Pour viser les suffrages des électeurs, le banquier Macron avait été présenté par les communicants des médias des milliardaires comme un nouveau monde en marche. En à peine quelques mois, il fait la démonstration qu’il n’est qu’un énième représentant de ce vieux monde rance de la classe capitaliste prête à tout et en particulier la destruction du pays pour gonfler ses profits. Un petit banquier, zélé serviteur du grand patronat, qui comme ses prédécesseurs n’a pour programme que de détruire la France des travailleurs en exécutant les ordres de la Commission Européenne et en poussant les feux de la construction de cette Union Européenne construite par et pour la classe capitaliste pour diviser les peuples et renforcer la dictature du Capital.
Macron, c’est la perpétuation du régime ancien, pour ne pas dire l’ancien régime. Macron c’est la casse de la France du Conseil National de la Résistance, du Front Populaire, de mai 1968 par la désintégration au sein de l’Union Européenne du Capital, par la soumission à l’Euro et son austérité.
Macron, c’est cette classe capitaliste qui pour casser les droits conquis par les travailleurs de France dans leurs luttes de la Révolution à la Résistance est toujours prête à liquider le pays pour gonfler ses profits.
Macron, vassal de l’AXE USA-UE-OTAN rend hommage au collabo Pétain
Pris de panique devant la colère populaire qui monte et qui, faute de perspective de changement révolutionnaire, prend des formes « a-politiques » explosives, Macron et son gouvernement aux ordres du MEDEF et de l’UE multiplient les signes d’affolement : après la dénonciation par Macron dans un summum d’hypocrisie de « l’Europe ultra-libérale » dont il applique servilement toutes les directives, voilà aujourd’hui l’hommage à Pétain prévu pour le 11 novembre aux Invalides.
Cette œillade appuyée à l’extrême-droite de la part d’un président qui par ailleurs ne cache pas sa sympathie pour la monarchie ne doit pas nous étonner.
Il s’inscrit dans l’évolution pourrissante du capitalisme en crise pour qui l’ « excès de démocratie » est un danger et qui cherche par tous les moyens à priver les peuples de l’espace politique de leur souveraineté, l’UE étant dans ce domaine l’axe stratégique du capital européen : affaiblissement du pouvoir législatif, confiscation des politiques monétaires et budgétaires par l’UE, surveillance généralisée et répression des tous les mouvements de contestation et complicité avec les mouvements d’extrême-droite pour dévoyer la colère populaire et au besoin les porte au pouvoir comme en Autriche, en Pologne ou en Italie (sans même parler du Brésil !).
Pétain, grande Europe et militarisme
Macron clame que la période sent les années 1930. Il est bien placé pour le dire puisqu’il y participe. Dans les derniers jours, les annonces et provocations de Macron se sont succédées : coup de menton belliqueux pour réclamer ni plus ni moins qu’une armée européenne pour attaquer la Russie. Un projet qui s’inscrit dans la cadre de la « construction européenne » faite en effaçant la France, ou plus exactement la France des travailleurs : ses conquêtes sociales, ses services publics privatisés à coups de directives européennes, ses droits démocratiques balayés pour faire droit là encore aux ordres d’une Union Européenne qui supprime les souverainetés populaires bases premières de la démocratie. Et donc, dans la lignée, célébration de Pétain.
De quoi Macron et Pétain sont-ils le nom commun ? De ce pouvoir de la classe dominante, qui en France de 1792 à 1938 en passant par 1870 a toujours fait le choix de ses privilèges, de ses profits et d’écraser pour ce faire, y compris par une collaboration active, le peuple Français. Pour leurs profits, ils sont prêts à détruire le pays. Et pour effacer les acquis sociaux à dissoudre la France. Dans le bain d’acide de la collaboration du régime de Vichy avec Pétain, ou de la construction de l’Union Européenne du Capital, dont Macron est un zélé collaborateur.
Macron, vassal de Trump et Merkel, asservit la France, y compris sur le plan militaire à l’OTAN et à l’Allemagne. Allant même jusqu’à proposer de donner le siège au conseil de sécurité de l’ONU de la France à l’Allemagne en le confiant à l’Union Européenne, et à confier également la force de dissuasion nucléaire à l’Allemagne.
Que Macron célèbre Pétain n’est donc pas une surprise.
Macron, un des noms de l’euro-fascisation
De fait, le pourrissement du capitalisme et les politiques anti-populaires imposées pour assurer sa survie et les profits des grands groupes capitalistes qui détiennent le véritable pouvoir ne peut que déboucher sur un processus de fascisation déjà en cours préparant la possibilité de l’arrivée du fascisme au pouvoir. Ce processus en vigueur et encouragé par toute l’UE qui s’accommode parfaitement des néo-nazis au pouvoir en Ukraine, des manifestations SS dans les pays baltes, de l’interdiction du Parti communiste en Pologne, n’épargne pas la France et le honteux hommage à Pétain, « boucher de Verdun » et collaborateur en chef, en est un nouvel exemple.
Dès la présidentielle, nous alertions avec force pour mobiliser contre la fascisation, expliquant que Macron n’était pas un barrage contre elle, bien au contraire.
L’heure doit être à la réaction, à l’action, pour que la colère populaire puisse trouver des réponses de progrès écologique, social, démocratique, des réponses de classe et de masse pour porter l’intérêt de la classe des travailleurs et faire tomber la dictature de la classe capitaliste, de ses banques, de ses multinationales et de leurs armes d’exploitation massive que sont l’UE, l’euro et l’OTAN.
Militants franchement communistes et républicains, nous invitons tous les démocrates à réagir contre la fascisation galopante de ce régime thatchérien, atlantiste et euro aligné.
Pour commencer, en rejoignant la mobilisation pour la paix, contre les guerres impérialistes, lors de la manifestation du 11 novembre 2018, à Paris, à 14h place de la République.
Entierement d’accord avec ce texte. La droite est l’antichambre du facisme.