Athènes . Manif malgré l’interdiction par le gouvernement : Banderole: « Ni Tsipras ni Macron ! Ni les travailleurs ni les biens communs grecs ne sont à vendre «
La police de Tsipras utilise des gaz lacrymogènes ( l’argument principal de Syriza, ce parti du PGE, l’organisation co-présidée par Pierre Laurent qui prétend que l’euro « protège ») sur les personnes qui protestaient contre la visite du banquier de Rothschild devenu président à Athènes.
C’est qu’aucun grec ne peut oublier que Macron, c’est le ministre des finances de Hollande après avoir été son conseiller qui est pleinement complice de la mise en coupe réglée de la Grèce par l’Union Européenne, sous la menace de l’euro, pour enrichir à milliards les multinationales.
C’est que les grecs savent que les « transformations » que Macron veut mener en France mènent à la catastrophe : les mêmes « réformes » exigées par la Commission Européenne également ont déjà été menées en Grèce, plongeant les travailleurs dans la précarité, le chômage, la misère.
En ce qui concerne la visite du président de la République française Emmanuel Macron en Grèce (7-8 septembre), le Parti communiste de Grèce a publié le commentaire suivant:
« Lorsque le gouvernement accueille un président, qui dans son propre pays a déchaîné la plus grande attaque anti-travailleurs des dernières années, même sans mémorandum (d’austérité), tout le monde comprend que cette visite non seulement n’apporte rien de positif pour le peuple grec, mais (en outre) prouve les intentions anti-personnes du gouvernement lui-même, que Macron se précipita pour saluer.
M.Macron vient en Grèce pour affaires, en tant que représentant des groupes professionnels français qui l’accompagnent et qui, pour investir dans notre pays, exigera la même «jungle du travail» qu’ils demandent également aux travailleurs français.
C’est donc sur fond de coups de matraque et de gaz lacrymogènes que Macron a prononcé son discours appelant à encore plus de dictature de l’UE du Capital contre les peuples.
En Grèce comme en France, avec le KKE et le PRCF, les communistes appelent au contraire à la mobilisation pour faire place aux travailleurs en sortant de l’Union Européenne, cette arme exploitation massive de la dictature de l’oligarchie capitaliste qui écrase, divise et oppose les peuples.