Ça y est la procédure de recueil des signatures pour obliger le gouvernement à organiser un referendum d’initiative partagé, conformément à la Constitution, afin d’interdire la privatisation de Aéroport de Paris est lancé. Objectif recueillir en 9 mois 4,7 millions de signatures soutenant la proposition de loi référendaire déposée par 248 députés et sénateurs (sur 925) de tous bords politiques pour «affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris».
Cette loi, c’est la réponse à la privatisation, votée par le Parlement début avril, d’une partie du groupe ADP. Celui-ci réunit Charles-de-Gaulle, Orly, Le Bourget, une dizaine d’aérodromes, des centres commerciaux, une filiale dans la téléphonie (Hub One) et des parts dans le capital de nombreux aéroports internationaux. Cette privatisation résulte des directives européennes libéralisant le « ciel européen », qui ont déjà conduit à la privatisation de Air France, puis des principaux aéroports de province (Nice, Lyon, Toulouse….). Rappelons que la privatisation de l’aéroport de Marseille est également lancée. Pourtant les conclusions des rapports de la Cour des Comptes sont sans appel sur le bilan catastrophique des privatisations déjà réalisées et que la justice a mis en cause celle de l’Aéroport de Toulouse Blagnac..
Chaque citoyen inscrit sur les listes électorales peut soutenir la proposition de loi imposant l’organisation d’un referendum
soit en s’inscrivant en ligne :
https://www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1
soit en s’inscrivant via des points d’accès à internet, situés «au moins dans la commune la plus peuplée de chaque canton (…) et dans les consulats» ; ou encore via un formulaire papier à déposer auprès d’un agent de la commune ou du consulat.
Retrouvez le dossier spécial privatisations et aéroport d’Initiative Communiste
- https://www.initiative-communiste.fr/tag/privatisation/
- https://www.initiative-communiste.fr/tag/aeroport-de-paris/
- https://www.initiative-communiste.fr/tag/aeroport/
- https://www.initiative-communiste.fr/tag/aeroports/
L’appel du PRCF : pour stopper la privatisation des aéroports et des services publics, brisons les chaines de l’Union Européenne !
Profondément unitaire dès lors qu’il s’agit de défendre l’intérêt des travailleurs et de la France, le PRCF sera présent dans toutes les mobilisations pour défendre ADP et empêcher l’euro-privatisation des aéroports voulue par Macron.
Pour autant, on ne peut qu’être irrité par le fait que, comme à l’ordinaire, l’appel reproduit ci-dessous fait totalement silence sur l’écrasante responsabilité de l’UE dans le processus de privatisation, non seulement des aéroports, mais de la SNCF, d’EDF, de la Poste et de tout ce qui subsiste de notre secteur public industriel et de services. On ne peut pas combattre efficacement l’ennemi quand on refuse de le nommer ou lorsqu’on ment par omission à son sujet.
Unitaire donc, et présent au côté de tous ceux qui résistent, mais pleinement indépendant pour porter son message franchement communiste, 100% anti-Maastricht et anticapitaliste, le PRCF fera entendre la voix des militants franchement communistes dans cette bataille. NON À TOUTE PRIVATISATION EN FRANCE, nationalisation des banques et de tous les secteurs-clés de l’économie, et pour cela, plus que jamais, militons pour le FREXIT PROGRESSISTE et pour le socialisme !
Jo Hernandez, secrétaire de la commission luttes, Georges Gastaud, secrétaire national, Fadi Kassem secrétaire national adjoint du PRCF
L’appel lancé avec Ruffin et publié par le Monde
Tribune. C’est maintenant à portée de main : un référendum, enfin. Un référendum sur la vente de Groupe ADP (ex-Aéroports de Paris). Un référendum pour ne pas laisser ce trésor à Vinci, qui a déjà emporté nos autoroutes. Un référendum, surtout, sur l’avenir : l’avenir que nous refusons, l’avenir que nous désirons.
Les 16 premiers signataires : Daniel Bertone, secrétaire général CGT d’ADP ; François Boulo, avocat « gilets jaunes » ; Dominique Bourg, philosophe ; Pauline Boyer, porte-parole d’Alternatiba ; David Cormand, secrétaire national de EELV ; Anny Duperey, comédienne ; Annie Ernaux, écrivaine ; Sébastien Jumel, député PCF ; Guillaume Meurice, humoriste ; Claire Monod, coordinatrice nationale de Génération.s ; Claire Nouvian, cofondatrice de Place publique ; Michel Onfray, philosophe ; Patrick Pelloux, médecin urgentiste ; François Ruffin, député LFI ; Marie Toussaint, eurodéputée EELV, initiatrice de « L’Affaire du siècle » ; Aurélie Trouvé, coprésidente d’Attac.
D’emblée, le premier ministre, Edouard Philippe, s’est étranglé : « Cela pose un vrai et grave problème démocratique ! […] Cela créerait une situation dangereuse ! » Ils suffoquent, lui, les autres. Car ce n’est pas la question, seulement, des aéroports de Roissy, d’Orly, qui est soulevée. Cela va bien au-delà. C’est l’occasion d’un coup d’arrêt, d’un « non » franc et massif, d’un désaveu géant : nous ne voulons plus du monde qu’ils incarnent, qu’ils promeuvent.
Des mots cadavres
« Concurrence », « croissance », « compétition », « déficit », « mondialisation »… Ces mots nous sont répétés pour vendre les aéroports. Ces mots nous sont répétés depuis quarante ans pour vendre à la découpe le gaz, l’électricité, la santé et bientôt les retraites. Ces mots nous sont répétés comme des mantras, pour guider la société et nos existences. Ces mots sont désormais des mots cadavres. Nous n’y croyons plus. Nous n’en voulons plus : ils creusent notre tombe écologique. Nous aspirons au contraire à la coopération, à l’entraide, à placer les humains et la planète avant les chiffres, il en va de notre survie commune.
« Pour nous, la démocratie, c’est la reprise en main de notre destin commun »
Car le premier ministre a bien raison : c’est la « démocratie » qui est en jeu. Pour lui, pour eux, la démocratie, c’est quand ils s’arrangent en famille, quand ils confient les bijoux de l’Etat à leurs amis, et qu’ils en retirent des prébendes et des dividendes. La voilà, la démocratie qu’ils apprécient : la démocratie sans le peuple ! Ni dans la rue, ni sur les ronds-points, ni dans les urnes. Ou alors, une fois tous les cinq ans. Et entre-temps, circulez, braves gens ! Pour nous, au contraire, la démocratie, c’est la reprise en main de notre destin commun. Et il faut bien commencer par un bout, même petit : alors allons-y par le bitume des aéroports de Paris. Avant de passer à nos écoles, nos champs, nos hôpitaux, nos tribunaux, nos forêts…
Maintenant, une bataille est engagée. Nous, nous signons. Surtout, nous ferons signer, parmi nos collègues, dans les bureaux, dans les associations, dans les usines, dans les facultés, à la Fête de la musique et à la Fête des voisins, dans les vestiaires du club de foot et dans les colloques universitaires. Et cette belle bataille, populaire, démocratique, nous invitons à la mener ensemble, tous ensemble, par-delà les chapelles et les querelles, les « avec gilet » et les « sans gilet », les encartés et les non-encartés, les syndiqués et les non-syndiqués, unis dans une action. Unis pour produire une contagion de signatures, une épidémie de pétitions, et qu’on parvienne aux 4,7 millions. Aux stylos, citoyens ! Marchons ! Signons !
Pour accéder à la liste complète des signataires, cliquer sur ce lien: www.nous-signons.org
TOUS MOBILISES pour empécher MACRON UE MEDEF de voler nos aéroports.
AdP c’est 2 milliards d’euros de bénéfices chaque années, ADP, comme la SNCF, comme les routes et autoroutes, les ports, Voies Navigables de France, EDF, ses centrales et ses barrages, c’est à nous les travailleurs. C’est le bien commun de la Nation !
merci au gouvernement de m’empecher de soutenir cette démarche a cause d’un formulaire qui ne respecte pas la valeur des communes electorale. pour moi Mérignac passe de 33700 a 3328.
Ce qui est génial c’est que je ne peux meme pas faire de rélcamations car il ne reconnait pas ma commune de naissance.
….. Bonsoir, pour avoir signé le soutien pour moi-même, mon épouse et ma mère
je peux vous assurer que le système de soutien en découragera plus d’un, trop complexe leur truc
c’est foutu plié d’avance.
JM
Non à la privatisation de tout bord
Il ne faut évidemment pas compter sur le régime autoritaire et totalitaire de Macron UE MEDEF pour nous faciliter la tache. Raison de plus pour se battre et se mobiliser.
Pour empécher les citoyens de signer, le site internet demande non pas le code postale de la commune, mais le n° INSEE de la commune :
vous pouvez le trouver ici. Pour rechercher votre commune presser les touches Ctrl et F simultanément et taper les premières lettres de votre commune et cliquez sur rechercher.
https://public.opendatasoft.com/explore/dataset/correspondance-code-insee-code-postal/table/?flg=frou
Ce n’est pas le code postal mais le code INSEE….
Quelques remarques trop rarement soulevées. Soutien réservé aux possesseurs d’ordinateur et d’abonnement Internet? Retour du vote censitaire? Qui assurera le contrôle des opérations et le comptage: « l’opérateur américain »? Quelle possibilité de contrôle pour les citoyens? Il me semble que pour un minimum de respect « démocratique », toute personne inscrite sur les listes électorales devrait, comme pour toute élection, recevoir à domicile, par La Poste, un formulaire papier. Remarques inutiles? Tâche devant incomber aux municipalités, aux partis politiques voire aux gilets jaunes? Il me semble pourtant que distribuer en masse le formulaire écrit serait déjà un moyen pour pousser les citoyens à la réflexion et ne pourrait que les motiver…
Méc-créant.