En début d’année les français apprenaient que le gouvernement Macron, et le ministre en charge de l’énergie Nicolas Hulot, leur avait réservé une mauvaise surprise une forte hausse des prix du gaz. Et bien il y aura également une hausse des prix de l’électricité.
Une hausse supplémentaire proposée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) le 15 janvier dernier, en plus de celle intervenant au mois d’aout, du tarif régulé appliqué par EDF à ses clients. « Le mouvement proposé occasionne une hausse de +0,7 % en moyenne des tarifs réglementés de vente hors taxes pour les consommateurs aux tarifs bleus résidentiels et de +1,6 % en moyenne pour les consommateurs aux tarifs bleus non résidentiels », indique le régulateur dans sa délibération. La hausse s’établirait entre +0,4 % pour les abonnés au tarif « heures pleines-heures creuses » et +1,4 % pour ceux abonnés au tarif de base. Pour les petits professionnels, elle serait, respectivement, de +1,2 % à +1,9 %.
Le prétexte de cette hausse de prix serait l’augmentation des Certificats d’Economie d’Energie. Une hausse classée confidentielle. En réalité, il est difficile de ne pas mettre en relation cette hausse significative des prix avec les difficultés financières de l’opérateur semi public EDF, en raison des difficultés de la filières nucléaire d’une part, d’autre part de ses gigantesques investissement à l’international d’une part, et de la libéralisation du marché de l’électricité imposée par l’Union Européenne.
Il est une chose certaine pour les français, avec la privatisation d’EDF et la libéralisation du marché de l’énergie, la hausse des prix n’est pas prète de s’arrêter… En revanche, l’Union Européenne et le MEDEF impose le gel et la baisse des salaires.
JBC pour www.initiative-communiste.fr