l’UE la main dans le sac pour la retraite des morts – par Georges Gastaud
La fausse gauche politico-syndicale qui ménage l’UE et ses juteux appendices bureaucratiques (PS européen, Parti de la gauche européenne, Confédération européenne des syndicats et autres courroies de transmission de Bruxelles et Berlin) a beau cacher tant qu’elle peut l’origine et l’orchestration européennes des attaques antisociales, nous sommes curieux de savoir comment elle s’y prendra pour dénier les informations contenues dans le document reproduit ci-dessous… Sophistes de l’Europe sociale à vos claviers !
Comment feront également les étranges communistes qui tout à la fois déclarent que rien ne peut changer en restant dans l’UE et qui prétendent que, néanmoins, il ne faut surtout pas lutter pour un frexit progressiste ciblant le coeur de stratégie de la grande bourgeoisie française : la « construction euro-atlantique » qui démolit pierre par pierre tout ce qu’avaient bâti les travailleurs et les communistes de notre pays: retraites solidaires, Sécu, statuts, nationalisations industrielles, code du travail, etc.
Bon courage aux escamoteurs professionnels roses, jaunes et bleus !
Georges Gastaud
L’UE recommande le passage de la retraite à 70 ans, tandis que dans le semestre européen elle impose à la France l’ignoble réforme des retraites exécutée par Macron
C’est l’un des euro député belge Marc Botenga qui a lancé l’alerte. Dans la suite d’une grande sauterie entre « partenaire sociaux » de l’Union Européenne, voyant la commission européenne réunir ses stipendiés de la confédération européenne des syndicats. Un organisme actuellement présidé par Laurent Berger (CFDT) auquel adhére et s’inféode la CGT de Philippe Martinez. Un organisme dont l’ancien président vient d’être pris la main dans le sac dans l’affaire des valises de billets de banques du Qatar retrouvées aux parlements européens.
En réalité lors de ce sommet, les 27 se sont mis d’accords sur de nouveaux objectifs de faire reculer les droits des travailleurs. Avec par exemple un objectif d’un taux d’emplois de 78%. Loin du plein emploi, et sans aucune garantie sur la qualité de l’emploi.
Marc Botenga souligne : « On a un sommet social et on nous demande presque de nous réjouir du fait qu’il y a un sommet social et que donc on parle social. Mais quand on regarde les mots, j’invite tout le monde à lire la déclaration du sommet, c’est vide ! ».
« On est en train de détruire concrètement des acquis sociaux »
L’eurodéputé ne décolère pas et dénonce même une Union européenne destructrice sur le terrain du social. « Tandis qu’on fait face à ce qui pourrait être la plus grande crise sociale de la décennie. Et là ce sont les mêmes recettes, il n’y a aucune rupture avec le passé. Au contraire on évoque même le semestre européen, qui est utilisé actuellement, pour détruire certains acquis sociaux comme par exemple le système des retraites où on nous dit qu’il faut travailler plus longtemps. La Commission européenne dans un rapport propose de porter l’âge du départ à la retraite à 70 ans, 72 ans notamment en Lituanie, alors que l’espérance de vie en Lituanie est de 71, 5 ans. On est en train de détruire concrètement des acquis et face à cela on a un sommet qui énonce des grands principes qu’on peut partager ou pas, mais qui ancre surtout dans les consciences l’austérité. »