Plusieurs organisations affiliées à la C.G.T ainsi qu’à la F.S.M. viennent de s’exprimer ensemble à propos de la répression subie en Grèce par nos camarades du P.A.M.E. et du K.K.E. (syndicat de classe grec + Parti Communiste de Grèce).
Le P.R.C.F. qui, de façon pionnière, ainsi que le Front syndical de classe, ont milité depuis 2004 pour que la C.G.T. rompe ses liens mortifères avec la C.E.S. (Conféderation Européenne des Syndicats, pro-Maastricht, présidée par Laurent Berger et subventionnée par Bruxelles…) et pour qu’elle retourne à son affiliation historique à la F.S.M. (Internationale syndicale de classe et de masse) se félicite de cette expression commune et exprime son désaccord avec l’actuelle vague de répression en Grèce, en France et dans toute l’Europe. Il s’agit là d’un véritable processus d’euro-fascisation qui met à nu la nature de classe impérialiste, ultrapatronale et fascisante de l’Union européenne : une euro-fascisation dont témoigne la résolution scélérate votée en septembre 2019 par le parlement européen dans le but de criminaliser le communisme historique, l’Union soviétique et l’emblème ouvrier et paysan de la faucille et du marteau.
Plus que jamais les syndicalistes qui veulent GAGNER, et non pas accompagner les reculs en suivant la CFDT, doivent reprendre le slogan qu’ont scandé des centaines de militants lors du meeting PRCF du 4 octobre 2017 : « Jaune, jaune, jaune, la C.E.S. est jaune ! Rouge, rouge, rouge, la F.S.M. est rouge ! ».
Quant aux militants de lutte de notre pays, ils doivent s’unir et se coordonner librement pour impulser l’action, car il est évident que le « tous ensemble en même temps » des travailleurs ne pourra pas « prendre » et vaincre en France tant qu’il n’aura pas pris corps entre les militants syndicaux de classe, eux-mêmes.
Nous espérons par ailleurs que des militants CGT de plus en plus nombreux pousseront jusqu’à son terme l’expression de leur engagement anticapitaliste et anti-impérialiste en allant jusqu’à l’idée de dénoncer expressément le mensonge de l’ « Europe sociale » (que partagent systématiquement les déclarations inter-confédérales récentes CFDT-UNSA-CGT-FO) en militant pour que la France quitte cette UE capitaliste de malheur en sortant par la « porte à gauche » : celle du progrès social, de la démocratie, de l’indépendance nationale et de la coopération internationale. Nous jugeons positive de ce point de vue l’expression du secrétaire général de la CGT Cheminots qui a, par deux fois, condamné dernièrement l’Union européenne et le capitalisme en évoquant la nécessité du socialisme pour notre pays.
Condamnation de la C.E.S., retour à la F.S.M., sortie de l’UE, de l’euro, de l’OTAN et du capitalisme, c’est une cohérence de classe indispensable que défend pour sa part haut et fort la commission Luttes du PRCF et les militants syndicaux de classe qui la composent.