Par Gilliatt de Staërck et Georges Gastaud, 18 août 2020
La scission de l’ UPR entre partisans du président historique, François Asselineau, et perdants du congrès exceptionnel du parti et désormais fondateurs de « Génération Frexit » n’a abouti à aucune clarification réelle sur le plan politique.
Les « historiques » vont sans doute persévérer sur une ligne très centrée sur la personnalité de F.A. et prétendument au-dessus des classes et du clivage droite/gauche. Une prétendue hauteur de vue confortable qui, une fois les pieds sur terre, compte-tenu du terrain politique gagné par les réactionnaires en tous genres ces dernières années, n’est en réalité qu’un tapis rouge déroulé aux pieds de ces derniers et un piège pour les authentiques patriotes progressistes et anti-fascistes.
Sans renoncer à cette illusion, fondatrice pour l’engagement UPR et assimilés, la dissidence semble plutôt miser, à la manière d’un Florian Philippot, sur un référendum à propos de l’UE, avec recherche d’alliances avec tous les souverainistes (dont beaucoup sont avant tout de francs xénophobes à nos yeux). L’avenir tranchera.
L’appellation de leur mouvement laisse à penser cependant qu’ils courtiseront surtout la jeunesse, celle qui se fait de moins en moins d’illusions sur le rôle totalitaire et capitaliste de cette UE destructrice du progrès social et démocratique. Cela n’est pas un mal mais n’en élude donc pas moins la question des classes sociales et du contenu anticapitaliste d’un véritable Frexit.
Quant aux militants JRCF, ils continueront, avec l’ensemble du PRCF, à se battre pour un FREXIT PROGRESSISTE tourné vers le monde du travail et la jeunesse populaire, afin de défendre l’indépendance nationale de la France, la souveraineté populaire, le progrès démocratique, social, scientifique, technologique et moral pour toutes et tous. Ainsi pourrons-nous émanciper notre pays de la mondialisation capitaliste et de son bras continental qu’est l’UE afin de construire de « nouveaux jours heureux » pour notre pays marchant alors vers le socialisme.
le jour ou sera établi de manière claire dans l’esprit des gens que : UE = régression sociale et avenir fermé, et frexit progressiste = reconquête sociale et avenir ouvert, alors rien ne pourra briser cet élan.
pour l’instant, la compréhension se fait petit à petit, mais pas de manière suffisante. La position d’éclaireur du PRCF sur cette question en est d’autant plus utile