A Paris comme dans différentes villes de province, les militants du PRCF étaient présents dans les manifestations clairement engagées pour la paix, et refusant l’escalade vers la guerre mondiale poussée par l’Axe impérialiste euro atlantique, avec la Russie sur le front de l’Est en Ukraine où l’OTAN n’a eu de cesse de s’étendre, comme avec la Chine avec les provocations actuellement organisé à Taiwan comme dans la péninsule coréenne.
Au delà de ces manifestations, les militants du PRCF et des JRCF sont sur le terrain pour afficher partout un slogan simple et clair, résonant parfaitement avec la revendication principale des travailleurs actuellement pour les augmentations de salaires et la retraite à 60 ans : l’argent pour les salaires, pas pour la guerre
Par exemple ici dans le sud ouest de la France.
A Paris
A Nice
A Amiens
Dans le même temps, quelques caciques des cercles dirigeants des confédérations syndicales, se sont crus autorisés d’aller défiler en soutien à la guerre, en se ralliant en plein appel à la grève générale aux marches organisées par… Macron. Une marche belliciste car dans les faits soutenant l’escalade permanente conduite par l’Axe impérialistes USA UE OTAN, et son déversement continue de dizaines de milliards d’armement lourd pour ajouter la guerre à la guerre plutôt que de pousser au cessez le feu, au retour à la diplomatie. Une marche surtout co-organisée avec une association se réclamant de la diaspora ukrainienne mais qui se distingue surtout par son soutien affiché aux collabarateurs ukrainiens du III reich, parti prenante du génocide hitlérien, dont elle brandie les drapeaux rouge et noir de l’UPA tout en chantant à la gloire de Bandera, ou vocifére le slogan fasciste (lire ici). Ceux la même qui avaient organisé l’attaque contre le rassemblement antifasciste commémorant les 80 ans de la victoire de Stalingrad contre les troupes de l’Axe nazi. Quelle salissure ignoble que de vouloir associer le nom glorieux de la CGT, dont la lutte pour la paix et le fascisme sont pourtant inscrite dans les fondamentaux, à une manifestation où sont agités par les organisateurs des drapeaux des massacreurs nazis antisémites et anticommunistes.
Une marche au départ de la place de la République qui a fait un bide retentissant, et malgré un important relai médiatique, n’a attiré que quelques centaines de personnes, cela d’après les chiffres même du très atlantiste journal Médiapart, qui constatait dans ses colonnes : « Une faible mobilisation ». La veille à Marseille, malgré l’appel lancé par le parti socialiste utilisant la municipalité, ils n’étaient que quelques dizaines devant la mairie…
Et pour cause, les travailleurs refusent de se faire piéger dans cette manipulation grotesque et dangereuse. Ils voient bien que le Capital réduit tant et plus leurs salaires et retraites, écrase les services publics sous prétexte que l’argent manque, dépense sans compter – 413 milliards d’euros rien que pour la France – afin de satisfaire aux ordres de l’OTAN et aux directives de l’Union Européenne, pour faire la guerre à la Russie. Oui le slogan lancé par le PRCF et largement repris dans les manifestations pour la retraite à 60 ans, l’argent pour les salaires pas pour la guerre, est le vrai mot d’ordre mobilisateur pour la paix et le progrès social.
Précisons que cet appel, pour ce qui concerne la CGT, ignore une nouvelle fois de façon délibéré les décisions prises par l’instance dirigeante de la CGT, son CCN, pour mieux satisfaire aux ordres passées par la Confédération Européenne des Syndicats… dont il faut rappeler qu’elle est largement subventionnée par l’Union Européenne et présidée par Berger, l’actuel leader de la CFDT. Et oui.
Dans le même temps des syndicats de la CGT, tel l’UD CGT du Val de Marne, affichaient clairement leur mobilisation pour la paix. On comprend donc bien dans ce contexte la forte mobilisation interne à la CGT en préparation du 53e congrès de la CGT.
En Allemagne, alors que l’appel pétition pour la paix lancé par Wagenknecht a recueilli un demi million de signatures, un rassemblement géant de 50 000 manifestants se tenait à Berlin pour cesser les livraisons d’armes et l’escalade militaire.
En Italie, à l’appel de l’USB, le port de Gènes a été fermé, avec une manifestation de 10 000 travailleurs emmenés par les dockers, pour exiger le cessez le feu immédiat, sous le slogan abaissez les armes, relevez les salaires.
JBC pour www.initiative-communiste.fr