnaissent que les armes à sous-munitions créent un risque de dommages civils causés par des munitions non explosées. C’est pourquoi nous avons reporté la décision aussi longtemps que nous le pouvions ». Ces mots sont ceux de Sullivan. Hypocritement, et alors que l’Ukraine est signataire de la convention de l’ONU interdisant leur usage, Washingtont prétend que cette usage massif de bombes à sous-munitions américaine n’est pas « un grand ajout de dommages civils », car elles seraient déjà utilisées en Ukraine. On se souvient notamment du bombardement par des mines antipersonnel ukrainienne sur les quartiers civils de la grande ville de Donetsk.
Les armes à sous-munitions sont interdites dans plus de 120 pays parce que lorsqu’elles explosent, elles libèrent de nombreuses petites « bombes » sur une vaste zone, ces éléments non explosés posant de graves risques pour les civils pendant des années après la fin des combats. Une catégorie de ces munitions sont d’ailleurs conçues pour ne pas exploser à l’impact mais à retardement. par exemple lorsqu’un civil, un paysan ou un enfant marchera dessus.
Les États-Unis, ont interdit les exportations d’armements avec un taux « dud » de plus de 1 %, mais cette restriction peut être levée par une dérogation présidentielle. Les bombes à sous-munitions envoyées en Ukraine auront un taux d’échec allant jusqu’à 2,35 %, a déclaré vendredi aux journalistes le sous-secrétaire à la Défense pour la politique Colin Kahl. Kahl a affirmé que l’Ukraine n’utiliserait pas ces munitions dans les « zones urbaines peuplées de civils », malgré les antécédents de Kiev en matière d’utilisation de systèmes d’armes fournis par l’Occident contre des civils à Donetsk et à Lugansk.
Kahl a expliqué que les armes à sous-munitions en question seront des munitions conventionnelles améliorées à double usage (DPICM), qui peuvent être tirées à partir des systèmes d’artillerie de 155 mm fournis par l’OTAN en Ukraine. Lorsqu’on lui a demandé si les États-Unis avaient décidé d’envoyer des obus DPICM en raison d’une pénurie de cartouches conventionnelles de 155 mm, Kahl a apparemment confirmé cette pénurie, expliquant que les obus à sous munitions serviraient de « pont » jusqu’à ce que les membres de l’OTAN puissent accélérer la production de obus conventionnels.
Kahl a refusé de dire combien de tours de DPICM seraient envoyés en Ukraine, mais a déclaré qu’il y avait « des centaines de milliers » de ces obus dans les stocks américains, qui pourraient potentiellement être envoyés à Kiev sur plusieurs paquets d’aide militaire.
Rappelons qu’en raison de ses pratiques contraires au droit international, le régime de Kiev et Zelenski ont été condamné de façon très circonstanciée dès l’été 2022 par la pourtant très pro américaine ONG Amnesty International.