Nos médias, enfin ceux du grand capital et de ses amis de la fausse gauche type « Nouvel Obs », se pâment d’aise devant l’obtention du prix Nobel d’économie à M. Jean Tirole.
Un mot sur ce « Nobel ». En fait Nobel n’y est pour rien, ce prix, doté d’un million d’euros, a été créé par la Banque de Suède…ce qui en soi en dit long sur l’idéologie qui domine l’attribution de cette récompense.
La revue Alternatives économiques (déjà en juillet 2005 !) pourtant animée par de braves keynésiens inoffensifs parle de « Cette appellation en « prix Nobel d’économie » (qui) relève d’une mystification », en effet le vrai nom du prix est : « prix de la Banque centrale de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel »…Décidément les banques ont un don pour l’escroquerie….
Quant au lauréat du prix cette année, M. Jean Tirole, signalons qu’il est professeur à la « Toulouse School of Economics » (sic) ce qui, outre le comique involontaire, en dit long sur l’idéologie que cet établissement diffuse, sans parler de son mépris pour la langue française et pour la législation linguistique de notre pays. D’ailleurs des étudiants en économie (source : France Culture du 17 octobre, émission La grande table de 13h) ont classé les établissements en fonction de leur capacité à intégrer une vision historique, sociologique et critique à l’enseignement de l’économie : la Toulouse School of Economics est bonne dernière…
Quand à notre génie (anti-)national en économie, une de « ses »trouvailles est de supprimer le CDD et le CDI pour les remplacer par un contrat de travail unique avec une augmentation progressive des droits des salariés en fonction de l’ancienneté : c’est exactement le programme de l’UMP Fillon. On imagine ce qu’il adviendra des salariés qui revendiquent et qui se battent pour leurs droits, leur ancienneté ne fera pas de vieux os… ce sera en fait la précarité généralisée.
D’autant que M Tirole nous dit que sa réforme aurait pour corollaire la suppression d’une bonne partie du droit du travail et des protections juridiques, dont la mise au rencart des prud’hommes vu que, selon lui, « les prud’hommes n’ont ni l’information ni les compétences pour prendre des décisions de gestion à la place des chefs d’entreprise ».
Bref le « prix de la Banque centrale de Suède » est parfaitement mérité. Ajoutons à l’intitulé « Prix de la banque centrale de Suède, de l’UMP et du MEDEF », et les choses seront plus claires.
Antoine Manessis – PRCF -17 octobre
De plus ce monsieur est un menteur ou un incompétent: je l’ai entendu affirmer sur une radio que tous les pays augmentaient l’âge de départ à la retraite. Sauf que la Bolivie a passé celui-ci de 65 ans à 58 et que l’économie de ce pays ne s’en porte pas plus mal avec une diminution importante de la pauvreté et un chômage en baisse à 4%