Un camarade nous fait parvenir ces commentaires suite à une émission de France Culture revenant sur certains écrits de F Hollande, montrant la profondeur et l’enracinement de l’orientation réactionnaire du PS et de F. Hollande et qui balaye toutes les tentatives proclamées de ramener le PS et ses dirigeants vers une véritable politique de gauche à l’instar de l’impossibilité d’une « Europe sociale ».
Ce mercredi 13 novembre sur France Culture.
Invitée « des Matins » Ludivine BANTIGNY, maitre de conférence à l’Université de Rouen.
Interrogée par la rédaction à propos de son récent ouvrage : » La France à l’heure du Monde, de 1981 à nos jours« .
Où on apprend, ou bien on est confirmé dans le constat que le tournant libéral et de la rigueur du nouveau pouvoir socialiste ne date pas des années 83/84 comme c’est souvent répété, mais s’amorce dès le 8eme mois.
Où l’auteure apparente en quelque sorte les choix politiques opérés par François Mitterrand et le parti socialiste à un choix véritablement de réaction (au sens de réactionnaire) aux années de conquêtes sociales depuis la Libération et jusqu’au milieu des années 70 et aux mouvements sociaux massifs de mai 68.
Véritable pendant de la contre-révolution libérale opérée par Reagan et Thatcher.
Une preuve de la profondeur et de la continuité de ce chaix par le parti socialiste et ses dirigeants l’intervention dans le journal proche du PS à l’époque, « Le Matin » (la rédaction du texte de Hollande date du 17 juillet 1985.)
où François Hollande insiste sur
« la nécessité des grands équilibres, au risque de sacrifier l’emploi, de poursuivre le mouvement de désinflatio, quite à contenir les augmentations salariales, de redresser les marges des entreprises dans l’attente d’une hypothétique reprise de l’investissement »
où F. Hollande vante :
« le dynamisme du marché financier avec 300 milliards d’émission l’année précédente«
où F. Hollande loue :
« la désindexation salariale qui a permis aux entreprises d’encaisser des gains de productivité«
où F. Hollande approuve :
« le fait que les dépenses publiques de l’état ont diminué »
où F. Hollande rappelle :
« que plus de 5000 postes de fonctionnaires ont été supprimés«
et où F. Hollande enfin insiste [non sans fierté] :
« que la France reste le pays industrialisé dont l’endettement public est le moins élevé« .
On le voit donc, l’orientation pro-capitaliste et réactionnaire du PS et de François Hollande ne remonte pas à hier.
Et c’est bien ce « programme » qui est mis en œuvre à présent.
Aucune illusion donc à avoir sur une impossible correction de trajectoire politique de u président de la République.
Et comme nous l’avons déjà dit à plusieurs reprises tout dépend de l’intervention du peuple et des travailleurs sur des bases de classes à objectifs universels et rassembleurs comme en 1936, en 1945, en 1968, en 1995 …
Hollande nous a berné, il a critiqué la finance pour avoir nos voies, et c’est ce qui c’est produit, il roule pour la finance, c’est çà la réalité, malheureusement nous n’avions guère le choix , surtout au deuxième tour, il faut revenir à la proportionnelle.