Les prises de position du PCP pour la sortie de l’euro et de l’UE sont pour le PRCF une confirmation et un encouragement.
Confirmation que les positions du PRCF étaient à l’avant-garde et que les authentiques marxistes-léninistes se retrouvent sur ces positions.
Encouragement car le prestige du grand PCP ne peut qu’aider à ouvrir définitivement les yeux des hésitants et à démontrer qu’une ligne « patriotique et de gauche », appuyée sur les 4 sorties de l’euro,de l’UE,de l’OTAN et la sortie du capitalisme en créant les conditions du socialisme, est le chemin, la perspective politique qui nous permettra de renouer avec l’offensive et la victoire.
Le PRCF est membre,au coté d’une trentaine de partis communistes d’Europe, de L‘Initiative appelant à la rupture avec l’Union Européenne du capital.
Le Parti communiste portugais propose à l’Assemblée la « sortie de l’Euro et la nationalisation des banques »
Source et traduction http://www.solidarite-
internationale-pcf.fr/ Les communistes portugais ne se posent plus la question de la sortie de l’euro, mais de comment la préparer. Ils ne se font d’illusions ni sur l’Euro, ni sur le rôle du parlement : y proposer la sortie de l’Euro, c’est une tribune pour les idées communistes, l’occasion de démasquer les faux amis du peuple portugais. A gauche aussi.
Critique depuis sa création d’une monnaie unique perçue justement comme outil d’imposition au Portugal de la casse des acquis démocratiques et sociaux, de paupérisation du peuple portugais, le PCP a longtemps été sceptique sur la faisabilité de la sortie de l’euro.
« Sortir de l’Euro » : une position progressivement adoptée par le PCP
C’était avant. En décembre 2012, au dernier congrès du PCP, son analyse a été réaffirmée avec force : l’UE n’est pas réformable, comme l’Euro. Depuis, il a organisé plusieurs rencontres avec des économistes du parti ou non pour d’abord poser la question de la sortie de l’euro (mars 2013) puis envisager les conditions de sa sortie (septembre 2014).
En septembre 2014, les trois députés européens du PCP ont officiellement manifesté leur position consistant en une préparation du pays à la sortie de l’Euro, au vu de l’incompatibilité entre le maintien dans l’euro et la concrétisation d’une politique alternative et de gauche.
Ils se sont engagés à porter cette position à Bruxelles, à Strasbourg, au Parlement européen.
Le PCP a franchi une nouvelle étape le mois dernier. Le 15 octobre, le député Paulo Sá a proposé un projet de résolution à l’Assemblée de la République, en trois points : « renégociation de la dette, préparation de la sortie de l’euro et contrôle public des banques ».
Renégocier la dette, sortir de l’euro, nationaliser les banques
Renégocier la dette ? Oui, dans ses « délais, taux et montants » pour Paulo Sá car la « dette devient impayable » et surtout « plus on paye, et plus on doit ». Les intérêts s’élèvent à 7,7 milliards d’euros en 2014, 60 % de plus qu’en 2011. La dette a augmenté de 54 milliards d’euros en 3 ans !
Sortir de l’euro ? Clairement. Il s’agit de « se libérer de la soumission à la monnaie unique, de retrouver sa souveraineté monétaire, que le pays se prépare à cette nouvelle réalité ».
Après avoir rappelé les avantages économiques de la sortie, le député rappelle tout ce qu’a signifié l’Euro pour le Portugal : destruction de l’apparel productif, endettement externe, baisse des salaires, privatisation des entreprises.
« Il est impératif de libérer le Portugal de la contrainte de l’Euro », bien que le député évoque ensuite plusieurs scénarios – dont celui de la dissolution concertée, ou de la sortie unilatérale subie ou voulue -, le pays doit être prêt.
Nationalisation des banques ? Une évidence quand « les banques privées, reconstituées à partir des privatisations du secteur public, ne servent pas les travailleurs, les populations, les entreprises, les producteurs, l’économie nationale et le pays ».
Refuser la proposition du PCP, c’est « défendre un secteur bancaire qui continue à engraisser les profits des actionnaires, des spéculateurs, de quelques familles ».
Le PCP cite le cas des scandales financiers récents, dont celui de la Banque Espirito Santo, renflouée à coups de milliards par l’Etat portugais !
Une bombe dans l’hémicycle rejetée par la droite et le PS
Ce projet de résolution a été reçu comme une bombe dans l’hémicycle. Il a rencontré l’hostilité de la majorité de l’Assemblée, alors qu’il bénéficie du soutien de la majorité du peuple portugais.
Tel est la mission que le PCP confie à ses parlementaires. Point de « crétinisme parlementaire », d’illusion sur le fait de « pouvoir peser à gauche ». Le Parlement est une tribune pour déclarer la guerre au consensus dominant, l’occasion de révéler la contradiction entre les partis défendant le système et la volonté du peuple.
Sans surprise, on a retrouvé un vote unanime de la « troika », donc de la droite représentée par le PSD (Parti social-démocrate), le CDS (Centre démocratique et social), de la « gauche » incarnée par le Parti socialiste. Un vote contre les trois propositions, donc pour le maintien dans l’euro et des banques privées.
Le Bloc de gauche refuse de voter la sortie de l’Euro !
Plus éclairant, le vote du Bloc de gauche – soutenu par le PGE (Parti de la gauche européenne) – qui a voté la proposition du PCP sur la renégociation de la dette et sur le retour des banques dans le giron public.
Par contre, le Bloc de gauche a refusé de voter le projet de résolution, pourtant prudent, pour « préparer le Portugal à la sortie de l’Euro ». Le Bloc s’est abstenu.
La question européenne est une des questions qui fait le clivage entre le Bloc et le PCP : nom d’une hypothétique « Europe sociale » à inventer. le Bloc de gauche a toujours été un parti pro-européen, défendant l’Euro et l’UE
D’autres questions séparent les deux partis : les alliances avec le PS, fréquentes pour le Bloc au niveau local, possibles au niveau national comme aux dernières présidentielles, où il s’est rallié dès le premier tour derrière le candidat PS !
Ou encore la question de classe, secondaire pour le Bloc de gauchequi mise plus sur les questions sociétales, tandis que le PCP – avec le syndicat CGTP, dirigé par un responsable communiste – met la priorité sur la lutte de classes, contre la politique anti-sociale du pouvoir.
Les communistes à 13 %, le Bloc à 4 % : la clarté paye !
Les Portugais ont fait leur choix. Longtemps au coude-à-coude dans les sondages, les urnes, depuis deux ans, c’est la Grande divergence en pleine crise de l’euro et de l’UE : en 2009 le Bloc et le PCP étaient au même niveau aux européennes, avec 11 % des voix.
En 2014, le PCP a réalisé son meilleur score depuis 20 ans, avec 13 % des voix. Le Bloc s’est lui écroulé, victime de ses propres contradictions sur l’euro dont il refuse d’envisager la sortie. Avec 4,5 % des voix, c’est son existence même qui est menacée.
Voilà de quoi nous inspirer. Combien de temps encore avant de se rallier à cette position de bon sens, correspondant à notre identité de communiste tout comme aux nécessités du moment ? Le PCP l’a compris, sa ligne paye et elle est utile au peuple portugais dans sa lutte quotidienne.
Très bonne initiative du PCP, ils sont dans le sens de l’histoire pour sortir de la surexploitation capitaliste au niveau européen, malheureusement le PGE a encore du chemin à parcourir pour en arriver là.
bon jour
Je serait content quand le PCP rejoindre l' »Iniciative comuniste ». Votre espoir est infundée quant à la position do PCP en respect à la sortie de la UE et aussi de la NATO. Les positions reformistes sur une autre europe des ouvriers et pas l ábandon de la UE, et de la dissolution de la otan au inves de la sortie de portugal liquident les espoirs sur la justesse des trois positions politiques balardées par le PCP: renegotiation de la dette (pas sa refuse total) sortie de l’euro( mais pas la sortie de la UE) et nationalisation de la banque( ce que les banquiers necessitent déjat pour que leurs banques ne s’effondre).
En effect la proposition des trois objectifs élus sonnent bien aux oreilles mais sans la sortie de la UE et OTAN ne son pas realizables, ces propositions a mi chemin cachent lópportunisme politique d’ètre bien avec les bases comunistes du parti et être acceptée par la societée comme un collaborateur entre classes sociales.
1- La renegotiation da la dette se peut faire à chaque nouvelle emotion de dette publique avec les conditions vantageuses pous remplacer láncienne, il ne faut pas chercher l ímprudent qui a disponobilisée lárgent et lui dire ici nous sommes le PCP et nous payerons seulement ce que nous pensions que c’est propre de la dette. Jamais personne prêterait un cventime de plus. Ça ce n’est pas un probléme dehors la UE, mais sans sortir serait le débacle sans argent pour faire foncioner l’ état.
Le PCP refuse la position de refuser la dette en totalité sortir du capitalisme et contruire le socialisme/comunisme.
2-La sortie de l’euro sans sortir de la UE dans un pays plus pauvre que la france qui survie des importatipons de 80% de ce que l’on mange, implique importer 5 fois ou dix fois plus chére les importations et avoir presque nulle effect sur l´´avantage des exportations inexistants. Ou payer le même et importer 20% de l´´actuelle alimentation et mourir de faim, parce que dans la UE les r´´egles du libre comerce subsiste seulement le euro serait remplac´´ee par le escudo que ne vaut rien.
Pour les capitalistes avec euros serait jolie et sympatique acheter tous ce quils veulent sur portugal avec soldes de 80% ou plus. Le PCP est tr´´es sympa pour les eurotennants pour acheter portugal comme on veut.
3- Toute la banque est insolvent, s´´il vous plâit monsieur PCP sauve nous avec le bail-out nationalisant la banque et payant nos deficits, ne tardent plus parce que depuis quelques mois il n’y a rien pour nationalizer. Si avant le declenchement de la crise finale du capitalisme en octobre de 2008 serait possible reivindiquer la nationalization de la banque, avec le capitalisme en fonctionant, des 2008 personne ne sait que faire avec la banque insolvent.
La justesse de ces trois objectifs serait pas rigoler avec le peuple si on les condensait dans une seule proposte que englobe tous les trois et quelques en plus: sortie de UE et OTAN. Avec la sortie de UE c’est fini l’euro la dette et les instruments economiques seront dans les mains du neuf systeme politique, le socialisme. Le probl´´eme c’est le capitalisme, et les comunistes advogent sa superation par le socialisme/comunisme, et si les reformistes se contentente comme le PCF de ameillorier le capitalisme de face humaine distributif, les comunistes marxistes leninistes defendent que seulement le chemin revolutionaire peut changer le capitalisme en comunisme.
On est livre d´´opter par le chemin choisi, mais on ne peut pas être les deux choeses en même temps, ou reformisme ou revolution, il y a que choisir, il n’y a pas de troisi´´eme chois.
Si la confusion ideologique du PCP derive d’insufisante preparation teorique et de la renonce « a la franche discutions ideologique, pour moi sa sera superable « a condition de que le PCP rejoindre le movement « INITIATIVE », si la direction n’opte pas et se mantien dans positions flateuses, sa signifie que la sortie de l´´euro, la renegotiation de la dette, et la nationalization de la banque (seulement commercielle et pas la banque d´´investement selon le PCP) ne passent pas de sable sur les yeux des comunistes. C’est simple faire la question que le PCP ne repond pas:
La grande question au PCP:
Portugal sortir de l’euro et otan? ou faire tout le type de reformes mais sans sortir de UE et otan?
Ch´´eres cammarades du PRCF ne prenez pas la nuage par Juno, le PCP doit corriger l´´ambiguit´´e oportuniste des derniers ans, d´´es que s´´adopt´´ee la these de la « DEMOCRACIE AVANCEE » selon les inventions de Roger Waldek en Champigny que on conduit le PCF au eurocomunisme et « a la decaracterization ideologique qui a donne naissance ao PRCF. La these du PCP au dernier congres se mantient la democracie avancee, et ça n’a rien a avoir avec la superation du capitalisme par le socialisme/comunisme, mais conduit « a la salvation du capitalisme, comme si ça serait possible, avec une face humaine, en distribuant la richesse par le peuple.
poursuivez vous PRCF le chemin dans « l’Iniciative » que ça c’est l’orgueille pour tous les comunistes, et n’avoir peur d’être petit parti ou mouvement, parce qu’il vaut mieux un comuniste que un million d’oportunistes.
au revoir
pedro martins