La CGT Cheminots dans un rapport que publie www.initiative-communiste.fr fait le point sur la guerre contre le rail lancée par l’Union Européenne pour toujours plus de privatisations, et toujours plus de pollution.
Comme le souligne les députés PCF et LFI à l’Assemblée Nationale, si le texte de la loi Borne transcrivant les directives européennes du 4e paquet ferroviaire n’a que le mot concurrence et marché à tous les paragraphes, les termes pollution, transition écologique, réchauffement climatique, gaz à effet de serre ou transports propres sont eux totalement absents d’un projet qui prévoit de renvoyer la France à son état d’avant-guerre. Faut-il rappeler que la réforme violemment imposée par le régime Macron n’est ni plus ni moins que renvoyer les chemins de fer à la situation des années 1920 !
Pour gagner la bataille du rail, il est impératif de refuser les directives européennes, directives européennes qui sont les mêmes pour tous les secteurs (éducation, énergie avec la privatisation tout juste décidée des barrages !, santé, etc…). Et donc tous ensemble de briser les chaînes de l’Union Européenne. Dans la manifestation Stop Macron le 14 avril dernier à Marseille, les militants du PRCF l’ont expliqué par un slogan très simple et très bien accueilli : pour sauver le service public, vite vite vite le Frexit !
Pour une vraie transition écologique dans les transports, une issue : le socialisme !
Si la situation dans les pays de l’Ouest de l’Europe est déjà éloquente, celle des pays ex-socialistes de l’Est du continent l’est encore davantage : la contre-révolution s’y est traduite par un effondrement du trafic ferroviaire (principalement au profit du trafic routier) ! À méditer par tous les défenseurs de l’environnement : pour une véritable réorientation écologique des transports, il est vital de reporter massivement le trafic routier sur voie ferrée. Cela est absolument incompatible avec les directives de l’Union Européenne, destructrice des services publics. Mais cela est tout à fait possible : il faut prendre à rebours ces politiques et revenir à un maillage dense du territoire par des trains fréquents et bon marché, comme cela existait à l’époque du socialisme en Europe de l’Est. Honte aux faux écologistes tel Cohn-Bendit, anti-communiste professionnel et soutien déclaré de Macron, serviteur zélé des « lobbies » routiers et assassin du rail !