En tant que militant du PRCF depuis au moins 3 ans, je tiens à apporter mon soutien au meeting du 29 mai et au rassemblement populaire et patriotique à construire pour la sortie de l’UE, de l’euro, de l’OTAN et du capitalisme, et pour en finir avec la Macronie et les prétentions de gouvernance du MEDEF.
Les raisons de mon soutien à cette action sont surtout par rapport à l’Union européenne, Macron n’étant qu’à bien des égards qu’un exécutant de celle-ci.
Depuis que nous sommes dans l’Union européenne, les industries françaises ont fondu comme neige au soleil sous les coups des directives et règlements européens, à travers entre autres le principe de libre-circulation des capitaux qui a permis à de nombreuses entreprises de délocaliser les usines dans des pays à bas coûts. Une situation qui a entrainé du chômage de longue durée, des dépressions et même des suicides, mais pire encore, nous a rendu inapte et retardataire pour mettre en place les moyens nécessaires face à la crise sanitaire du coronavirus, en démontre longtemps le manque de masques, de tests et de respirateurs. A tel point qu’Emmanuel Macron a dû à son grand regret parler de nécessité prochaine de retrouver une certaine souveraineté et le « produire en France ».
D’autre part, les traités européens ont institués sur le territoire des 27 Etats membres le principe de « concurrence libre et non faussée ». J’ai été étudiant en Droit et j’ai encore le souvenir d’une enseignante en droit européen (non eurosceptique) qui nous avait appris ceci : même si les privatisations ne sont pas explicitement demandées dans les traités, du moment qu’on pose la concurrence libre et non faussée cela les favorise, car on interdit aux entreprises possédées majoritairement par l’Etat d’avoir un monopole, donc il faut qu’elles aient des concurrents, mais même si elles sont plus performantes face à la concurrence, garder son entreprise coûte bien plus cher à l’Etat que de la perdre. Il faut bien le répéter à ceux qui nous vendent une énième fois le mirage de l’Europe sociale, celle qu’on peut changer de l’intérieur. Qu’attendons-nous ? A chaque fois que l’Etat a privatisé un service, celui-ci a commencé à devenir moins performant et deux fois plus cher !
Enfin, je n’oublierais pas l’absence de la « solidarité européenne » (y compris celle de mon propre pays) lors de la crise du Covid-19, des pays comme l’Italie ou l’Espagne ayant dû se débrouiller seul mais recevant néanmoins l’aide des pays comme la Chine, Cuba et le Venezuela. La crise que nous vivons condamne définitivement l’Union européenne et le quinquennat Macron.
Je souhaite à tous un bon 29 mai de lutte, soyons unis, construisons une alliance populaire, antifasciste et patriotique sur des bases claires de sortie de l’Union européenne dont notre pays a tant besoin.
Ambroise-JRCF.
http://jrcf.over-blog.org/2020/05/le-29-mai-soyons-unis-temoignage-d-un-jrcf.html