Le 26 septembre dernier, les cheminots manifestaient contre le démantèlement de la SNCF, détruisant en particulier l’activité de transport de marchandise. La liquidation de fret SNCF est en-effet imposée par l’Union Européenne, sous forme d’un plan dit de « discontinuité ». Paquet ferroviaire, paquet énergie,… même causes, mêmes effets, les services publics des travailleurs de France, leurs entreprises publiques sont libéralisés, démantelés et détruits, aux profits de l’euro privatisation. Cette privatisation qui transforme les usagers en vache à laits tout en supprimant les services essentiels mais pas assez profitables pour le Capital, et qui exploitent tant et plus les travailleurs. Ca suffit ! L’heure doit être à se rassembler, tous ensemble et en même temps pour cibler les causes. Et comme celà assurer la convergence des luttes et gagner.
C’est un ancien ministre qui le dit ! Selon M. Djebbari, ancien ministre des transports du premier quinquennat Macron, le « plan de discontinuité de Fret SNCF », visant à liquider cette dernière, est « une soumission à la Commission de Bruxelles« , ajoutant « qu’il ne faut pas céder aux injonctions européennes« …
La fédération cheminote de la CGT, en première ligne contre cette liquidation, a tôt fait de s’appuyer sur ces dires (et sur ceux d’anciens patrons de la SNCF) pour démontrer la nocivité de cette injonction. Un point confirmé par le député LFI et syndicaliste CGT cheminot Bérenger Cernon
Le PRCF quant à lui rappelle qu’au-delà de l’injonction c’est toute la « construction européenne », capitaliste et supra-nationale, qui n’a d’autre raison d’être que de déréguler, que de livrer les fleurons publics aux monopoles privés trans-continentaux, que d’empêcher les nations d’assurer en toute INDÉPENDANCE et avec leurs propres moyens (et non ceux autorisés par Berlin) leur transition écologique (dont le Fret ferroviaire est un élément essentiel), que d’écraser les souverainetés nationales et populaires ainsi que les salaires des travailleurs.
À cette « construction européenne » s’adosse la Confédération Européenne des Syndicats (CES), que les syndicalistes de classes et militants franchement communistes ne cessent de dénoncer comme la courroie de transmission des directives de Bruxelles aux confédérations syndicales. Quant à son bras armé qu’est l’OTAN, celui-ci ne cesse d’être alimenté par un régime économique de guerre qui sacrifie nos salaires et le bon fonctionnement du pays pour une guerre qu’il a provoquée et qui risque de déraper à tout moment en « conflit mondial de très haute intensité »…
CES, UE, euro, OTAN, pour nous en sortir, camarades : IL FAUT EN SORTIR !