Face à l’Axe fascisant, impérialiste, contre-révolutionnaire et guerrier Berlin-Macron, le PRCF et les JRCF travaillent ardemment, à l’unisson de valeureux camarades allemands, à revivifier la Solidarité rouge que forgèrent en leur temps Ernst Thälmann (le président du KPD assassiné sur l’ordre d’Hitler) et Maurice Thorez, les « deux T ».
Notre site a déjà rendu compte du dynamique camp d’amitié franco-allemand organisé par la FDJ (Freie Deutsche Jugend = Libre Jeunesse Allemande) et la JRCF à Strasbourg au début du mois d’août 2022, cette session amicale de formation étant suivie d’une manifestation anti-guerre dans les rues de Strasbourg.
Les 21 et 22 août derniers, c’est Georges Gastaud, directeur politique d’Initiative communiste et membre du secrétariat national du PRCF, qui a pris la parole à Berlin lors de deux manifestations très réussies, la première le 21 devant le Monument à Thälmann (que les camarades ont réussi à préserver contre les gouvernants revanchards de la RFA qui auraient voulu s’en débarrasser), la seconde à Ziegenhals, dans les environs de Berlin, sur les lieux où Thälmann a prononcé son dernier rapport devant le Comité central du KPD, alors déjà interdit et clandestin. C’est le Comité d’amitié Ernst Thälmann, dirigé par Max Renkl, qui organisait ces deux activités.
En attendant un reportage plus complet, voici le discours de notre camarade Gastaud, qui a été très applaudi. Assistaient notamment aux deux ou à l’une des manifestations, des camarades de la FDJ, du DKP, du KPD, de Rotfuchs et de la KO, et bien sûr, les dirigeants du Comité d’amitié.
Tous nos remerciements à Eva, Brigitte et Conny, et bien sûr à Max Renkl, qui ont largement aidé au succès de ces actions de mémoire et de combat.
Allocution de Georges Gastaud, membre du secrétariat politique national du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF), secrétaire international du CISC, le Comité International pour la Solidarité de Classe (ex-Comité Erich Honecker de Solidarité Internationaliste) Ziegenhals (D.), 21 août 2022
Chers amis et camarades d’Allemagne et d’ailleurs,
Je suis fier d’être des vôtres pour ce rendez-vous annuel de mémoire et de combat. Au nom du PRCF, du CISC et à titre personnel, je remercie particulièrement pour leur accueil fraternel l’amie Eva, les camarades Max et Cornelius et tous les défenseurs ici-présents de la mémoire d’Ernst Thälmann, le digne successeur de Karl, de Rosa et de Clara, le martyr du prolétariat et du véritable honneur allemand.
1 – Face au « couple franco-allemand » impérialiste et fascisant, notre fraternité franco-allemande héritière des « deux T. », Ernst Thälmann et Maurice Thorez
Face à l’Axe impérialiste franco-allemand, nous ravivons aujourd’hui, si modestement que ce soit pour l’heure, l’Axe rouge et antifasciste des deux « T. », Ernst Thälmann et Maurice Thorez, qui agissaient ensemble contre le fascisme et la guerre avant la terrible défaite de 1933 et la solaire, mais hélas éphémère, contre-attaque française du Front populaire antifasciste de 1936. Notre nouvelle convergence rouge et militante franco-allemande est d’autant plus prometteuse qu’en ce début du mois d’août, mes jeunes camarades de la JRCF (les Jeunes pour la Renaissance Communiste en France) viennent d’organiser un camp d’amitié commun à Strasbourg avec les dynamiques jeunes camarades allemands de la FDJ. Ensemble, ils ont ensuite manifesté dans les rues de Strasbourg pour la paix, contre l’UE et l’OTAN, aux cris de « la paix est rouge !», « paix et désescalade en Ukraine ! », « Monde pacifique ou Europe atlantique il faut choisir ! », « l’argent pour les salaires, pas pour la guerre ! ».
2 – Nos convergences internationalistes actuelles prolongent nos résistances communes à la contre-révolution des années 88/91 !
Chers camarades, sans nous connaître individuellement tous, nous avons déjà derrière nous une longue histoire de combats communs. Dès 1991, des camarades français refusaient les reniements opportunistes de la direction du PCF et, loin d’idéaliser les Gorbatchev, Eltsine, Schabowski et autres liquidateurs du camp socialiste, ces camarades français dont je fus avec Désiré Marle, Vincent Flament, Madeleine Dupont et Henri Alleg, sont entrés en contact avec Margot Honecker, puis avec Klaus Feske, ainsi qu’avec Irma Thälmann, et ils ont organisé le Comité Erich Honecker de Solidarité Internationaliste qui a beaucoup bataillé en France sur le thème « Honneur et liberté pour les communistes de l’ex-RDA ! Pas de revanche posthume pour Hitler ! ». Alors que certains illusionnistes du Mouvement communiste international en déliquescence parlaient sans honte des « grands bouleversements démocratiques » en Europe, nous disions que la destruction du camp socialiste par les conjurés de l’impérialisme et du révisionnisme n’était rien d’autre qu’une contre-révolution de portée mondiale lourde de nuisances tragiques pour les travailleurs, pour la souveraineté des peuples, pour les droits des femmes et pour la paix mondiale. De cette contre-révolution synonyme de restauration planétaire de l’exploitation capitaliste sont sortis deux monstres, la mondialisation néolibérale assise sur l’hégémonie mondiale de Washington et le despotique Empire européen piloté par l’impérialisme allemand stimulé par le nouvel Anschluss. S’en est suivi, non pas la marche à la « fin de l’histoire », comme disait sottement Francis Fukuyama, mais la marche, si j’ose dire, vers « l’histoire de la fin ». Non pas le triomphe du bienheureux triptyque « Etat de droit, libre Marché et Démocratie libérale », mais la criminalisation du communisme, la chasse aux sorcières continentale, la destruction planifiée de la mémoire rouge est-allemande et paneuropéenne, la casse des conquêtes sociales, la réhabilitation insidieuse du nazisme, le flirt de l’impérialisme américain avec les pires intégristes religieux de la planète, le retour de la guerre en Europe avec les cruels bombardements sur Belgrade sans parler de la succession de guerres et d’ingérences impérialistes en Irak, en Afghanistan, en Libye, en Syrie, en Amérique latine, au Soudan et j’en passe.
Cette banalisation au long cours du fascisme trouve aujourd’hui son aboutissement dans l’alliance, cohérente d’un point de vue capitaliste, de l’Union européenne et de l’OTAN, via le fascisant régime de Kiev, avec les nazis des bataillons Aïdar et Azov, sans parler des innombrables nostalgiques de Hitler et de Mussolini que l’on trouve désormais dans cette Europe qui usurpe les noms d’Erasme, de Diderot et de Goethe. Non, l’UE, ce n’est pas la réconciliation des peuples, non l’OTAN ce n’est pas la sécurité pour l’Europe, et oui, l’extension impérialiste continue vers l’est de l’UE-OTAN depuis 1991, de même que leur volonté présente de provoquer la Chine pour procéder à terme au repartage et au pillage de la Chine et de la Russie, sont porteuses des pires malheurs pour l’humanité en général, et pour les peuples d’Europe en particulier ; avec en attendant, une déstabilisation profonde de l’économie européenne qui profite au grand capital spéculatif, qui comporte de graves effets environnementaux et qui se traduit partout par une lourde inflation et par une rapide dégradation des conditions de vie de la classe laborieuse…
3 – En réalité, la contre-révolution, l’UE atlantique, la mondialisation capitaliste, ce n’est pas la paix, c’est la fascisation, l’exterminisme et la guerre d’anéantissement !
En effet, la problématique mondiale actuelle reste structurée par le séisme contre-révolutionnaire qui, en sapant la première expérience socialiste de l’histoire en URSS et dans l’ex-Europe socialiste, a provisoirement rendu l’initiative historique aux forces du capital, et parmi ces forces, au fascisme résurgent, tout en rendant l’impérialisme à sa nature cyniquement « exterministe ». Déjà en 1984, pour sauver leur hégémonie mondiale ébranlée par la victoire du peuple vietnamien et par les mouvements révolutionnaires d’Afrique, d’Asie et d’Amérique centrale, les Ronald Reagan, Margaret Thatcher, Helmut Kohl et leur petit suiveur social-impérialiste François Mitterrand, avaient fomenté la très dangereuse crise des euromissiles : leur but avoué était alors clairement de placer Moscou devant un chantage à la destruction de l’URSS, voire de l’humanité, que résumait l’abominable slogan archiréactionnaire « plutôt morts que rouges ! ». Or ce chantage à l’anéantissement avait politiquement fonctionné puisqu’il avait alors grandement aidé le super-capitulard Gorbatchev à faire main basse sur le Kremlin en promettant aux Soviétiques la paix à n’importe quel prix. Telle était la « nouvelle pensée politique » de Gorbatchev et Chevarnadzé qui, en rupture totale avec les enseignements de Marx et de Lénine, prétendait « préférer les valeurs universelles de l’humanité aux intérêts de classe du prolétariat ». C’est en effet en promettant de garantir la paix Est-Ouest au prix d’une édulcoration, puis d’une démolition du socialisme existant, que Gorbatchev a réussi à s’imposer dans une URSS encore hantée, quarante ans après 1945, par les énormes pertes humaines et matérielles de la Seconde Guerre Mondiale. Mais qui ne voit aujourd’hui que, dans les faits, l’implosion contre-révolutionnaire de l’URSS a finalement accru la menace sur la Russie. Et cela quoi que prétende aujourd’hui un Vladimir Poutine confronté aux conséquences différées pour la Russie de l’avènement à Moscou, à l’été 1991, du fantoche Boris Eltsine alors rallié par les chefs du KGB, traîtres à leur serment soviétique et communiste ! Alors, pajal’sta, Gaspadin Vladimir Vladimirovitch Poutine, au moment même où vos faux-frères atlantiques vous pressent militairement de Vilnius au Caucase en passant par Donetsk, ayez la décence de stigmatiser un peu moins Lénine, le fondateur de l’invincible Fédération soviétique des 15 Républiques socialistes égales en droits, et accusez davantage tous ceux qui, sous la bannière nationaliste trompeuse de la « Russie souveraine » chère à Boris Eltsine, ont fait allégeance aux USA et ont mis fin antidémocratiquement en 1991 à l’invincible URSS de Lénine renforcée par les victoires rouges de Stalingrad, Koursk et Berlin !
4 – Combattre le nouvel ordre euro-atlantiste et sortir des carcans impérialistes de l’UE et de l’OTAN pour rouvrir en grand aux peuples la porte du socialisme et du communisme !
Alors que les USA vivent les prémices d’une Guerre de Sécession « bis », alors que l’UE supranationale et néolibérale s’est largement discréditée auprès des peuples (rappelons qu’en 2005, le peuple français, dont 80% des ouvriers, a voté Non à la constitution européenne), alors que les « BRICS » aspirent au multilatéralisme et que dans ces cinq pays politiquement disparates, notamment en Inde, agissent des forces rouges immenses, l’Oncle Sam passe à l’offensive de l’Indopacifique à la Baltique via les pays baltes et le Donbass, où le plus agressé n’est nullement celui que désigne le totalitarisme médiatique occidental. L’impérialisme américain est pour l’instant docilement suivi par l’impérialisme allemand qui, en échange d’un feu vert américain et français au réarmement massif de la Bundeswehr et d’une possible revanche politico-militaire sur la Russie, accepte provisoirement de brider son industrie tout en érodant de plus en plus l’économie de marché « sociale » (soziale Marktswirtschaft) qui permettait au SPD de tenir la bride au prolétariat allemand.
5 – De l’anti-hégémonisme aux insurrections anticapitalistes via les luttes anti-impérialistes…
Mais demain, pas seulement en Russie et en Chine, mais en Afrique du Sud, au Brésil et surtout en Inde, les luttes anti-hégémonistes encore confuses pour le multilatéralisme pourraient bien se muer en luttes franchement anti-impérialistes, et, tant sont imbriqués de nos jours l’hégémonisme, l’impérialisme et le capitalisme, en luttes révolutionnaires pour un socialisme-communisme de nouvelle génération. L’impérialisme dominant le sait et il est prêt à tout pour l’empêcher. D’où le nouveau « Drang nach Osten » des gouvernants euro-atlantistes, d’où leur soutien aux pires réactionnaires de la planète, des néonazis ukrainiens au prince saoudien dépeceur de journalistes en passant par le régime d’apartheid qui massacre en continu des ados et des enfants à Gaza. Il s’agit aussi de tenter d’affamer et de diviser les Cubains, de prendre en étau les Vénézuéliens et les Iraniens, sans hésiter à lancer l’Europe, la France et l’Allemagne, désormais avec le soutien des « verts » allemands et français, dans une course insensée aux armements qui ruine les peuples et qui pourrait bien aboutir, comme l’a reconnu le secrétaire général de l’ONU, à une guerre atomique anéantissant l’humanité. Quelle immense hypocrisie d’ailleurs, en Allemagne comme en France, que ces pseudo-« forces de gauche » social-impérialistes, écolo-hégémonistes, voire social-exterministes, qui pleurnichent sur les dérèglements environnementaux imputés aux citoyens, mais qui n’en encouragent pas moins l’escalade à Taiwan et dans le Donbass ! Une escalade qui peut déraper à tout moment en un affrontement OTAN/Russie qui signerait la fin de l’Europe et qui, en combinant l’hiver nucléaire et le réchauffement climatique, aboutirait in fine à l’emballement définitif du climat, à la fin de l’humanité, voire à l’anéantissement de toute vie un peu complexe sur Terre ! Et tout cela au nom de l’ « écologie » et des « droits de l’homme » alors qu’une troisième guerre mondiale nécessairement nucléaire et assortie d’un emballement climatique définitif signifierait en réalité la fin de l’humanité, des « droits de l’homme » et de la vie sur Terre !
6 – Pour un Frexit progressiste, pour le démantèlement de l’UE-OTAN impérialiste !
Quant à la France capitaliste des Sarkozy, des Hollande et des Macron, elle ne sait plus quoi faire pour ramper, tantôt derrière Washington, tantôt derrière Berlin. En échange d’un éventuel strapontin au Paradis de la mondialisation capitaliste, et pour maintenir à tout prix l’arrimage, cher payé par le prolétariat français, de la France au deutsche Mark (c’est ce qu’ils appellent la « monnaie unique »), l’oligarchie française achève de délocaliser l’industrie française, détruit nos services publics scolaires, énergétique, ferroviaire, sanitaires jadis performants. Au nom de la marche à ce qu’Olaf Scholz appelle « l’Etat fédéral européen » et que le ministre français Bruno Le Maire nomme plus brutalement l’ « Empire européen », Macron démolit la République française indivisible héritée de la Révolution jacobine. Jusqu’à la langue française qui, de manière anticonstitutionnelle, est sacrifiée au « tout-anglais » du nouvel ordre transatlantique. C’est pourquoi notre PRCF, héritier idéologique du grand PCF antifasciste, internationaliste mais aussi patriote (et en français, ce mot hérité de la Révolution française ne signifie pas « nationaliste ») milite pour un « Frexit progressiste », c’est-à-dire pour une sortie par la gauche de l’UE et de l’OTAN. Oui, il faut briser cette construction euro-atlantique mortifère et guerrière pour ouvrir à notre pays la voie d’une seconde Révolution française : une révolution socialiste associée à la seule Europe qui vaille à nos yeux, celle des luttes populaires pour le socialisme et pour un nouveau Printemps rouge des peuples !
7 – Vous êtes l’Allemagne démocratique que nous aimons et admirons !
Chers camarades, quand il est construit sur des bases de classe prolétariennes et antifascistes, le patriotisme populaire n’est nullement l’ennemi de l’internationalisme prolétarien, bien au contraire, seulement celui du cosmopolitisme capitaliste et de son allié, le nationalisme raciste. En effet, nous sommes pour la souveraineté de tous les peuples, y compris bien sûr pour celle des peuples qu’opprime encore l’impérialisme français décadent. Et, pas plus que nous ne confondons l’impérialisme américain avec la classe ouvrière et avec la jeunesse progressiste de ce pays de plus en plus violent et explosif, nous ne confondrons jamais le peuple allemand, et par-dessus tout, le prolétariat et les communistes allemands que nous avons défendu seuls contre tous en France en 1993 lors du procès Honecker, avec les Merkel et autre Schäuble qui, avec l’aide de Sarkozy, ont étouffé le peuple grec et les prétendus « PIGS », Portugal, Italien, Griechenland und Spanien, en 2008.
Déjà votre admirable Clara Zetkin a clandestinement représenté l’exécutif de l’Internationale communiste au Congrès de Tours de 1920 qui fonda le Parti communiste en France ; déjà, notre camarade Pierre Pranchère, aujourd’hui vice-président du PRCF, et qui avait rejoint les Maquis de Corrèze à l’âge de 15 ans, a combattu les nazis en France aux côtés d’antifascistes allemands comme l’admirable camarade Gerhardt Leo. De même Léon Landini, président du PRCF et ancien officier des Francs-Tireurs et Partisans de la Main-d’œuvre Immigrée, autre groupe de combat créé par le PCF clandestin, a toujours honoré la mémoire de Norbert Kugler, le communiste allemand qui a aidé à créer les formations de la guérilla urbaine de la « FTP-MOI » sous l’Occupation. Missak Manouchian, immigré arménien et héros de la Résistance armée française, a écrit dans le petit mot qu’il adressa à sa femme avant d’être fusillé : « Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand ». Notre immortel Jean-Pierre Timbaud, dit « Tintin », le jeune secrétaire communiste de la Fédération des Métaux de la CGT, est tombé en jetant à la face des fusilleurs « Vive le Parti communiste allemand ! ».
Ainsi, notre union internationaliste qui remonte à la Révolution française, que soutinrent Kant, Heine et Beethoven, et à la Commune de Paris, que Wilhelm Liebknecht défendit contre le Chancelier d’Empire Bismark, est indissoluble. Vous, les émules de Thälmann, êtes les héritiers de l’Allemagne que nous aimons, celle de la Guerre des paysans et du communiste avant la lettre Thomas Münzer, celle de l’Aufklärung de Lessing, celle de Hegel, le créateur de la dialectique moderne, celle des grands savants, compositeurs et philosophes progressistes, celle, bien entendu de Marx et d’Engels, celle des deux « L » créateurs du Spartakusbund, celle de Honecker quittant l’ambassade russe à Berlin le poing levé, celle de Bertolt Brecht, d’Anna Seghers et de 40 années de construction d’une première expérience socialiste sur le sol allemand. Oui, nous aimons votre langue non moins menacée que la nôtre ou que la langue italienne, et nous construirons avec vous, le jour venu, une Europe des peuples qui sera aux antipodes de cette UE vassalisée qui porte en elle la guerre et la fascisation comme la nuée porte l’orage.
Alors oui, c’est à Thälmann que nous apportons aujourd’hui l’hommage des internationalistes français et qu’après lui nous disons toujours « Vorwärts, und nie vergessen die Solidarität ! ». So, vorwärts Genossinen und Genossen, comme disait Fidel, « Socialismo o morir, venceremos ! », « Liberté, égalité, fraternité » pour tous les peuples ! » ; et plus que jamais « rot ist der Frieden und rot die Zukunft ! ».
Ein Ansprache von Georges Gastaud, Mitglied des nationalpolitischen Sekretariats des Pôle dee Renaissance Communiste en France (PRCF), internationaler Sekretär des Comité internationaliste pour la SOLIDARITÉ DE CLASSE (ex-Comité Erich Honecker de Solidarité Internationaliste) – Ziegenhals (D), den 21. August 2022)
Liebe Freunde und Genossen aus Deutschland und anderswo
Ich bin stolz, an diesem jährlichen Gedächtnis- und Kampftag bei euch zu sein .
Im Namen des PRCF, des CISC und in persönlicher Eigenschaft, danke ich für den brüderlichen Empfang unserer Freundin Eva, den Genossen Max und Conny und allen hier Anwesenden, die das Gedenken an Ernst Thälmann verteidigen, den würdigen Nachfolger von Karl, Rosa und Clara, den Märtyrer des Proletariats und wahrhafter deutscher Ehre.
Dem „deutsch-französischen imperialistischen und faschisierenden „Bündnis“ setzen wir unsere französisch-deutschen Brüderlichkeit entgegen, ein Erbe der „beiden T“, Ernst Thälmann und Maurice Thorez.
Angesichts der imperialistischen französisch-deutschen Achse, lassen wir heute – wenn auch in bescheidenem Maß – die rote und antifaschistische Achse der beiden T, Ernst Thälmann und Maurice Thorez wieder aufleben, die gemeinsam gegen Faschismus und Krieg vor der schrecklichen Niederlage von 1933 und der sonnigen, leider nur kurzlebigen französischen Gegenattackeder antifaschistischen Volksfront von 1936 wirkten.
Unsere neue rote und kämpferische französisch-deutsche Zusammenarbeit ist umso vielversprechender, als zu Beginn des Monats August, unsere jungen Genossen von der JRCF (Jugend für die kommunistische Wiedergeburt in Frankreich) gerade in Straßburg ein gemeinsames Freundschaftslager mit dynamischen jungen deutschen Genossen der FDJ organisiert haben. Zusammen haben sie dann in den Straßen von Straßburg für den Frieden demonstriert, gegen EU und NATO, mit den Rufen und Schlagwörtern:
“Der Frieden ist rot!“
„Frieden und Deeskalation in der Ukraine!”,
„Geld für die Löhne, nicht für den Krieg!“
Unsere gegenwärtigen internationalistischen gemeinsamen Aktivitäten verlängern unseren gemeinsamen Widerstand gegen die Konterrevolution der Jahre 88/91!
Liebe Genossen, ohne dass wir uns alle gegenseitig kennen, haben wir schon eine lange Geschichte gemeinsamer Kämpfe hinter uns. Seit 1991, wiesen französische Genossen die Abschwörungen der Leitung der PCF zurück, ganz abgesehen von der Idealisierung Gorbatschows, Jelzins, Schabowskis und der übrigen Liquidatoren der Sozialistischen Einheitspartei Deutschlands. Die französischen Genossen, zu denen ich gehöre, zusammen mit meinen Freunden Désiré Marle, Vincent Flament, Madeleine Dupont und Henri Alleg, traten in Verbindung mit der Genossin Margot Honecker, dann mit Klaus Feske, auch mit Irma Thälmann, und wir haben das Comité Erich Honecker de Solidarité Internationaliste gegründet, das in Frankreich heftig um das Thema gerungen hat :
Ehre und Freiheit für die Kommunisten der DDR!
Keine postume Genugtuung für Hitler!
Während gewisse Illusionisten der internationalen kommunistischen Bewegung in ihrer Auflösung ohne Scheu von “großen demokratischen Umwälzungen in Europa” sprachen, sagten wir, dass die Zerstörung des sozialistischen Lagers durch die Verschwörer des Imperialismus und Revisionismus nichts anderes war, als eine Konterrevolution von weltweiter Tragweite, tragischen Schäden für die Arbeiter, für die Unabhängigkeit der Völker, für die Frauenrechte und für den Weltfrieden…
Von dieser Konterrevolution, gleichbedeutend mit der planetarischen Restauration der kapitalistischen Ausbeutung, sind zwei Monster hervorgegangen: die neoliberale Globalisierung, basierend auf der weltweiten Hegemonie Washingtons, und das despotische europäische Imperium, gesteuert vom deutschen Imperialismus vom neuen „Anschluss“ der DDR stimuliert. Daraus folgte nicht der „Marsch zum Ende der Geschichte“, wie Francis Fukuyama sagte, sondern der Marsch – wage ich zu sagen ,.zur möglicher Geschichte des Endes“. Nicht der Triumph des glückseligen Triptychons „Rechtsstaat, freier Markt und liberale Demokratie“, sondern die Kriminalisierung des Kommunismus, die kontinentale Hexenjagd, die Zerstörung des ostdeutschen und paneuropäischen roten Gedächtnisses, der Bruch mit den sozialen Errungenschaften, die schleichende Rehabilitation des Nazismus, der Flirt des amerikanischen Imperialismus mit den übelsten Glaubensfanatikern des Planeten, die Rückkehr des Krieges nach Europa mit den grausamen Bombardierungen Belgrads, nicht zu sprechen von den Folgekriegen und den imperialistischen Einmischungen im Irak, in Afghanistan, in Libyen, Syrien, in Lateinamerika, im Sudan, ich übergehe das Weitere…
Diese Banalisierung im langen Verlauf des Faschismus erreicht heute ihren Höhepunkt in der Allianz, die einerseits zusammenhängt mit dem Kapitalismus, der EU und der NATO, über das faschisierende Regime von Kiew mit den Nazis der Bataillone Aidar und Asow, nicht zu reden von den unzähligen Nostalgikern von Hitler und Mussolini, die man in diesem Europa findet, das die Namen Erasmus, Diderot und Goethe sich widerrechtlich aneignet.
Nein, die EU, das bedeutet nicht Versöhnung der Völker, nicht Einheit für Europa, die NATO heisst keine Sicherheit für Europa! Ja, die imperialistische Ausdehnung geht weiter nach Osten der EU-NATO seit 1991, ebenso wie es ihr Wille ist, China zu provozieren, um zu dem Ziel zu gelangen, China und Russland zu entzweien und auszuplündern. Sie bringen schlimmstes Unheil über die Menschheit allgemein, und insbesondere für die Völker Europas; sie erwarten dabei eine tiefgehende Destabilisierung der europäischen Wirtschaft, die vom großen spekulativen Kapital profitiert, die schlimme Auswirkungen auf die Umwelt hat, und die sich überall durch rapide Inflation und rasche Verschlechterung der Lebensbedingungen der Arbeiterklasse bemerkbar macht.
In der Tat ist die Konterrevolution, die atlantische EU, die kapitalistische Globalisierung nicht der Frieden, sondern Faschisierung, Zerstörung und Krieg der totalen Vernichtung
Tatsächlich bleibt die weltweite aktuelle Problematik durch das konterrevevolutionäre Erdbeben strukturiert, das, indem es den ersten sozialistischen Versuch der Geschichte in der UdSSR und dem ehemaligen sozialistischen Europa untergraben hat, vorläufig die historische Initiative den Kräften des Kapitals zurückgegeben hat. So ist der Imperialismus, unter dem sich wieder erhebenden Faschismus zu seiner zynischerweise natürlichen zerstörerischen Natur zurückgekehrt.
Schon 1984 hatten Ronald Reagan, Margaret Thatcher, Helmut Kohl und ihr kleiner sozial-imperialistischer Gefolgsmann Francois Mitterand die hochgefährliche Krise der Euro Raketen geschürt, um ihre durch den Sieg des vietnamesischen Volkes, die revolutionären Bewegungen in Afrika, Asien und Zentralamerika erschütterte Weltherrschaft zu retten. Ihr erklärtes Ziel war damals eindeutig : Moskau zu erpressen, die UdSSR zu vernichten, was in dem abscheulichen und exterministischen Slogan zum Ausdruck kam: “Lieber tot als rot!“
Diese Erpressung zur Vernichtung hatte überhaupt politisch funktioniert, weil sie dem Super-Kapitulanten Gorbatschow sehr geholfen hat, sich den Kremel anzueignen, wo er den Sowjetbürgern Frieden um jeden Preis versprach. Das war das sogenannte “neue politische Denken” von Gorbatschow, die, im totalen Bruch mit den Lehren von Marx, Engels und Lenin behaupteten, die „allgemeinen Werte der Menschheit als die Klasseninteresse des Proletariats zu haben. Der Gorby versprach, zwischen Ost und West den Frieden zu garantieren, um den Preis zunächst einer Abschwächung, dann der Zerstörung des existierenden Sozialismus.
So gelang es Gorbatschow in einer UdSSR sich durchzusetzen, die 40 Jahre nach 1945 immer durch die enormen Verluste im zweiten Weltkrieg noch geschwächt war. Wer sieht heute nicht, dass die konterrevevolutionäre Implosion der UdSSR letzten Endes 1991 die Bedrohung Russlands ungeheuer verstärkt hat ?
Und ganz gleich, was heute ein Wladimir Putin behauptet, konfrontiert mit den verspäteten Folgen für Moskau mit dem Auftreten der Marionette Boris Jelzin im Sommer 1991, damals verspottet von den Chefs des KGB, Verrätern an ihrem sowjetischen und kommunistischen Eid ! Also, pajalsta, Gaspadin Wladimir Wladimirowitch Putin, während Ihre falschen atlantischen Brüder Sie von Vilnius über den Kaukasus und Donetzk bedrängen, haben Sie doch den Anstand, Lenin, den Gründer der unbesiegbaren sowjetischen Föderation der fünfzig gleichberechtigten Republiken etwas weniger zu stigmatisieren und klagen Sie mehr alle die an, die unter dem nationalistischen betrügerischen Banner des “souveränen Russlands“, das Boris Jelzin so lieb war, gemeinsame Sache mit den USA gemacht haben und 1991 mit der unbesiegbaren UdSSR Lenins, die gestär auf antidemokratische Weise Schluss gemacht haben, der UdSSR, die durch die roten Siege von Stalingrad, Kursk und Berlin gestärkt war.
Die neue euro-atlantische Ordnung bekämpfen und die imperialistischen Fesseln der EU und der NATO abwerfen, um den Völkern die Tür zum Sozialismus und um Kommunismus wieder weit zu öffnen!rWährend die USA die Prämissen eines zweiten Sezessionkriegs erleben, während die supranationale und neoliberale Eu sich unter den Völkern weitgehend diskreditiert hat, (erinnern wir uns an 2005; das französische Volk , davon 80% Arbeiter, hat mit Nein gegen die europäische Verfassung gestimmt)
Während die „BRICS“ einen Multilateralismus anstreben, und in diesen fünf politisch Ungleichen, vor allem in Indien, gewaltige rote Kräfte am Werk sind, beginnt Onkel Sam eine Offensive vom Indopazifik bis zum Osten Europas über die baltischen Länder und den Donbass, wo der am meisten Angegriffene keineswegs der ist, den der westliche Medientotalitarismus benennt. Dem amerikanischen Imperialismus folgt im Augenblick der deutsche Imperialismus, der statt in Amerika und Frankreich in Deutschland grünes Licht gibt für eine massive Aufrüstung und eine mögliche politisch-militärische Revanche gegen Russland. Der deutsche Imperialismus begnügt sich vorläufig damit, seiner Industrie Zügel anzulegen, indem er mehr und mehr die „soziale Marktwirtschaft“ zerstört, die es der SPD erlaubte, das deutsche Proletariat am Zügel zu halten.
5.Vom Antihegemonismus über antiimperialistische Kämpfe zu antikapitalistischen Aufständen S
Schon morgen , nicht nur in Russland und China, sondern in Südafrika, Brasilien und besonders in Indien, könnten die anti-hegemonialen Kämpfe, die vorerst noch nicht klar zum Multilateralismus stehen, sich in offen anti-imperialstische Kämpfe verwandeln, und da in unseren Tagen Hegemonismus, Imperialismus und Kapitalismus miteinander verflochten sind, zu revolutionären Kämpfen für einen Sozialismus-Kommunismus einer neuen Generation werden.
Der dominante Imperialismus weiß das und ist bereit, alles das zu verhindern. Daher, der neue „Drang nach Osten“ der euro-atlantischen Herrscher, daher ihre Unterstützung der schlimmsten Reaktionäre auf dem Planeten, von den ukrainischen Neonazis bis zum saudischen Prinzen, einem Journalistenmörder und dem Apartheidsystem, das ständig Teenagers und Kinder in Gaza massakriert. Es geht auch um den Versuch, die Kubaner auszuhungern und zu spalten, die Venezolaner und die Iraner in den Würgegriff zu nehmen, ohne zu zögern, Europa, Frankreich und Deutschland, jetzt mit Unterstützung der Grünen, in einen sinnlosen Rüstungswettlauf zu treiben, der die Völker ruiniert und der, wie der Generalsekretär der UNO richtig erkannt hat, in einen Atomkrieg müinden könnte, der die Menschheit auslöscht.
Diese unendliche Heuchelei überdies, in Deutschland wie in Frankreich, die diese pseudo-linken Kräfte, Sozial-Imperialisten, Ökologiehegemonisten, besser Sozialvernichter – jammern über die Umwelt-zerstörung, die sie den Bürgern zuschreiben, empören sich aber weniger über die Eskalation in Taiwan und im Donbass. Eine Eskalation, die jeden Augenblick zu einer gegnerischen Auseinandersetzung NATO- Russland führen kann, tiotion die das Ende Europas bedeuten würde und die, in Kombination mit dem nuklearen Winter und der klimatischen Erwärmung schließlich zum endgültigen „Durchdrehen“ des Klimas führen würde, d.h. zur Vernichtung allen Lebens auf der Erde.
6. Für einen fortschrittlichen FREXIT, für die Zerschlagung der imperialistischenEU-NATO!
Was das kapitalistische Frankreich von Sarkozy, Hollande und Macron betrifft , weiß es nicht, ob es lieber Washington oder Berlin hinterher kriechen soll.
Um für jeden Preis eventuell einen Klappsitz im Paradies der kapitalistischen Globalisierung zu bekommen, und die vom französischen Proletariat teuer erkaufte Verbindung mit der „deutschen Mark“ aufrecht zu erhalten, (was sie die „einzige Währung“ nennen) verlagerte die französische Oligarchie endgültig die französische Industrie, zerstört unsere öffentlichen Einrichtungen, das Schulsystem, das Energie- und Bahnsystem und das Gesundheitssystem, was alles bisher ziemlich gut funktionierte.
Im Namen des Marschs zu dem, was Olaf Scholz „den föderalen europäischen Staat“ nennt, und was der französische Minister Bruno Le Maire brutaler als „europäisches Imperium“, oder europäisches Reich bezeichnet.
Macron zerstört die unteilbare, von der jakobinischen Revolution ererbte französische Republik. Bis zu unsrer französischen Sprache, die in verfassungswidriger Weise dem „All-Englisch“ der neuen“ transatlantischen Ordnung“ geopfert wird.
Deshalb wirbt unsere PRCF, internationalistisch aber auch patriotisch (im Französischen bedeutet dieses von der französischen Revolution ererbte Wort nicht dasselbe wie das Wort „nationalitisch“) für einen fortschrittlichen FREXIT , das heißt für einen Austritt nach links aus E.U. und NATO. Ja, man muss diese todbringende und kriegerische euro-atlantische Konstruktion brechen, um in unserem Land den Weg zu einer zweiten französischen Revolution zu öffnen: einer sozialistischen Revolution, verbunden mit dem einzigen Europa, das in unseren Augen wertvoll ist, dem der Volkskämpfe für den Sozialismus und für einen neuen roten Frühling der Völker!
Ihr seid das demokratische Deutschland, das wir lieben und bewundern.
Liebe Genossen, wenn er auf den Grundlagen der proletarischen und antifaschistischen Klasse aufgebaut ist, ist der Volks Patriotismus keineswegs ein Feind des proletarischen Internationalismus; sondern nur der des kapitalistischen Kosmopolitismus und seines Verbündeten, des rassistischen Nationalismus.
Ja, wir sind für die Souveränität aller Völker, natürlich auch der, die der französische dekadente Imperialismus noch unterdrückt.
Und wie dürfen nicht den amerikanischen Imperialismus mit der Arbeiterklasse und mit der fortschrittlichen Jugend jenes Landes gleichsetzen, dem Volk, das immer gewalttätiger und explosiver wird, wir werden niemals das deutsche Arbeitervolk mit „den Deutschen Imperialismus“ gleichsetzen, vor allem nicht das deutsche Proletariat und die deutschen Kommunisten, die wir allein 1993 in Frankreich verteidigt haben zur Zeit des Honecker-Prozesses, als unter Merkel und Schäuble mit Hilfe Sarkozys das griechische Volk und die sogenannten PIGS, das heisst „Schweine“ Portugal, Italien, Griechenland und Spanien 2008 „erstickt“ /unterdrückt wurden.
Schon eure bewundernswerte Clara Zetkin hat heimlich bereits 1920 auf dem Kongress von Tours die Exekutive der kommunistischen Internationale vertreten, wo die kommunistische Partei Frankreichs gegründet wurde. Unser Genosse Pierre Pranchère, heute stellvertretender Präsident des PRCF, der der Widerstandsbewegung von Corrèze mit 15 Jahren beigetreten war, kämpfte an der Seite von deutschen Antifaschisten gegen die Nazis in Frankreich, wie auch der edle Genosse Gerhard Leo. Ebenso Leon Landini, Präsident des PRCF und ehemaliger Offizier der Francs-Tireurs und Partisanen der Main-d’oeuvre immigrée, einer anderen Kampfgruppe , heimlich gegründet vom PRCF. Er hat das Andenken an Norbert Kugler immer in Ehren gehalten, des deutschen Kommunisten, der mitgeholfen hat, die Stadtguerilla-Formationen der „FTP-MOI“ unter der Besatzung zu gründen. Der Missak Manouchian, armenischer Einwanderer und Widerstandshel der französischen Armee schrieb in einer Notiz an seine Frau, bevor er erschossen wurde: “Mélinée, ich sterbe ohne Hass in mir gegen das deutsche Volk.“ Unser unsterblicher Jean-Pierre Timbaud, genannt Tintin, der junge kommunistische Sekretär der Metall Gewerkschaft CGT fiel, indem er den Schützen entgegenschrie: „Es lebe die deutsche kommunistische Partei!“
So ist unsere internationalistische Verbindung, die auf die französische Revolution zurückgeht und die Immanuel Kant, Heinrich Heine und Ludwig van Beethoven unterstützten, sowie die Pariser Commüne, die euer grosse Wilhelm Liebknecht gegen den Reichskanzler Otto von Bismarck verteidigte, unauflöslich!
Ihr Genossen, die Nachkommen Thälmanns, seid die Erben des Deutschlands, das wir lieben ; das des Bauernkrieges und des ersten Kommunisten Europas Thomas Müntzer, das der Aufklärung von Lessing, von Hegel, dem Schöpfer der modernen Dialektik, das der großen Gelehrten, der Komponisten und der fortschrittlichen Philosophen; natürlich das von Marx und Engels, das der zwei L, das der Gründer des Spartakusbundes, das von Honecker, der mit erhobener Faust die russische Botschaft in Berlin verließ, das von Brecht, von Anna Seghers und der vierzig Jahre eines ersten sozialistischen Versuchs auf deutschem Boden.
Ja, wir lieben auch eure Sprache, die nicht weniger bedroht ist, als die unsrige! Und wir werden zusammen mit euch, wenn der Tag gekommen ist, ein gar anderes Europa der Völker gründen, das der Gegenpol zu dieser Vasallen-E.U. sein wird, die zu Krieg und Faschisierung führt, wie die schwarzen Wolke zum Gewitter führen.
PERORAISON
Ja, es ist Thälmann, dem wir heute die Ehrung der französischen Internationalisten entgegenbringen, und mit dem wir immer sagen:
„Vorwärts und nie vergessen die Solidarität!“
So, vorwärts, Genossinnen und Genossen, wie Fidel sagte
“Socialismo o morir, venceremos!“,
und wie unser Maximilien Robespierre sprach: Liberté, égalité, fraternité“ für alle Völker!
Und mehr denn je, wie die Jungen der FDJ und der JRCF:
„Rot ist der Frieden…
und rot die Zukunft!“