Chacun se souvient du diktat (en anglais bien sûr !) de la commission européenne envoyé à la France au mois d’octobre, retoquant le budget au nom du sauvetage de leur MAUDIT EURO et du « remboursement » aux banques de la pseudo-dette souveraine : exigeant, avec l’appui des collabos du gouvernement « français », c’est en fait
- La mort des services publics, de la Sécu et de la protection sociale à la française
- La fin du Code du travail à l’instar de ce qui s’est fait en Allemagne et que le faux « démocrate » Renzi veut imposer en Italie
Et bien la Commission Européenne continue d’imposer l’austérité à notre pays, comme elle l’impose à l’ensemble des travailleurs de l’Union Européenne.
Selon le très bien informé et très patronal journal challenge, la Commission Européenne vient d’envoyer un nouveau courrier au ministère de l’économie exigeant de doubler l’effort d’austérité pour réduire le « déficit ». Pourtant dans le même temps, la Banque Central Européenne pour alimenter les banques vient de décider d’acheter pour 60 milliards d’euros par mois jusqu’en septembre 2016. 60 milliards, c’est le déficit de l’état, 3 fois le déficit primaire. Démontrant au passage qu’une banque centrale au service des travailleurs permettrait tout à la fois de stopper la spéculation et d’investir pour produire en France au service des travailleurs et supprimer le chomage.
Pierre moscovici, ancien ministre PS de l’économie de François hollande écrit donc que des mesures supplémentaires seront nécessaires pour combler cet écart » et réclamant de « fournir des efforts » « des efforts soient fournis », « autour de cela et des réformes structurelles qui restent à approfondir et développer dans le temps que nous allons continuer à discuter ».
En clair l’UE du capital et son funeste euro contraigne le pays à de nouvelles baisses de salaires, de nouvelles casse du droit des travailleurs, de nouvelles coupes dans les services publics et de nouvelles privatisations.
plus que jamais, pour s’en sortir, il faut sortir de l’UE, de l’euro, de l’OTAN et du capitalisme.