Violant à nouveau grossièrement le Non souverain de mai 2005, par lequel le peuple français avait refusé la constitution de l’Europe supranationale et libérale, les députés de l’Union Maastrichtienne Patronale et de la social-eurocratie (dont la majorité s’est hypocritement abstenue) viennent d’adopter le « mécanisme européen de stabilité » dicté par Merkozy, qui détruit la marge politique, budgétaire et sociale de feus les parlements « nationaux » des pays de l’UE. Ce traité léonin s’ajoute au Traité de Lisbonne, déjà voté dans le dos du peuple par les parlementaires UMP, PS et centristes.
La France va devoir fournir des milliards d’euros à l’UE pour combler le trou sans fond de l’euro et de la prétendue « eurodette » dont se gavent la finance sur le dos des peuples.
L’austérité est gravée dans le marbre d’un « mécanisme » qui bride d’avance de manière extrêmement contraignante la politique budgétaire. La « République française » devient de plus en plus une coquille vide : tout est désormais cadré par Bruxelles et par la Banque de Francfort.
A cet égard la Grèce est exemplaire: on donne des milliards (pris dans les poches des travailleurs de toute l’UE) aux Banques et au capital de l’UE, en prétendant « aider » la Grèce, en tuant les Grecs et en assujettissant la Grèce !
Une fois de plus notre classe dominante se couche devant les exigences de l’impérialisme allemand et du MEDEF, dont le dernier livre, « besoin d’aire », appelle ouvertement à dépasser la France, à créer les « Etats-Unis d’Europe », à « reconfigurer les territoires », à flinguer la langue française au profit du tout-anglais. Porte-voix du parti antinational en France, le journal Le Monde appelle Berlin à assumer sans complexe son rôle de leader européen.
Plus que jamais, les patriotes progressistes, les vrais internationalistes, doivent rompre avec le mensonge de l’Europe sociale par lequel la hideuse dictature de l’Empire européen « tient » en laisse une bonne partie de la gauche, de l’extrême gauche et des syndicats.
Plus que jamais, le PRCF invite les communistes, les républicains véritables à s’unir dans l’action pour SORTIR de la dictature européenne, pour reconstituer les acquis sociaux, les services publics, le produire en France, l’indépendance nationale, et permettre à la France d’engager la rupture avec ce système capitaliste de plus en plus mortifère. Plus que jamais les militants du PRCF iront à la rencontre des travailleurs avec leur programme-candidat. Ils invitent tous les camarades communistes à les soutenir dans ce travail de salubrité publique.