Quoiqu’on puisse penser des origines de la guerre russo ukrainienne chacun s’accorde à considérer qu’elle met de façon gravissime la paix en danger et l’avenir même de l’humanité , le PRCF s’est maintes fois exprimé sur cette question de vie et de mort (cf le site d’Initiative Communiste) .
Dans ces conditions toute décision pouvant mettre de l’huile sur le feu de la guerre est criminelle
C’est bien le cas de celle prise par le gouvernement pro fasciste ukrainien en créant une « Légion Internationale »
Avec dit on près de 30 000 volontaires venus de plus de 50 pays, selon le gouvernement ukrainien, cette force est née de l’appel le 27 février dernier de Dmytro Kuleba, ministre des Affaires étrangères de Volodymyr Zelenski chargé de l’intégration européenne et de l’adhésion à l’OTAN qui a annoncé la création d’une « Légion internationale pour la défense du territoire ukrainien », invitant les volontaires à s’inscrire dans les ambassades ukrainiennes de leurs pays respectifs.
Le procédé n’est pas nouveau, déjà de 1918 à 1922 des volontaires tchèques,polonais, roumains, serbes, accompagnaient l’agression contre la jeune Russie Soviétique des puissances impérialistes et les nationalistes ukrainiens de Petlioura ne furent pas les derniers à en être.
Il en fut de même de 1941 à 1945, lors de l’invasion hitlérienne contre l’Union Soviétique au cours de laquelle « s’illustra » la sinistre Légion des Volontaires Français et les nazis ukrainiens sous les ordres du sinistre Bandera (héros du pouvoir profasciste ) qui commirent des crimes épouvantables
Il en fut de même en Corée de 1950 à 1953 où le Bataillon Français mérita les palmes impérialistes.
Toutes ces « légions » sont tombées dans les poubelles de l’Histoire.
Mais aujourd’hui les fascistes ukrainiens et les médias du capital qui les soutiennent ont l’ignominie pour se donner une légitimité d’assimiler leurs « volontaires » animés par la russophobie et l’anticommunisme au souvenir glorieux des Brigades Internationales venues en 1936 soutenir la jeune République Espagnole contre le putsch des fascistes de Franco soutenus par Hitler et Mussolini.
Faut il rappeler à ces faussaires de l’Histoire que les Brigades Internationales furent créées en 1936 à l’initiative de l’Internationale Communiste ?
Le 18 septembre 1936, Maurice Thorez, secrétaire du Parti communiste français proposa au Comité Exécutif de l’IC de procéder au recrutement parmi les ouvriers de tous les pays de volontaires ayant une expérience militaire en vue de combattre en Espagne . Le but était d’aider la République espagnole dans son combat contre les fascistes et d’empêcher un régime allié de Hitler et Mussolini de se fixer sur la frontière sud de la France Comme le proclamait les Brigadistes « en défendant Madrid c’est Paris qu’on défend »
Une délégation de l’IC rencontra le gouvernement espagnol qui accepta et les Brigades internationales furent officiellement créées par un décret du gouvernement espagnol le 22 octobre 1936.
On est bien loin de la dangereuse pantalonnade ukrainienne.
Jusqu’à leur départ d’une Espagne écrasée par la force militaire allemande et trahie par la politique de non intervention des puissances capitalistes, les Brigades furent le fer de lance de l’Armée Républicaine espagnole .
Dès le début de la seconde guerre mondiale dont le but ultime rappelons le était de détruire l’Union Soviétique les Brigadistes furent parmi les premiers à organiser dans leurs pays la Résistance aux envahisseurs nazis et fascistes ils permirent par leurs combats la victoire sur le fascisme et cette victoire durement acquise les premiers à combattre pour une société de progrès et de liberté.
Et ce sont ces héros du peuple antifascistes que des faussaires manipulateurs osent assimiler à des nostalgiques de l’Ukraine « nationale » celle des pogroms et de la misère.
Honte à ces journalistes sans scrupules ! Honte à ceux qui les stipendient !
Il faut répondre à ces faussaires de l’Histoire en gagnant le combat pour la paix en imposant la paix pour les peuples russe et ukrainien.
- Jean-Pierre Hemmen, directeur de publication de la revue Etincelles (PRCF) fils de Jean Hemmen ,Commissaire de Guerre de la 14° B I. Fusillé de la Résistance
Auquel s’associent :
- Léon Landini, ancien officier FTP-MOI, Grand Mutilé de Guerre, président de l’Amicale Carmagnole-Liberté, Médaille de la Résistance, Officier de la Légion d’honneur, décoré par l’URSS pour faits de Résistance, président du PRCF
- Pierre Pranchère, ancien Franc-Tireur et Partisan Français de Corrèze, Combattant volontaire de la Résistance, ancien député et eurodéputé, président de la commission internationale du PRCF
Annie Lacroix-Riz, petite-fille de déporté juif, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université Paris VII – Diderot - Fadi Kassem, agrégé d’histoire, secrétaire national du PRCF
- Georges Gastaud, agrégé de philosophie, fils de Résistant décoré par la France et par la Pologne socialiste
- Gilda Guibert, agrégée d’histoire, rédactrice en chef de la revue « Etincelles »
- Jany Sanfelieu, fille de combattant républicain antifasciste de la Guerre d’Espagne
- Annette Mateu-Casado, fille de combattants républicains antifascistes espagnols
- Rose-Marie Serrano, militante de la mémoire de la Deuxième République espagnole