Écologie, bio et santé sont incompatibles avec l’Union Européenne dont le but c’est le profit maximal des multinationales. On l’avait déjà remarqué avec la protection accordée au glyphosate. Un autre exemple le confirme avec un nouvel accord commercial ratifié début juin entre la Commission européenne et Washington pour augmenter les importations de bœuf américain dans l’Union Européenne.
Voilà donc pour ce qui est un des premiers résultats des dernières « élections » européennes. Les masques tombent d’autant plus vite que cette élection n’est qu’une farce, la Commission européenne ayant toute autorité pour négocier et ratifier les accords commerciaux de libre-échange, le Parlement n’étant qu’une chambre d’enregistrement pour donner une apparence démocratique à une institution supranationale, l’Union Européenne, qui ne l’est pas du tout.
Les agriculteurs premières victimes
Déjà victimes des importations massives de soja en direction du vieux continent, ce sont les éleveurs et notamment les éleveurs de France qui témoignent régulièrement de leur désespoir devant l’effondrement de leurs revenus, qui sont les premières victimes de l’Union Européenne. La Commission européenne vient en effet de ratifier un accord pour l’importation de 35 000 tonnes de bœuf américain sur le contingent de 45000 tonnes d’importations autorisé, ce qui représente tout de même près de 6% des 6.5 millions de tonnes de viande de bœuf produites dans l’Union Européenne. De quoi accroître la pression sur les prix payés aux producteurs.
Le but de la manœuvre de l’UE est de faire grimper la part des USA dans les importations de bœuf, au détriment notamment de l’Amérique du sud ou encore de l’Australie. L’UE, c’est l’indépendance face aux USA disent certains qui prétendent que c’est le seul moyen pour les pays européens de faire entendre leurs intérêts. La preuve que non.
Le marché passé par Bruxelles vise en réalité à sacrifier les éleveurs – et les principaux se trouvent en France et en Irlande pour ce qui concerne le bœuf – dans un accord commercial préservant notamment les exportations automobiles – essentiellement allemandes – menacées par Trump.
La porte ouverte vers le boeuf aux hormones, un non sens écologique
Cette décision de la Commission européenne est un non sens écologique : mais pourquoi donc faire venir de la viande de bœuf d’outre- atlantique alors que la production est suffisante en Europe ?
C’est également une porte ouverte dangereuse pour la santé des consommateurs : on ne connaît que trop les méthodes de production de l’agro-industrie américaine. Antibiotiques, hormones… tout est bon pour maximiser le profit !
En matière d’agriculture aussi, le Frexit est une nécessité plus qu’urgente !
JBC pour www.initiative-communiste.Fr
Les politiques nous traitent comme des cobayes.
Je mange de moins en moins de viande et celle une je mange provient de producteurs près de chez moi.
l’union Européenne est a la botte de la dictature de Trump et la bassesse de nos gouvernants
Pour ma part je ne mange que de la viande bretonne que je me fais livré ‘une foi par mois