L’Allemagne a fait €100 Mds de profit sur la crise grecque.
L’Institut de recherche économique privé Leibniz, à but non lucratif, a mené une étude sur les coûts et bénéifice de la crise grecque pour l’Allemagne.
Cette étude met en évidence que le plus gros créancier de la Grèce, l’Allemagne, a réalisé d’énormes profits en bénéficiant de la crise de la dette de la Grèce ces 5 dernières années.
Notamment, l’Allemagne a pu économiser des montants collossaux d’intérêts sur sa propre dette grâce à la baisse des taux sur sa dette souveraine, en raison du repli des investisseurs à mesure de la dégradation des cotations des dettes souveraines des pays du « sud » de l’europe.
Chaque « mauvaises » nouvelles a pousser les investisseurs à se réfugier sur la « zone de sécurité » de l’Allemagne, entrainant la chute des taux d’intéret sur les obligations d’état allemandes. D’après l’étude menée par l’Institut Leibniz, depuis 2010 l’Allemagne a ainsi préservé l’équivalent de 3% de son PIB.
L’institut précise même que ce gains sont supérieurs aux coûts de la crise :
«Ces économies dépassent les coûts de la crise – même si la Grèce venait à faire défaut sur l’ensemble de sa dette»
Les Pays-Bas, les Etats-Unis ou encore la France ont dans une bien moindre mesure profité d’effet similaire
Quand l’équilibre budgétaire de l’Allemagne est obtenu en entretenant la faillite de la Grèce, via l’euro-austérité
Chacun peut entendre les péroraisons belliqueuses et suffisante du ministre des Finances de la RFA, Wolfgang Schäuble, qui bataille pour le remboursement intégral de la dette grecque (On notera que le même est pourtant favorable à la radiation de la dette… ukrainienne !) tout en vantant l’équilibre budgétaire de son propre gouvernement.
L’étude de l’Institut Leibniz montre que cet équilibre budgétaire est notamment obtenu grâce à la crise grecque. Bas les masques, l’Union Européenne apparait pour ce qu’elle est : une construction impérialiste, écrasant les peuples,faisant les poches des travailleurs pour gonfler les profits des capitalistes.
Pour s’en sortir, il faut en sortir ! Brisons les chaînes de l’Union Européene !