Dès le mois d’août la Russie annonce avoir développé un vaccin contre le covid-19, exploitant une technologie innovante mais très bien maitrisée par la recherche médicale russe exploitant les solides bases héritées de l’Union Soviétique. Elle est alors la seule avec la Chine à disposer d’un vaccin. Sans oublier les quatre projets bien avancés par Cuba socialiste. On ne discutera pas ici ni des mérites ni du principe des vaccins et de la vaccination, mais de ce que le traitement du vaccin russe révèle des dangers du capitalisme et de son Union Européenne.
La propagande impérialiste contre notre santé et la sortie de crise !
Le Kremlin explique que son vaccin est sûr et efficace, a fait l’objet de tests massifs, conforme aux standards internationaux. Pour illustrer sa confiance, Poutine fait vacciner sa fille devant les caméras de télévision. Pourtant alors que cette nouvelle encourageante devrait être accueillie comme telle, c’est une campagne de dénigrement qui est conduite en France. Le vaccin serait dangereux, ne serait pas efficace et ne doit pas franchir les frontières de l’Union Européenne. Pourtant, du Venezuela à l’Argentine, de l’Iran à la Corée du Sud, du Pakistan à la Bolivie en passant par l’Algérie, des dizaines de pays adoptent ce vaccin, dont plus d’un milliard de doses a été précommandé. Une campagne similaire est menée contre les vaccins chinois, y compris ceux utilisant les techniques de vaccins inactivées, les plus anciennes donc les mieux connues.
Dans un deux poids de mesures édifiants, c’est pourtant à son de trompes et avant même qu’aucune publication scientifique d’aucune sorte ne soit faite, que sont accueillis les communiquées de presses de la multinationale américaine Pfizzer au sujet de son vaccin à ARN. Une technologie pourtant jamais éprouvée sur l’homme. Ni une ni deux, l’Union Européenne valide l’utilisation du produit, déjà acheté à prix d’or selon des contrats soumis aux secrets.
Une nouvelle publication du Lancet est venue tailler en pièce cette propagande ce 3 février 2021: le vaccin russe a une efficacité de plus de 90%, et ce pour toutes les classe d’âge, essai clinique contre placebo menée sur 30 000 participants, et il n’est pas fait état d’effets secondaires graves, tout particulièrement de réaction allergique – contrairement à ce qui est redouté pour les deux vaccins à ARN américains.
Macron a refusé en octobre que la France puisse produire Sputnik V
Dès le mois d’octobre Poutine demande officiellement l’aide de la France pour produire le vaccin sputnik V en masse. Initiative Communiste avait été l’un des rares médias à s’en faire l’écho (lire ici). La Russie n’a en effet pas suffisamment de capacité de production pour fournir le monde en entier. Macron refuse fermement l’offre de la Russie de produire le vaccin Sputnik en France. Le vaccin sera par ailleurs produit en masse en Inde, en Corée du Sud ou au Brésil. Mais malgré la main tendue par l’ambassadeur russe auprès de l’Union Européenne dès le 18 novembre 2020 (lire ici l’interview accordée à Euronews) l’UE a refusé de conclure le moindre contrat, interdisant de fait jusqu’à nouvel ordre l’accès au vaccin russe.
Pourtant dès septembre une étude parue dans la revue médicale Lancet confirme l’efficacité et la solidité du vaccin russe. C’est que l’Élysée préfère attendre un produit promis par Sanofi pour l’été ou la fin d’année. Voire celui de Pasteur en lien avec une multinationale américaine. Des vaccins qui ne viendront pas. La multinationale Sanofi qui ferme à tour de bras ses sites de production et centres de recherche et développement en France a raté le développement, l’institut Pasteur et son vaccin sur base de virus de la rougeole est lâché par son industriel américain. La France n’a donc pas de vaccin.
Alors que les premières injections commencent, les multinationales anglo- saxonnes annoncent qu’elles ne tiendront pas les délais de livraison des doses, et rapidement la campagne de vaccination patine entre pénurie de doses et contraintes logistiques liées aux obligations de super congélation exigées pour les produits américain Pfizer et Moderna. Le vaccin anglais Astrazeneca, d’une technologie similaire au vaccin russe mais n’exploitant qu’un virus de chimpanzé comme vecteur, contre deux virus du rhume humain pour le vaccin russe, lui apparaît d’une niveau de protection bien moindre voir nul pour les personnes âgées les plus fragiles. Sans compter qu’il pourrait ne pas fonctionner contre les variants du covid-19.
Tandis que la Hongrie homologue les vaccins russe et chinois, A. Merkel en Allemagne, confrontée aux mêmes difficultés, reconnaît que le vaccin russe pourrait être finalement une solution pour l’Allemagne. « Au-delà de toutes les différences politiques qui sont actuellement importantes, nous pouvons néanmoins travailler ensemble [avec la Russie] dans le cadre d’une pandémie, dans un domaine humanitaire », a expliqué la chancelière allemande le 21 janvier, lors d’une conférence de presse. On ne saurait dire plus clairement les raisons idéologiques liées à la la confrontation impérialiste que mène l’Union Européenne contre la Russie qui ont présidé à écarter le vaccin russe jusqu’à présent.
Macron, lui, ce 2 février annonce que 4 sites vont produire des vaccins en France. En réalité il ne s’agit que de la finalisation de la production. Pour Delpharm du vaccin Pfizer-BioNTech, pour Recipharm du vaccin Moderna et pour Fareva du vaccin CureVac dont les essais cliniques ne sont même pas achevés… Point de coopération donc pour produire les vaccins russe, chinois ou cubain, ces derniers semblant également très prometteurs. Mais un choix de mettre la France sous la dépendance exclusive des multinationales américaines.
Pour nos médicaments : briser les chaines de l’Union Européenne et nationaliser
Ce qui se passe avec le vaccin Sputnik est surtout un signe fort de ce que signifie l’Union Européenne : alors que notre peuple fait face à une crise majeure, plutôt que de prendre les décisions qui s’imposent et de s’en expliquer, Macron préfère renvoyer ici sur l’utilisation du vaccin russe en France à une autorisation de l’Union Européenne. Et cela vaut pour la totalité des décisions prises. En matière de système de retraite, de choix énergétique, de politique agricole, d’éducation et de tout le reste !
Ce qui illustre le degré zéro d’autonomie qui est celui de la France et le fait que notre pays n’est en réalité plus du tout gouverné à Paris, mais reçoit bien l’ensemble de ses ordres du Capital européen depuis Bruxelles. Et ce qui illustre également que le covid-19 pour s’en sortir, il faut sortir de l’UE. Plus que jamais pour notre santé aussi, le frexit progressiste s’impose.
Par ailleurs, il est flagrant que l’on ne peut compter sur les moyens de production privatisés par le Capital, car ces derniers ne sont pas tournés vers la satisfaction des besoins fondamentaux de l’Humanité mais uniquement vers la fabrication de profits pour leurs seuls propriétaires capitalistes. Pour produire en masse les équipements, les médicaments ou les vaccins qui sont efficaces et nécessaires, une solution s’impose : la réquisition et la nationalisation. C’est bien pour cela que le PRCF a dès le début de la crise rappelé la revendication des communistes exprimée de longue date : la nationalisation de SANOFI !
- À lire : Nationalisation sanction de SANOFI !
En tout état de cause, des guerres commerciales inter-impérialistes, à l’interdiction d’accès par les brevets en passant par la spéculation sur l’accès et le prix, force est de constater que le système capitaliste est une profonde entrave à l’accès au principe même du vaccin, et à la fabrication et la distribution des médicaments pour les malades. La crise du covid-19 ne fait que souligner une réalité bien existante et qui cause des décès par millions chaque année dans les pays les plus pauvres. Le système capitaliste est bien une profonde menace pour la santé de toute l’Humanité. Quoi que l’on pense des différents vaccins, il est certain qu’au plan politique, le capitalisme c’est le virus, et le vaccin c’est le socialisme.
JBC pour www.initiative-communiste.fr
Le nombre de morts du COVID 19 aux USA dépassera largement les 500 000 fin février, 600 000 fin mars, 700 000 fin avril, 800 000 fin mai, 900 000 fin juin avec ou sans les 2 vaccins boursiers US.
En fait le COVID 19 nous fait découvrir que les USA et l’Europe après 40 ans de Thatchérisme et de Reaganisme, de casse des services publics, de privatisation dans les télécoms, l’Energie, les Transports, la santé la banque, l’assurance, de désindustrialisation, l’Europe et les USA sont nus face au Covid 19 sans véritablement d’Etat, sauf pour réprimer les mouvements sociaux avec multe violences policières et interventions militaires à coup de Porte-avions, de bombardiers et d’Hélicoptères, bref l’Europe et les USA vont dans le mur capitaliste et on le voit bien avec le COVID 19 incapable de Tester, tracer isoler, comme l’a fait massivement la Chine communiste en éradiquant le CIVID 19 parce que la Chine communiste a un Etat puissant, une politique industrielle et une vraie planification à long terme (nous on a Macron et Bayrou..).
Je pense que les Big Pharma US ont stoppé la production de leurs 2 vaccins boursiers car ils savent qu’ils ne valent plus rien face aux variants anglais, sud-africains et Brésiliens. Ce qui explique les retards de livraisons. Ils ne sont plus près d’en livrer de leur camelote….
Coralie Dubost Députée LREM de l’Hérault et poule de Varan, n’aime pas les vaccins russes et Chinois, elle l’a dit ce soir sur LCI, et ensuite une fois partie avec ses cliques et ses claques, tous les participants y compris Pujadas se sont réjouis tous de l’arrivée en France des vaccins Russes et Chinois. Macron va droit dans le mur. Sa politique calamiteuse avec le COVID 19 va le conduire à la démission avec son Varan et son Dard Malin….
Le Journal soit disant communiste mais tenu par la cour macronienne de Braouezec à Saint-DEnis tape se moque comme tous les médias anticommunistes du vaccins russe comme des vaccins chinois.