Après avoir saccagé le code du travail et engagé l’euro-privatisation de la SNCF, Macron exécute à marche forcée la suite de la feuille de route que lui dictent le MEDEF et l’UE: la Fonction publique, le statut des fonctionnaires, les retraites par répartition sont désormais dans le collimateur de Macron/Blanquer. Ce sont bien deux logiques sociopolitiques qui s’affrontent : d’une part celle que mirent en place les ministres communistes de la Libération travaillant dans le cadre républicain du CNR, et d’autre part celle que porte une « construction » européenne entièrement dédiée à la marchandisation de toutes les activités, à l’effacement des acquis sociaux et de l’héritage révolutionnaire du peuple français.
Alors que la popularité de Macron- MEDEF est en chute libre, que les classes populaires d’Europe frondent de plus en plus l’UE du capital, le PRCF appelle les enseignants à s’engager dans une résistance acharnée aux côtés des autres secteurs populaires en lutte.
Avant que tout ait été détruit, il faut qu’émerge une alternative antifasciste, patriotique, patriotique et internationaliste qui passe par la sortie de la France de l’euro, cette austérité continentale faite monnaie, de l’UE, cette prison des peuples dirigée par Berlin, de l’OTAN, cette machine à mondialiser les guerres de l’impérialisme américain et du capitalisme, ce système prédateur qui conduit l’humanité dans le mur. C’est dans cet esprit offensif que, repoussant le mensonge de l' »Europe sociale », le Prcf appelle à boycotter la prochaine élection du « parlement européen », dont le seul enjeu, à défaut de changer quoi que ce soit aux orientations néolibérales et fascisantes de l’ UE, est de valider le « saut fédéral européen » (« souveraineté européenne « , « défense européenne » subordonnée à l’OTAN et budget européen supervisé par Berlin) par lequel Macron veut porter le coup de grâce à la France indépendante, à ses acquis sociaux et à ce qui subsiste des services publics, Éducation ex-nationale en tête.