Avec FADI KASSEM et le PRCF, PORTONS L’ALTERNATIVE ROUGE ET TRICOLORE – Communiqué n°39 – 5 octobre 2021
Pour en finir avec la corruption et la fraude fiscale à grande échelle, avec Fadi KASSEM, portons l’Alternative Rouge et Tricolore !
Seuls les candides et les crédules s’émouvront de nouveau du prétendu « scandale » de fraude fiscale planétaire touchant le monde entier, révélé par le Consortium international des journalistes d’investigation. En effet, baptisée « boîte de Pandore » (Pandora Papers), cette immense entreprise d’évasion fiscale de 11.300 milliards de dollars (soit 5 fois le PIB de la France !), impliquant plus de 29.000 sociétés « offshore », n’est qu’une nouvelle (et certainement pas dernière) preuve de ce qu’est l’ordre capitaliste mondialisé, à savoir un ordre favorisant la corruption massive et le rapt à grande échelle au profit des oligarchies dans le monde entier.
Certes, la France, où les euro-dirigeants successifs et leurs suzerains du grand patronat versent dans la « délinquance en col blanc » et/ou le grande banditisme à l’image de Nicolas Sarkozy, est loin d’être le seul pays concerné. Sont notamment impliqués : le Premier ministre tchèque Andrej Babis, qui a placé 22 millions de dollars dans des sociétés écran ayant servi à financer l’achat du château Bigaud, dans le sud de la France ; le roi hachémite de Jordanie Abdallah II a acheté 14 propriétés de luxe aux États-Unis et au Royaume-Uni, pour plus de 106 millions de dollars ; les présidents du Kenya, Uhuru Kenyatta, et de l’Équateur, Guillermo Lasso, qui a logé des fonds dans deux trusts dont le siège se trouve aux États-Unis, dans le Dakota du Sud ; sans oublier le tenant de la « nouvelle gauche » britannique, Tony Blair, le criminel de guerre qui a réalisé l’achat d’un bien immobilier à Londres par le biais d’une société à l’étranger. A cette liste s’ajoutent des personnalités comme la chanteuse colombienne Shakira, le mannequin allemand Claudia Schiffer ou l’entraîneur de football espagnol Pep Guardiola.
Cependant, la France n’est, sans surprise, pas épargnée. Et l’on retrouve, parmi les personnes ciblées, un habitué de la justice qu’est Dominique Strauss-Kahn, l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) a fait transiter plusieurs millions de dollars d’honoraires de conseil à des entreprises par une société marocaine exempte d’impôts. Là encore, rien de surprenant lorsque l’on connaît la longue liste de tous les politiciens véreux et corrompus impliqués dans des scandales d’État, à commencer par le Tartuffe de la République Emmanuel Macron impliqué dans le scandale de la vente d’Alsthom, mais aussi la soi-disant « souverainiste » Marine Le Pen impliqué dans une affaire d’emplois fictifs pour des attachés parlementaires au Parlement européen, sans oublier Jérôme Cahuzac, Patrick Balkany, Claude Guéant, François de Rugy, François Fillon, Pierre Bédier… La liste est tellement longue qu’un ouvrage de 500 pages ne suffirait à révéler l’ampleur de la corruption généralisée.
Car une nouvelle fois, ce « scandale » qui intervient à la suite de tant d’autres affaires pour lesquelles est toujours donné un nouveau nom en globish (« LuxLeaks » impliquant l’ancien président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, « Panama Papers », « Paradise Papers », etc.), démontre bien qu’il ne s’agit pas d’un « scandale » au sein du « fonctionnement sain » de l’ordre capitaliste, mais bien de la nature profonde du capitalisme. Et comme chaque fois, les Tartuffe s’indigneront et affirmeront qu’avec eux, tout changera et plus rien ne sera jamais comme avant : qui se souvient du délinquant Sarkozy qui affirmait, fier-à-bras et toute honte bue, en septembre 2009 : « les paradis fiscaux, c’est terminé ! » ?! Gageons que Macron, le théoricien du « ruissellement » pour ses amis de l’oligarchie de France, de l’UE et des États-Unis, saura jouer la même partition mensongère. Au même titre que les forces euro-gauchistes qui appelleront à « réformer le système », à « taxer le capital », voire à « mettre en prison les exilés fiscaux », mais sans frapper le cœur de la corruption, à savoir toutes les infrastructures soutenant l’ordre capitaliste, notamment l’UE, le FMI, l’OMC, la Banque mondiale, le CAC40 et le MEDEF composés de rapaces – et non de gens « intelligents » qui accepteraient une augmentation des salaires et un pacte pour la jeunesse comme le proclame le candidat PCF Fabien Roussel.
Voilà pourquoi Fadi Kassem et le PRCF mènent la campagne pour une Alternative Rouge et Tricolore en 2022, la seule en mesure d’apporter un immense coup de balai dans cet ordre capitaliste par essence corrompu et corrupteur. Bien entendu, les coupables doivent être sévèrement sanctionnés, et c’est pourquoi le PRCF propose de créer des Centres de rééducation et de travail (Cedtra) pour se substituer à un système carcéral actuellement impuissant inefficace pour prévenir la récidive et réinsérer utilement les délinquants et les criminels. Mais, au nom de l’héritage de l’héritage de l’« Incorruptible » Robespierre voué aux gémonies par tous les oligarques et celui de Lénine balayant les saletés du monde entier, les militants du PRCF mènent aussi campagne pour nationaliser l’ensemble des secteurs-clés de l’économie, à commencer par le système bancaire, sous le contrôle démocratique des travailleurs afin que « l’argent qui corrompt, l’argent qui tue » (ce qu’osa affirmer le non moins propre François Mitterrand) ne soit plus au main de l’oligarchie euro-atlantique de France. C’est pourquoi il faut recouvrir une souveraineté nationale et populaire pleine et entière, et donc œuvrer pour le Frexit progressiste, impliquant de sortir définitivement de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme et de toutes ses institutions mortifères (FMI, OMC, Banque mondiale). C’est la seule solution indispensable au service des citoyens et des travailleurs de France qui aspirent à vivre dignement dans un pays dont les richesses croissantes profitent toujours plus exclusivement à l’oligarchie capitaliste prédatrice et corrompue, qui viole allègrement la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 dont le préambule affirme clairement que « l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements »