Après près de trois ans de guerres, et des combats de tranchées très violents qui ont causés probablement des centaines de milliers de morts parmi les soldats, des milliers de morts parmi la population civile, www.initiative-communiste.fr fait le point sur la situation de la ligne de front. Celui ci s’étant désormais sur plus d’un millier de kilomètres, avec des combats en Russie dans la zone frontalière de Koursk ainsi que dans le Donbass. Combats qui s’y déroulent depuis 2014 et le déploiement de l’armée par le régime installé à Kiev par le coup d’état sanglant d’EuroMaidan, appuyé par les USA et l’UE, qui a ainsi plongé l’Ukraine dans la guerre. L’objet du coup d’Etat était l’intégration de l’Ukraine à la zone de libre échange de l’Union Européenne, refusé par le gouvernement ukrainien. Alors que la paix aurait pu être rétabli par les accords de Minsk, sauf que comme le soulignera le président Hollande l’un de leurs garants, l’UE et l’OTAN n’ont jamais voulu leur application mais uniquement s’ens servir pour » gagner du temps pour permettre à l’Ukraine de se rétablir, de renforcer ses moyens militaires ». Débouchant sur la conflagration de février 2022. En avril 2022, alors que le gouvernement ukrainien est prêt à conclure un accord de paix, c’est encore une fois les régimes occidentaux font échouer les négociations, au moment où la Russie commence un retrait partiel de ses troupes…
Dès lors ce sera l’escalade militaire permanente de l’OTAN (livraison de missiles Himars, Scalp, Storm Shadow, de milliers de chars et de blindés, d’avions 16 et Mirages 2000) pour prolonger la guerre et provoquer ainsi des centaines de milliers de victimes supplémentaires. Tout en pesant très lourdement sur les budgets des pays européens. A l’image de la France qui a ainsi dépensé près de 30 milliards d’euros dans cette guerre, soit exactement le montant des coupes budgétaires qui frappent les hopitaux, les écoles, les services publics dans les budgets d’euro austérité de MM Barnier et Bayrou…
Au 2 février 2025 : les armées de l’OTAN sur le reculoir, les armées de la Russie percent lentement le front.
Koursk : au pris de lourdes pertes la junte de Kiev, déployant des unités armées par l’OTAN, continue d’occuper une zone d’e’environ 470 km² autour de la ville de Soudja, dans la région frontalière de Koursk. Cette poche s’enfonce sur une vingtaine de kilomètres et sur une largeur allant de 10 à 20 km sur le territoire de la Fédération de Russie.
Donbass : Les armées russes et du Donbass sont en passe de chasser les troupes de Kiev de la ville de Chasov Yar. Il s’agit d’un point haut, au delà du canal du Donbass qui commande les défenses de Kramatosk /Sloviansk et Konstantinovka, dernières places fortes du régime Zelenski. Rappelons que c’est à Sloviansk qu’à débuté la guerre par une offensive des armées du régime de Kiev. Cette bataille est la suite de la percée du front à Soledar et Artemovsk (Bakmout).
La grande ville de Dzerjynsk, prise par les armées de Kiev en juillet 2014, a vu la fuite des armées de l’OTAN après des combats acharnés
A Krasnoarmeïsk (Pokrovsk) l’armée russe continue la profonde percée du front dans les défenses des armées de l’OTAN, entammée avec la prise d’Advivka
Au sud Ouest de Donetsk, c’est la ville de Velika Novosilka qui a été prise par l’armée russe.
Au nord : Les forces russes ont réussie leur percée en tenant deux villes et établissant une tête de pont sur l’Oskol, préparant ainsi les opérations de reprise de Koupiansk perdue lors de la seule contre offensive réussie par l’OTAN, en septembre 2022.