Ce 1er juin, c’est en célébrant l’anniversaire symbolique du vote populaire du 29 mai 2005 qui a rejeté avec le Traité Constitutionnel Européen, l’ensemble des traités européens, que ce sont retrouvés pour une prise de parole place de la Bastille à Paris, les représentants du mouvement unitaire pour le boycott de l’élection européennes 2024 (https://abstentioneuropeennes2024.fr/) rassemblant notamment le Pardem, RPS Fier ou DPC au coté du PRCF, faisant campagne pour l’abstention aux élections européennes. Fadi Kassem, secrétaire national du PRCF, y a pris la parole.
L’occasion de rappeler le véritable enjeu du scrutin du 9 juin 2024 : rappeler par une abstention la plus importante possible que l’Union Européenne, qui repose sur le traité de Lisbonne violant la décision démocratique du peuple français, est illégitime, anti démocratique et minoritaire. Souligner que ce « parlement », institution qui n’a rien d’un parlement n’en ayant aucune des attributions (contrôle de l’exécutif, initiative des lois, contrôle du budget, …) , n’est en réalité qu’une façade visant à donner une légitimité politique à cette union européenne qui n’est que la superstructure supranationale du pouvoir dictatoriale de la classe capitaliste pour écraser, diviser, exploiter et mettre en concurrence les peuples, les travailleurs.
Un enjeu d’autant plus brulant et majeur que par une résolution adoptée en novembre 2023 d’une telle importance et d’un tel danger qu’elle l’a été en catimini pour éviter d’attiser la colère des peuples, l’Union Européenne prévoit sur la période à venir de franchir le saut fédéral européen. Un saut fédéral qui est en réalité un saut impérial, visant à éradiquer les gardes de fou de la règle de l’unanimité pour passer à la règle de la majorité. Ce qui permettra dans tous les domaines de piétiner sans plus tarder, de la façon la plus violente et la plus fascisante chacun des peuples européens qui par ses votes, ses décisions ou ses luttes sociales prétendrait refuser ou stopper l’escalade capitaliste dans les directives européennes saccageant les droits des travailleurs ou propageant d’avantage encore la guerre.
C’est conscient de ces enjeux, en avant garde résistante de la défense de la Nation, de la France et des droits de ses travailleurs que les communistes du PRCF et de son mouvement de jeunesse, la JRCF, sont partout mobilisés sur le terrain. Menant une campagne électorale profondément politique des plus actives.
Fermant au passage les bouches de ceux qui, au seul motif que cette campagne ne sanctifie pas au rite fixé par l’Union Européenne, accusent les militants du boycott d’être invisible ou passif.
Jugez donc plutôt. Des milliers d’affiches collés dans des centaines de villes, dans les grandes métropoles, comme dans les campagnes et la ruralité. Des dizaines de milliers de tracts. Des réunions publiques. Et une campagne unitaire réunissant un large front républicains. Observons que nombre de ceux qui ont déposés des listes, ne peuvent prétendre avoir atteint un tel niveau d’activité et de visibilité. Et ce n’est pas les règles de la campagne officielle qui leur donneront la moindre visibilité, la barrière financière faisant son office avec un budget de plusieurs centaines de milliers d’euros pour faire parvenir des bulletins des votes . D’avantage encore pour imprimer les professions de fois. Et un accès à la télévision publique réduite à un clip de quelques secondes diffusé, en toute illégalité, dans les profondeurs de la nuit.
S’il est une certitude c’est que les retours quasi unanimes et positifs entendus sur les marchés, dans les rues, les gares et au sortir des entreprises ont ce point commun. Une large majorité des travailleurs a d’ores et déjà fait le choix de l’abstention citoyenne et du boycott des élections européennes. Un point confirmé par les sondages. La Nation tourne dans sa masse le dos au bloc réactionnaire, impérialiste et fascisant qui – de Glucksman à Le Pen Zemmour Bardella, Macron et Toussaint – est un soutien militant ou complice de l’Union Européenne et se positionne à l’encontre de la sortie de l’Union Européenne, de l’Euro et de l’OTAN. Autant de partis qui entre la France et les intérêts populaires de la Nation d’une part, d’autre part l’Union Européenne et ses diktats capitalistes impérialistes détruisant le pays et le plongeant vers la guerre et le fascisme choisissent les seconds.
A l’inverse, les communistes, avec le PRCF et les JRCF – et à la différence du parti de la gauche européenne de Fabien Roussel et Léon Deffontaines (P »c »F) – font le choix résolu donc de se tenir au coté de la classe des travailleurs en France, pour défendre les intérêts et la souveraineté populaire la Nation. Et de reconstruire dans l’action militante résolue, sur le terrain, et avec une large main tendue, tout à la fois le parti communiste dont la France et ses travailleurs ont besoin, et dans un vrai esprit unitaire le front antifasciste, populaire, patriotique et écologique, à même d’impulser l’alternative rouge et tricolore qui, pour la paix le progrès social, la souveraineté populaire ne peut être que le solide barrage à l’exterminisme capitaliste, ses guerres impérialistes, sa fascisation accélérée et sa destruction de l’écosystème de l’Humanité.
JBC pour www.initiative-communiste.fr
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