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Par Floréal – le 14 février 2025 – N’était le désastre humain que constitue une guerre de trois ans – sans compter la guerre dans le Donbass depuis 2014 – entre deux peuples qui ne faisaient qu’un à l’époque soviétique, la manière dont les dirigeants européens accueillent les conversations entre Trump et Poutine paraîtrait presque cocasse. Quoi ? Voilà des gens qui, de Macron à Scholz en passant par Ursula von der Leyen se sont couchés devant l’Oncle Sam et ont tout fait pour servir ses desseins antirusses au détriment de leur propre sécurité ! Et voici que, pour tout remerciement, le butor politique qui tient désormais lieu d’Imperator du bloc euro-atlantique les somme de retourner à la niche la queue entre les jambes, et avec eux et par la même occasion, leur caniche favori, un certain Volodimir…
Voilà qui certes n’est pas très « gentil » ! Mais que voulez-vous : la gentillesse n’est pas dans les gènes des impérialistes, sauf dans les périodes où ces gangsters s’entendent entre eux pour matraquer d’ex-Sovietiques, des Cubains, des Palestiniens, des Coréens, des Africains ou des Amérindiens…
Que de futures négociations sur l’Ukraine puissent se dérouler… sans les représentants officiels de ces pays devenus des carpettes de l’Occident, cela montre à l’évidence que MM. Poutine et Trump ne sont pas de francs amis de la démocratie, ce qui n’a rien de surprenant. Que les dirigeants de l’UE détruite dans ses approvisionnements et ses exportations par l’Oncle Sam viennent maintenant pleurnicher sur la maltraitance dont ils sont l’objet, cela montre juste que nous, travailleurs de France et d’Europe, n’avons que faire de soutenir l’hégémonisme états-unien, le régime pronazi ukrainien ou les cocus mécontents de Bruxelles, Berlin et Paris.