La semaine dernière, les travailleurs italiens se sont massivement mobilisés, à l’initiative de leur syndicat de combat USB. Le PRCF a témoigné de sa solidarité internationaliste avec les travailleurs italiens auprès de nos camarades du Fronte Popolare. www.initiative-communiste.fr publie ci-après compte-rendu et explication de ces deux journées d’actions par ses correpondants militants communistes du FP.
Le 21 et 22 Octobre ont vu en Italie deux jours de lutte très importants.
1 300 000 travailleurs en grève générale à l’appel de l’Union Syndicale de Base
Un million trois cent mille travailleurs ont participé vendredi à la grève générale à l’appel de l’Union Syndicale de Base (USB), confédération syndicale adhérente à la FSM, et par d’autres syndicats de base.
Le but est de donner un contenu de classe au «NON» au référendum du 4 Décembre prochaine sur la réforme constitutionnelle proposée par le gouvernement Renzi, ouvertement soutenue par Obama, le gouvernement allemand, l’UE, Confindustria (le Medef italien), les grandes banques et agences de notation, car elle prévoit un renforcement de l’exécutif par rapport au Parlement et une accélération majeure de la vitesse d’approbation des projet de loi anti-populaires qui se préparent. Un «NON» qui doit être également dirigé contre les mesures anti-travail adoptées par Renzi, comme la facilitation des licenciements ( «Jobs Act»), qui a récemment inspiré Hollande. [La loi travail comme la Loi Peeters ou le Jobs Ac sont les déclinaisons française, belge ou italienne des mêmes ordres de l’Union Européenne ndlr]
40 000 manifestants à Rome pour un NON de classe le 21 octobre
Samedi, plus de 40.000 personnes, les syndicats et les organisations de la gauche alternative, les mouvements de lutte pour le droit au logement, pour la défense du territoire, contre les privatisations, ont défilé dans les rues de Rome avec le but de créer une coalition sociale qui puisse donner à la campagne pour le «NON» au referendum constitutionnel un contenu clair de rupture avec les politiques antipopulaires imposées par l’UE.
Fronte Popolare a participé avec conviction à ces deux initiatives, en continuant à travailler pour que le monde du syndicalisme de combat en Italie, encore trop divisé, puisse enfin se réunifier et les organisations luttant pour une alternative de gauche et pour la rupture avec l’UE du Capital s’unifient dans un seul front de lutte.
Les forces sont encore peu nombreuses, la voie pour reconstruire une véritable alternative sociale et politique en Italie est encore longue et difficile, mais nous sommes persuadés qu’enfin, on marche dans le bon sens.
Par nos camarades du Fronte Populare pour www.initiative-communiste.fr
En vidéo la manifestation à Milan :
des photos de la manifestation à Turin
Fronte Popolare : Meeting pour le NON
(en italien)