La Grèce combat.
Toutes les entreprises privées et publiques avec des taux de grévistes de 100% sont monnaie courante.
Le PAME est l’âme, l’organisateur principal de cet immense mouvement social. Ses banderoles géantes sur l’Acropole symbolisent ce combat de titan des travailleurs et du peuple grec : elle proclame : « Les peuples ont la force et ne se rendent jamais ! Organisons la contre attaque ! ».
La combattivité des masses non seulement ne faiblit pas, elle se renforce.
Déjouant les provocations, les trahisons des directions de collaboration de classe des syndicats d’accompagnement- CES et avec une détermination impressionnante, le PAME bouscule les bureaucrates et réalise à la base l’unité de combat de classe et de masse.
Politiquement le KKE rappelle que seule la lutte pour le socialisme ouvre une perspective à cette immense résistance ouvrière et populaire.
Brandissant le drapeau rouge et le drapeau de l’indépendance nationale, du patriotisme populaire, le drapeau du la révolution de 1821 et de la résistance anti fasciste, alors dirigée par le KKE, le peuple grec tend ses forces pour faire reculer le pouvoir du capital grec et international qui ont plongé le pays dans la crise qui frappe si durement les travailleurs.
Le peuple grec se bat contre les « mesures », le plan de la Troïka (FMI, UE, BCE). Il se bat aussi contre la tutelle sinistre du capital qui blesse ce peuple qui a payé chèrement ses combats pour la dignité sociale et patriotique.
Quand on voit Papandréou, le chef du gouvernement « socialiste », oser demander aux députés de voter « les mesures » au nom du patriotisme alors que ce sont la classe ouvrière grecque, les masses antimonopolistes, la jeunesse travailleuse et étudiante, les petits paysans qui sont les vrais patriotes et qui luttent contre ces mêmes « mesures », on voit le cynisme qui inspire ces Quisling, qu’ils soient au PASOK, à la ND ou parmi ceux qui refusent de rompre avec l’UE.
Seul le KKE par une politique d’alliance de combat, indique au mouvement populaire le chemin de la victoire.
Demain la grève et les manifestations continuent, le combat continue.
Nous, communistes de France, sommes aux côtés de nos camarades et du peuple de Grèce.
PRCF