Le 23/2, le tribunal de Patras a unanimement jugé innocent le maire de la ville, Kostas Peletidis. Il avait été jugé parce qu’il n’a pas fournit de l’espace aux assassins-nazis de l’Aube dorée pour faire la propagande de leurs vues fascistes et répandre leur poison raciste, aux élections législatives de 2015. Le verdict a été salué avec les applaudissements prolongés et les slogans des milliers de personnes qui ont été réunies devant le palais de justice de Patras.
La poursuite a été engagée contre lui après la plainte déposée par un ancien député de l’ « Aube dorée » nazie, parce que le maire communiste, en implémentant la décision unanime du Conseil municipal, n’a pas facilité l’activité de l’organisation criminelle nazie de l’Aube dorée, faisant son devoir à l’égard du peuple. En effet, dans des conditions où on a le gouvernement de «gauche» de SYRIZA-ANEL, les mécanismes de l’État bourgeois ont pris position contre lui. Après l’intervention des fascistes, ces mécanismes ont soulevé la question de la légalité des décisions du Conseil municipal et du maire.
Kostas Peletidis, immédiatement après le verdict du tribunal, a fait la déclaration suivante aux médias: « Le maire et le Conseil municipal continuent à défendre systématiquement les intérêts du peuple. Nous continuerons à faire notre devoir, nous continuerons à ne pas faciliter l’activité de l’Aube dorée, son idéologie nazie qui est la source de son caractère criminel. Nous continuons avec le peuple et ses organisations, qui ont soutenu les autorités municipales pendant toute cette période, afin d’isoler l’activité d’une formation qui exprime la forme la plus extrême d’exploitation de classe. Conjointement avec notre peuple dans la lutte pour que les familles populaires, qui souffrent des mesures barbares des gouvernements bourgeois jusqu’à nos jours, puissent respirer ». Des représentants des syndicats, des organisations de masse, des maires et des conseillers municipaux de toute la Grèce et des milliers de travailleurs se tenaient à côté du maire communiste.