2 juillet 2015, Paris place de la Bastille, manifestation de soutien au peuple grec
NON, « OXI », A L’EURO-AUSTÉRITÉ, SOLIDARITÉ AVEC LES TRAVAILLEURS GRECS !
Mais NON AUSSI au CAPITALISME et à sa dictatoriale UE ATLANTIQUE !
Pour briser toute tentative de résistance populaire en Europe, la Troïka (FMI, UE, BCE) tente à nouveau d’humilier le peuple grec.
Dans les formes qu’il s’est choisies, et même si A. Tsipras a promis l’impossible en prétendant refuser l’austérité dans le cadre de l’euro et de la dictature euro-atlantique, le peuple grec a manifesté de cent façons sa volonté d’en finir avec l’humiliation nationale et avec la régression sociale. Mais dans l’U.E. dictatoriale , toute velléité d’indépendance nationale ou de progrès social est forclose, et a fortiori, toute aspiration des peuples à marcher vers le socialisme : l’article VI de Maastricht et les traités européens ultérieurs, précise en effet que « l’UE est une économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » : cela verrouille la « construction » européenne au profit des transnationales chapeautées par l’OTAN, par l’Axe Washington-Berlin et par la future « Union transatlantique ». Comme l’a dit Juncker, approuvé par le Monde, « il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ».
C’est pourquoi nous devons soutenir l’aspiration du peuple grec à REFUSER catégoriquement, dans les luttes et lors du référendum imminent, les diktats de la Troïka qui vise à tiers-mondiser la Grèce.
Constatons aussi que les concessions faites par Tsipras pour rester à toute force dans l’euro et l’UE, ces deux broyeurs de peuples, n’ont servi à rien. L’U.E. refuse tout compromis car cette dictature supranationale du grand capital a été conçue de A à Z pour écraser les peuples souverains et le mouvement ouvrier. Rappelons la manière dont a été traité le Non français à la constitution européenne : Sarko et Hollande ont bafoué notre Non en imposant le Traité de Lisbonne et le Traité de gouvernance budgétaire : c’est désormais la B.C.E. et Merkel qui décident du budget français !
C’est pourquoi le PRCF est à l’unisson des partis communistes et progressistes qui, du Portugal à la Grèce, REJETTENT l’euro, l’UE et l’OTAN dans la perspective d’une rupture avec le capitalisme. Et le PRCF ne se contente pas de parler : il a participé le 30 mai dernier à Paris à un meeting à proximité du Palais-Bourbon pour appeler la France à SORTIR de l’euro, de l’UE et de l’OTAN sur des bases progressistes et anticapitalistes.
Non seulement, cette opposition progressiste frontale à l’UE atlantique ne fait pas le jeu du FN, mais c’est à l’inverse la position « euro-constructive » qui rabat sur le FN qui peut ainsi brandir mensongèrement le drapeau de l’indépendance nationale et de la sortie de l’euro*. Ménager l’euro et l’U.E., c’est abandonner au FN les couches populaires. Rappelons que 81% des ouvriers avaient voté NON à l’euro-constitution. Continuer à prétendre, comme le font hélas le Front de gauche et les syndicats affiliées à la Confédération Européenne des Syndicats , que l’U.E. atlantique peut devenir « sociale et démocratique » alors qu’elle soutient les néonazis belliqueux au pouvoir à Kiev, c’est DÉSARMER les luttes sociales.
C’est pourquoi le PRCF appelle à construire un Front Antifasciste, Patriotique et Populaire pour sortir la France de l’UE atlantique, actualiser les principes du Conseil National de la Résistance, porter à la fois le drapeau rouge internationaliste et le drapeau tricolore de la Révolution française, créer les conditions d’un affrontement de classes national et international avec l’UE qui, à l’initiative du monde du travail, déboucherait sur la question du socialisme pour la France.
Les amis français de la Grèce populaire doivent donc se souvenir du mot du communiste allemand Karl Liebknecht en 1914 : « l’ennemi principal est dans ton propre pays ». Faisons confiance au peuple grec et à son P.C. pour trouver les voies du refus de masse de la Troïka et des compromissions. Mais nous sommes en France, dans un pays impérialiste où les maastrichtiens Sarko et Hollande appuient les Banques pour ÉCRASER la Grèce et mener des guerres néocoloniales en Libye, au Mali et au Proche-Orient. Et ces mêmes gouvernants qui guerroient à l’extérieur détruisent aussi NOTRE PAYS et ses conquêtes sociales. C’est donc à la fois par patriotisme et par solidarité avec les travailleurs grecs, bulgares, portugais, espagnols, allemands, que nous devons appeler ICI le peuple français à sortir de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme en faisant voler en éclats la dictature euro-atlantique.
N’attendons pas que les Grecs fassent le boulot à notre place : si la France sortait de l’UE atlantique par la voie progressiste, cela ouvrirait une crise politique salutaire de portée continentale. Dans les mots mais dans les ACTES, serait alors posée la question de la révolution socialiste en France et en Europe. Et, comme le disait Lénine, « on ne peut avancer d’un seul pas si l’on craint de marcher au socialisme ».
Pour que monte cette exigence, rejoignez le PRCF et les JRCF, lisez Initiative communiste, visitez le site www.initiative-communiste.fr !
POLE DE RENAISSANCE COMMUNISTE EN FRANCE (PRCF)
PRCF tract grèce 2 juillet 2015
Manifestation de soutien au peuple grec jeudi 2 juillet à 18h30
Les Unions régionales CGT – FO – FSU et Solidaires appellent à participer à la manifestation
de soutien au peuple grec et au respect de sa souveraineté le jeudi 2 juillet à 18h30.
La Grèce est aujourd’hui dans une situation catastrophique, parce qu’elle a été un des laboratoires de l’application des politiques d’austérité imposées par le FMI, la Commission Européenne et la Banque centrale.
Vendredi dernier, ces mêmes institutions sont restées intransigeantes dans les négociations : application des politiques néolibérales ou rien. Le gouvernement grec ayant décidé de soumettre le projet d’accord au vote,
l’Eurogroupe a réagi immédiatement en coupant les vivres le 30 juin, qualifiant le référendum grec de » coup de force » et en excluant le ministre grec des finances de la réunion !
Les masques sont tombés. Les dirigeants européens sont prêts à tout, y compris au mépris de l’expression populaire, pour empêcher la mise en place d’autres politiques que celle de l’austérité.
Les forces syndicales qui mènent la lutte contre l’instauration de politiques libérales qui remettent en cause les droits sociaux, détricotent les droits du travail et privilégient la finance au détriment des salarié-es et des privé-es d’emploi, ne peuvent rester passives.
Déjà le 9 avril, lors de la manifestation unitaire CGT- FO-FSU-Solidaires, nous avions installé un calicot géant » d’Athènes à Paris, dans toute l’Europe, non aux politiques d’austérité »
Manifester notre soutien au peuple grec qui s’est clairement prononcé le 25 janvier dernier pour refuser l’étranglement des politiques d’austérité, c’est refuser un nouveau déni de démocratie en Europe après ceux rejetant le vote contre le projet de traité constitutionnel européen en France en Irlande et aux Pays Bas.
Mais c’est aussi vital pour le mouvement syndical qui se bat pour couper le cou aux matraquages idéologiques, sans fondements, laissant entendre qu’il n’y a pas d’autres choix possibles, en France comme partout en Europe.
Respect des choix démocratiques des peuples et refus des politiques d’austérité sont deux mots d’ordre que portent les unions régionales d’Ile de France, CGT -FO – FSU- Solidaires. Elles appellent à participer massivement à cette manifestation.
Paris, le 29 juin 2015
Manifestation de soutien au peuple grec
jeudi 2 juillet 18h30
Place de la Bastille