Le Comité central condamne le processus d’ingérence et de chantage de l’Union européenne et du FMI contre le peuple grec et leurs options, qui cherchent à imposer la poursuite et l’intensification d’une politique au service des multinationales et le pouvoir de l’Union Européenne, une politique qui est à la racine de la situation économique et sociale catastrophique dans ce pays.
Le Comité central condamne l’attitude inacceptable de l’alignement par le PSD / CDS gouvernement et le Président de la République (ndt du Portugal) dans ce processus de pression contre le peuple grec, qui est contraire aux intérêts du peuple et de notre pays.
Compte tenu de l’évolution de la situation, et comme il est annoncé qu’un référendum doit avoir lieu en Grèce le 5 Juillet et que les actions de déstabilisation se multiplient, le PCP réaffirme sa ferme condamnation des manœuvres conduites par l’Union européenne et le FMI contre ce pays.
Ce processus confirme que « la cohésion et la solidarité de l’Union européenne » n’existe pas. Les soi-disant «négociations» et les décisions de l’Eurogroupe, l’UE et le FMI ne sont jamais intéressées à résoudre les graves problèmes de la population et de l’économie, mais à imposer une plus grande et la plus brutale exploitation des travailleurs et du peuple grecs et un nouvelle extorsion des ressources de ce pays. Disposant de l’euro comme l’un de ses principaux instruments de domination économique et politique pour les grandes entreprises, l’Union européenne n’a pas hésité à piétiner les valeurs fondamentales proclamées hypocritement – comme la démocratie – pour humilier et écraser la volonté souveraine d’un peuple, tout en essayant de perpétuer les politiques d’exploitation des travailleurs et de favoriser les profits des grandes entreprises.
Le PCP réaffirme sa solidarité aux travailleurs et au peuple grec, qui résistent et luttent contre les diktats de l’Union européenne et du FMI, en exigeant le respect de leur droit de prendre des options souveraines dans la défense de leurs droits et intérêts.
Le PCP réaffirme que la gravité de la situation et la violence de l’offensive contre le peuple exige une position ferme pour défendre la souveraineté face à des instruments de domination par l’UE et le grand Capital.
communiqué du PCP 29 juin 2015 [traduction www.initiative-communiste.fr]
Action nationale de solidarité avec le peuple grec – Parti Communiste Portugais PCP – 1 juillet 2015
Le PCP effectue ce jeudi et vendredi, dans tout le pays, plusieurs actions très claires pour réaffirmer sa solidarité avec les travailleurs et le peuple grec, qui résistent et luttent contre les diktats et les impositions de l’UE et du FMI, et dénoncer la position de soumission du gouvernement portugais. Parmi les diverses initiatives qui auront lieu, nous soulignons l’action de solidarité avec le peuple grecs lors de la manifestation contre la privatisation des transports pour demain à 18h30 à Lisbonne.
Ce qui est en jeu est la preuve que ce pays, comme les autres – ce que les Portugais savent amèrement – a des valeurs telles que la démocratie ou le droit d’un peuple à décider de son destin souverainement au lieu d’être condamné à la castastrophe. Ces valeurs sont lettre morte par rapport aux intérêts des dits créanciers.
Ce que l’Union européenne veut imposer, contre la souveraineté, les intérêts et les aspirations du peuple,c’est la perpétuation de l’exploitation et l’appauvrissement des travailleurs.
Une position condamnable et qui fait honte au pays a été prise par le Gouvernement PS/ CDS (ndt UMP /PS) et le Président de la République, qui a placé le Portugal à la pointe de l’ingérence et du chantage contre le peuple grec, en prenant une attitude inacceptable qui est contraire aux intérêts du peuple portugais et du Portugal.
C’est le chemin de la résistance et non celui de la soumission et de la subordination, qui défend les intérêts du peuple et du pays, comme le démontre la situation en Grèce, et c’est ce que craint le gouvernement PSD / CDS et le président. Ils redoutent que les travailleurs et le peuple, par leur résistance et de lutte, réussissent à rompre avec les contraintes et les diktats de l’Union européenne et de l’euro et ouvrent la voie à une politique alternative, souveraine,de justice et de progrès économique et social, notamment au Portugal.
Les développements récents dans l’UE et notamment son attitude envers la Grèce, réaffirme la nécessité de rompre avec la politique de droite et construire une alternative patriotique à gauche, comme le PCP le propose.
Une alternative patriotique de gauche pour mettre fin à l’aggravation de l’exploitation et l’appauvrissement qui a conduit le Portugal à la situation de dépendance, de déclin économique et de régression sociale – une voie que PS, le PSD et le CDS se préparent à poursuivre. Une alternative patriotique et de gauche qui se confronte et brise les contraintes et les diktats de l’UE et de l’euro qui compromettent le droit du Portugal à un développement souverain.
Une alternative patriotique de gauche c’est clairement faire le choix du droit des travailleurs et du peuple portugais, au progrès social, la souveraineté et l’indépendance, l’affirmation des valeurs et des principes que la Constitution consacre.
[Traduction www.initiative-communiste.fr]
On the situation in the European Union and Greece
29 June 2015
Position of the Central Committee of the PCP on the situation in the European Union and Greece, inserted in the statement of its meeting on 28 June:
« The Central Committee condemns the process of interference and blackmail by the European Union and the IMF against the Greek people and their options, which seek to impose the continuation and intensification of a policy at the service of big business and the directory of EU powers, a policy that is at the root of the catastrophic economic and social situation in that country.
The Central Committee condemns the unacceptable posture of alignment by the PSD/ CDS government and the President of the Republic in this process of pressure against the Greek people, which is contrary to the interests of the people and the country.
In view of the developments of the situation, when it is announced that a referendum is to be held in Greece on July 5 and destabilizing factors multiply, the PCP reaffirms its strong condemnation of the manoeuvres by the European Union and the IMF against that country.
This process confirms that the « European Union’s cohesion and solidarity » does not exist. The so-called “negotiations” and the decisions of the Eurogroup, the EU and the IMF were never interested in solving the serious problems of the people and the economy, but in imposing greater and more brutal exploitation of the Greek workers and people and a new extortion of the resources of that country. Having the euro as one of its main instruments of economic and political domination by big business, the European Union does not hesitate in trampling hypocritically proclaimed fundamental values – like democracy – humiliating and crushing the sovereign will of a people, while trying to perpetuate policies of exploitation of workers and favouring of big business.
The PCP reaffirms its solidarity to the Greek workers and people, who resist and struggle against the impositions of the European Union and the IMF, demanding respect for their right to take sovereign options in defence of their rights and interests.
The PCP reaffirms that the seriousness of the situation and the violence of the offensive against the people demands a firm stance to defend sovereignty in face of the instruments of domination by the EU and big business. »