En Espagne plusieurs partis et organisations communiste lancent un appel commun, pour la sortie de l’Union Européenne. Un appel qui fait écho à ceux lancés par les communistes en France avec le PRCF et les JRCF, appel de plus en plus repris, notamment par les JC de plus en plus combatives sur ce thème.
Manifeste : Il n’y a pas d’avenir possible dans le cadre de l’Union européenne
Iniciativa Comunista, PCE ml, PCPE, Red Roja, Unión Proletariasamedi 25 mai 2019
Le mythe de l’Union européenne en tant que symbole du bon capitalisme, d’un capitalisme à visage humain et de l’État providence a été l’un des instruments fondamentaux de la domestication du mouvement ouvrier dans l’État espagnol.
Aujourd’hui, avant de nouvelles élections européennes, aucune des forces politiques dotées d’une représentation parlementaire ne parle de ce qui a supposé et suppose l’appartenance à un club aussi sélectif, alors même que lors des élections précédentes, Izquierda Unida et Podemos avaient dénoncé le paiement de la dette et de la soumission aux structures de l’UE.
Trois ans auparavant (en 2011), un gouvernement du PSOE avait promu la réforme de l’article 135 qui avait soumis à la Banque centrale européenne (BCE) et à la Commission européenne (CE) les budgets de toutes les administrations publiques sur « recommandation » de la Commission européenne. Cette réforme expresse a entraîné une réduction brutale des dépenses publiques, des retraites et la énième contre-réforme du travail. Maintenant tout cela a été oublié.
Au cours de la transition, les représentants politiques et syndicaux de la « gauche » ont scellé la subordination du mouvement ouvrier à la bourgeoisie. Y compris parfois par la corruption, parfois par la répression et toujours par l’oubli des luttes passées. Peu de temps après, l’adhésion de l’État espagnol à la Communauté économique européenne (CEE) a été vendue comme l’entrée dans le paradis des droits sociaux et du travail, dissimulant le fait qu’il s’agissait d’une création de l’impérialisme yankee et des grands patrons européens pour détruire le mouvement ouvrier et le socialisme.
Ce message idyllique fut diffusé à l’unanimité par les institutions, les médias et les dirigeants des grands syndicats, à un point tel dans l’opinion publique que l’on pouvait soutenir que, pour entrer dans cet Eden, cela valait la peine de payer le prix fort de l’entrée dans l’OTAN. Les deux événements se sont produits, encore une fois, sous un gouvernement PSOE avec une majorité absolue.
Malgré le fait que le capitalisme international, dans le cadre de la soi-disant politique néolibérale, tentait depuis les années 70 de liquider les droits sociaux, le droit du travail et les services publics, la ritournelle de l’entrée dans le paradis du « Bien-être » continuait. Sous le prétexte de la modernisation, une destruction gigantesque de l’industrie, de l’agriculture et de l’élevage fut entreprise: ce fut la « reconversion ».
Certaines données donnent une idée des dimensions de la catastrophe. En 1975, l’État espagnol était la neuvième puissance industrielle mondiale et l’industrie représentait 36% du PIB; maintenant, celle-ci n’atteint pas 15%. La dette représentait 7,3% du PIB; aujourd’hui, presque 100%.
2 700 000 emplois de haute qualité ont été perdus et la « reconversion » a coûté plus de deux billions de pesetas (plus de 12 000 millions d’euros) aux caisses publiques, en plus des dommages causés à la production agricole.
Cette énorme destruction productive répondait à une planification évidente du grand capital européen et était destinée à éliminer la concurrence susceptible d’entraver les marchés des principales puissances. Face à cela, la résistance des travailleurs – parfois très dure et héroïque – est restée isolée. Il n’y a pas eu de réponse de nature générale avant la grève générale de 1988, qui n’a remis en cause que des aspects isolés du processus. Les grands syndicats ont accepté, depuis les pactes de la Moncloa (pacte de 1977 sur ladite « transition », n.d.t.), le discours de l’ennemi de classe: la modernisation et la compétitivité.
Les directives européennes encourageaient successivement les privatisations de grands monopoles publics, y compris le secteur bancaire, appliquées avec enthousiasme par les gouvernements successifs du PSOE, du PP, du PNV et du CiU. Ces mêmes organisations ont placé leurs dirigeants dans les conseils d’administration de la nouvelle finance privée et institué une corruption massive, tout en se vantant du fait que « l’Espagne était le pays où l’on pouvait faire fortune le plus rapidement » et que « la meilleure politique industrielle c’est celle qui n’existe pas « (Solchaga dixit). Les représentants syndicaux de l’aristocratie ouvrière et de la soi-disant gauche ont pu jouir de positions lucratives dans les caisses d’épargne, où on leur laissait ainsi les miettes de la corruption, comme cela a été récemment prouvé.
Tout reste de souveraineté ou de politique alternative au capitalisme a disparu avec le Traité de Maastricht (1992). Des années plus tard, le projet de Constitution européenne, resté dans l’impasse après son rejet par référendum aux Pays-Bas et surtout par la France, a été approuvé en Espagne par 76% des voix, avec une abstention de près de 60%. Les dirigeants des grandes centrales syndicales, contrairement à la CGT française, ont appelé à voter pour « parce que cela renforce la capacité syndicale et profite aux travailleurs européens ».
La subordination absolue aux projets du grand capital européen par l’intermédiaire de la BCE et de la CE a franchi une étape décisive avec l’introduction de l’euro et de l’Union monétaire (1999). L’instauration d’une politique monétaire commune à des niveaux de développement très différents, exercée de main de fer par la BCE – contrôlée par l’Allemagne – a entraîné des ajustements drastiques des services publics et des droits des travailleurs. La classe ouvrière a payé par une énorme baisse de ses conditions de vie et de travail l’ajustement entre des économies disparates, au profit du capital financier, en particulier allemand.
Profitant de la crise générale déclenchée en 2008 et de l’énorme dette publique – comme on le sait très bien du transfert massif de fonds publics aux grandes banques et aux multinationales – des mécanismes de contrôle stricts ont été mis en place. L’accélération des privatisations des services sociaux, associée au démantèlement de la population par d’importantes coupes dans les dépenses, les contre-réformes de l’emploi et les retraites sont garanties par la réforme de l’article 135 de la Constitution (août 2011), la validation parlementaire ultérieure du traité de stabilité de la zone euro (2012) et de la loi n ° 2/2012. L’État, la sécurité sociale, chaque conseil municipal et chaque communauté autonome, sont périodiquement contrés par la Troïka qui assure, via tout type de coercitions et de menaces, l’accomplissement des objectifs du Déficit et du paiement de la dette.
Devons-nous ajouter plus d’arguments pour en arriver à la conclusion que les programmes politiques en vue de l’élection de ceux qui obtiendront une représentation, et qui suscitent toujours une déception monumentale, le sont d’autant plus maintenant, car aucun des partis qui obtiendront une représentation ne remet en question l’absence totale d’autonomie politique dans le cadre de l’UE et de la zone euro.
L’UE et les mécanismes institutionnels de l’Union monétaire sont exclusivement des instruments au service des grands capitaux financiers et des monopoles. Ils servent l’objectif prioritaire du capitalisme en crise: faire en sorte que les coûts en soient payés par la classe ouvrière et les classes populaires.
Ceux qui, à partir de prétendues positions de « gauche », réclament le « retour de l’Etat social », jouent le rôle de serviteurs des classes dirigeantes. Ils le font, à la fois parce qu’ils soutiennent leurs mensonges et parce qu’en jouant leur rôle naturel, ils s’efforcent d’empêcher les mouvements de travailleurs et de personnes de clairement identifier leurs ennemis et d’agir en conséquence.
En maintenant la duperie de l’UE en tant que cadre démocratique dans lequel la souveraineté du peuple pourrait être exercée, les organisations indépendantistes qui envisagent d’exercer le droit légitime à l’autodétermination dans le cadre de celle-ci contribuent également à cela. Nous avons vécu l’exemple de la Catalogne. Nous avons vu comment les gouvernements et les institutions européennes se détournaient avant le déploiement brutal de la répression contre un peuple sans défense, provoquée par des appareils d’État traversés par l’héritage de la dictature. La naïveté, ou le piège pour les peuples, qui implique des propositions d’indépendance dans le cadre de l’UE, a également été clairement énoncée. Une fois encore, les preuves ont été imposées:
Dans le scénario de la crise, dont le prochain déclenchement est déjà annoncé, avec une UE affaiblie par le Brexit, ses principales puissances confrontées à de graves problèmes économiques et lorsque les contradictions entre l’impérialisme américain et celui des grandes puissances européennes s’aiguisent, il est nécessaire que la réponse des peuples de l’Europe aux nouvelles agressions, qui se produiront sans aucun doute, soit articulée sur la base du rejet de l’Union européenne dans la poubelle de l’histoire. L’unification des travailleurs concrets et les luttes populaires doivent s’inscrire dans la revendication de ne pas payer la dette, en quittant l’UE, l’euro et l’OTAN. Tout cela avec l’expropriation du secteur bancaire, des grandes entreprises stratégiques et la socialisation des ressources naturelles, ainsi que la planification démocratique de l’économie.
Les propositions de rupture comme celles que nous visons, indiquant clairement les responsables de tant de souffrances et indiquant la voie à suivre, sont les seules qui, avec la coordination nécessaire, permettent aux peuples de l’Europe de progresser dans la construction de la force nécessaire pour conquérir la souveraineté et la démocratie, mettre fin au capitalisme et construire le socialisme.
Traduction Ay M pour www.initiative-communiste.fr
Manifiesto: No hay futuro posible en el marco de la Unión Europea
Sábado 25 de mayo de 2019
Manifiesto: No hay futuro posible en el marco de la Unión Europea
Iniciativa Comunista, Partido Comunista de España (marxista-leninista), Partido Comunista de los Pueblos de España, Red Roja, Unión Proletaria
El mito de la Unión Europea (UE) como símbolo del capitalismo bueno, de rostro humano y del Estado del Bienestar ha sido uno de los instrumentos fundamentales para la domesticación del movimiento obrero en el Estado español.
Hoy, ante unas nuevas elecciones europeas, ninguna de las fuerzas políticas con representación parlamentaria habla de lo que ha supuesto, y supone, la pertenencia a tan selecto club, a pesar de que en los anteriores comicios, tanto IU como Podemos denunciaban el Pago de la Deuda y el sometimiento a las estructuras de la UE.
Tres años antes (en 2011) un gobierno del PSOE impulsó la reforma del artículo 135 que sometía al Banco Central Europeo (BCE) y al Comisión Europea (CE) los presupuestos de todas las administraciones públicas por « recomendación » de la Comisión Europea. Esta reforma exprés conllevó brutales recortes del gasto público, de las pensiones y las enésimas contrarreformas laborales. Ahora todo eso se ha olvidado.
En la Transición, los representantes políticos y sindicales de la “izquierda” sellaron la subordinación del movimiento obrero a la burguesía. Esta empleó unas veces el soborno, otras la represión y siempre la desmemoria. Poco después se vendió la pertenencia del Estado español a la Comunidad Económica Europea (CEE) como la entrada en el paraíso de los derechos sociales y laborales, ocultando que había sido una creación del imperialismo yanqui y de las grandes patronales europeas para destruir al movimiento obrero y al socialismo..
Ese idílico mensaje propagado unánimemente por las instituciones, los medios de comunicación y los dirigentes de los grandes sindicatos, caló hasta tal punto en la opinión pública que pudo esgrimirse el argumento de que, para entrar en ese edén, bien valía pagar el peaje de la entrada en la OTAN. Ambos hechos se produjeron, una vez más, bajo un gobierno del PSOE con mayoría absoluta.
A pesar de que el capitalismo internacional, bajo las llamadas políticas neoliberales, estaba procediendo desde los años 70 a liquidar derechos sociales, laborales y servicios públicos, aquí se continuaba con la cantinela de la entrada en el paraíso del “Bienestar”. Con el pretexto de la modernización se acometió una gigantesca destrucción de la industria, la agricultura y la ganadería: era la “reconversión”.
Algunos datos dan idea de las dimensiones del desastre. El 1975 el Estado español era la novena potencia industrial del mundo y la industria representaba el 36% del PIB; ahora no llega al 15%. La Deuda era el 7,3% del PIB; ahora es casi el 100%.
Se perdieron 2.700.000 puestos de trabajo de alta calidad y la “reconversión” costó a las arcas públicas más de dos billones de pesetas (más de 12.000 millones de euros), además de los daños a la producción agropecuaria.
Esta enorme destrucción productiva respondía a una evidente planificación del gran capital europeo y estaba destinada a eliminar la competencia que pudiera entorpecer a los mercados de las principales potencias. Frente a ello, la resistencia obrera – a veces durísima y heroica – permaneció aislada. No hubo ninguna respuesta de carácter general hasta la huelga general de 1988 que no cuestionaba sino aspectos aislados del proceso. Los grandes sindicatos habían aceptado, desde los Pactos de la Moncloa, el discurso del enemigo de clase: la modernización y la competitividad.
Una tras otra las Directivas europeas iban impulsando las privatizaciones de los grandes monopolios públicos, banca incluida, aplicadas con entusiasmo por los sucesivos gobiernos de PSOE, PP, PNV y CiU. Esas mismas organizaciones colocaron a sus dirigentes en los consejos de administración de los nuevos trust privados e instauraron la corrupción masiva, mientras se ufanaban de que “España era el país donde más rápidamente se podían hacer grandes fortunas” y de que “la mejor política industrial es la que no existe” (Solchaga dixit). Para los representantes sindicales de la aristocracia obrera y de la autodenominada izquierda quedaban los lucrativos puestos en las Cajas de Ahorros, extendiéndose así a ellos las migajas de la corrupción, como se ha comprobado recientemente.
Todo resquicio de soberanía o de política alternativa al capitalismo desapareció con el Tratado de Maastricht (1992). Años después, el proyecto de Constitución Europea, que quedó en vía muerta tras su rechazo en Referéndum por los Países Bajos y, sobre todo por Francia, fue aprobado en España por un 76% de los votos, con una abstención cercana al 60%. Los dirigentes de las grandes centrales sindicales, a diferencia de la CGT francesa, pidieron el voto a favor “porque refuerza la capacidad sindical y beneficia a los trabajadores europeos”.
La supeditación absoluta a los designios del gran capital europeo a través del BCE y de la CE dio un paso decisivo con la implantación del Euro y de la Unión Monetaria (1999). La instauración de una política monetaria común entre países con niveles de desarrollo muy diferentes y ejercida con mano de hierro por el BCE – controlado por Alemania – ha tenido como consecuencia drásticos ajustes en los servicios públicos y en los derechos laborales. La clase obrera ha pagado con una enorme caída en sus condiciones de vida y de trabajo el ajuste entre economías dispares, a beneficio del capital financiero, sobre todo, alemán.
Aprovechando la crisis general desatada en 2008 y el enorme endeudamiento público – resultado como bien sabemos de la transferencia masiva de fondos públicos a la gran banca y a las multinacionales – se establecieron férreos mecanismos de fiscalización. La aceleración de las privatizaciones de los servicios sociales, junto al desmantelamiento de lo público mediante grandes recortes del gasto, las contrarreformas laborales y de las pensiones se garantizan mediante la reforma del artículo 135 de la Constitución (agosto de 2011), la posterior convalidación parlamentaria del Tratado de Estabilidad de la Zona Euro (2012) y la Ley 2/2012. El Estado, la Seguridad Social, cada Ayuntamiento y cada Comunidad Autónoma, son periódicamente intervenidos por la Troika que asegura mediante todo tipo de coerciones y amenazas el cumplimiento de los objetivos de Déficit y el Pago de la Deuda.
¿Hace falta añadir más argumentos para llegar a la conclusión de que los programas políticos para las elecciones de quienes obtendrán representación, y que siempre son un monumental engaño, lo son además ahora porque ninguno de los partidos que obtendrán representación cuestiona la ausencia total de autonomía política en el marco de la UE y de la Zona Euro.
La UE y el engranaje institucional de la Unión Monetaria son, exclusivamente, instrumentos al servicio del gran capital financiero y de los monopolios. Sirven al objetivo prioritario del capitalismo en crisis: asegurar que los costes de la misma recaen sobre la clase obrera y las clases populares.
Quienes desde supuestas posiciones de “izquierda” reclaman la “vuelta del Estado del Bienestar”, cumplen el papel de servidores de las clases dominantes. Lo hacen, tanto porque respaldan sus mentiras, como porque – cumpliendo su papel natural – se afanan en dificultar que el movimiento obrero y popular identifique con claridad a sus enemigos y actúe en consecuencia.
A mantener el engaño de la UE como marco democrático en el que cabría ejercer la soberanía de los pueblos, contribuyen también las organizaciones independentistas que plantean ejercer el legítimo Derecho de Autodeterminación en su marco. Hemos vivido el ejemplo de Cataluña. Hemos visto cómo los gobiernos y las instituciones europeas miraban para otro lado ante la brutal exhibición de represión contra un pueblo indefenso realizada por unos aparatos del Estado atravesados por la herencia de la Dictadura. Se ha manifestado también con toda claridad la ingenuidad, o la trampa para los pueblos, que entrañan propuestas de independencia en el marco de la UE. Una vez más se ha impuesto la evidencia: es necesario articular la lucha conjunta de la clase obrera y de los pueblos del Estado español para liquidar el Régimen heredero del franquismo y por la República
En el escenario de la crisis, cuyo próximo estallido se anuncia ya, con una UE debilitada por el Brexit, con sus principales potencias con graves problemas económicos y cuando las contradicciones entre el imperialismo norteamericano y el de las grandes potencias europeas se agudizan, es preciso que la respuesta de los pueblos de Europea a las nuevas agresiones, que sin duda vendrán, se articule sobre la base de arrojar a la UE al basurero de la historia. La unificación de las luchas obreras y populares concretas debe enmarcarse en la exigencia de No Pagar la Deuda, salir de la UE, del Euro y de la OTAN. Todo ello junto a la expropiación de la banca, de las grandes empresas estratégicas y la socialización de los recursos naturales, unidas a la planificación democrática de la economía.
Propuestas de ruptura como las que apuntamos, que señalan claramente a los responsables de tanto sufrimiento y muestran el camino a seguir, son las únicas que, con la coordinación necesaria, pueden permitir a los pueblos de Europa avanzar en la construcción de la fuerza necesaria para conquistar la soberanía y la democracia y acabar con el capitalismo y construir el socialismo.
Et l’humanité dont la rédaction est à 100% blairiste et braouezecienne/liquidatrice in vite le liquidateur mafieux Martelli pour commenter les piteux résultats du blairiste liquidateur bobo Brossat: en gros il faut que le PCF vire encore plus à droite et arrête toute référence marxiste et léniniste, et abandonne tout projet de nationalisation, voire change de nom!