Pour la paix, pour la souveraineté populaire et l’indépendance nationale, un appel vient d’être lancé : refusons l’armée européenne arrimée à l’OTAN de Merkel-Macron
Signer la pétition en ligne sur change.org
Dangereux, antinational, belliciste et liberticide : refusons le projet d’armée européenne arrimée à l’OTAN d’Angela Merkel et d’Emmanuel Macron.
En 1953, bien que divergeant fortement sur d’autres points, les gaullistes, les communistes et d’autres patriotes épris de paix ont agi de manière convergente pour bloquer le projet de Communauté européenne de défense (C.E.D) qui visait à réarmer l’impérialisme allemand sous l’égide de l’OTAN et dans un esprit de guerre froide.
C’est un projet encore plus dangereux, celui d’une armée européenne arrimée à l’OTAN, que promeuvent aujourd’hui de concert A. Merkel et E. Macron : dans les faits, ce projet mettrait fin au principe d’une armée nationale défendant le territoire de notre pays dans le cadre constitutionnel inaliénable de la souveraineté du peuple français.
Le but réel de l’oligarchie euro-atlantique, que relaient Merkel et Macron, est, sans remettre en cause l’allégeance constitutive de l’UE à l’OTAN et aux États-Unis d’Amérique, de précipiter la dissolution des espaces d’expression politique des peuples et des nations. Ce but est aussi d’accomplir le « saut fédéral européen » vers un Empire continental, centré sur Berlin, et d’accélérer la course aux armements en vue d’un conflit armé irresponsable avec la Russie. Partager la responsabilité d’usage des forces nucléaires françaises, volonté qui révèle un abandon irresponsable et coupable de leur maîtrise par le président de la République, officiellement chef des armées, a aussi pour but d’offrir un droit de regard de plus en plus direct à Berlin sur la force de frappe française et sur le siège français au Conseil de sécurité de l’ONU. Ce projet vise enfin à disposer, au besoin, d’une force de répression transnationale permettant à l’oligarchie européenne de mater tout peuple désireux de briser le carcan euro-atlantique pour renouer avec l’indépendance nationale, le progrès social et la démocratie. Imagine-t-on demain des soldats français commandés en anglais par un officier allemand et recevant l’ordre de dégager un barrage routier monté, sur notre sol, par des ouvriers ou par des paysans français ?
C’est pourquoi nous, républicains de toutes sensibilités, appelons nos compatriotes à refuser catégoriquement le projet antinational, belliciste, ruineux et liberticide d’armée européenne dont le but réel est d’exclure l’idée même d’une République française sociale, souveraine, démocratique et pacifique œuvrant pour la paix mondiale et pour la coopération entre tous les continents.
- Michel Debray, ancien commandant de l’aviation embarquée et du groupe des porte-avions, ancien commandant du Centre d’entraînement de la Flotte, ancien président de l’Institut Charles de Gaulle, aujourd’hui disparu après avoir donné naissance à la Fondation éponyme
- Pierre Pranchère, ancien résistant, ancien député à l’Assemblée Nationale et ancien conseiller général de Corrèze, député honoraire au Parlement Européen, vice-président du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF) et président de sa commission des relations internationales
Partagez et relayez la pétition sur les réseaux sociaux, par courriel, faites signez vos proches, vos amis, vos collègues et camarades !
Dans l’Humanité le Blairiste Brossat dénonce le Brexit comme la bourse de la City, les Echos et e Medef.
Il fera tomber le score du PCF sous les 1% contrairement au leader du parti travailliste Corbyn, qui comme le PC Britannique, est contre la remise en cause du vote de la classe ouvrière des UK qui a voté pour le Brexit à plus de 70% et qui vont voter pour les travaillistes une fois la copine à Brossat, May, renvoyée dans ces foyers, ce qui permettra à la gauche du parti travailliste d’arriver au pouvoir, une première depuis 70 ans.
Il faut que la France sorte de cette bouse mafieuse ultralibérale hyperatlantiste qu’est l’UE/OTAN/EURO.
Espérons que l’armée européenne n’adoptera jamais la langue auxiliaire transnationale Espéranto…