Les survivants – militants anti fascistes victimes du massacre du 2 mai 2014 à Odessa, quand les nationalistes – contrôlés par la junte de Kiev – ont brulés vivants des dizaines de personnes assiégées dans la maison des syndicats de la ville, croupissent en prison depuis plus de deux ans et demis.
Un « tribunal », sans examiné aucun des éléments de l’affaire, ne cesse de prolonger les détentions provisoires. C’est ce qui s’est à nouveau passé le lundi 13 février 2017, quand le tribunal a reconduit sa décision habituelle sans autre forme de procès.
Il convient d’ajouter que les investigations menées jusqu’à présent ne concernent pas réellement la partie principale du massacre, lorsque des dizaines de militants antifascistes, syndicalistes et jeunes communistes, ont été assassinés et brulés vifs dans l’incendie de la Maison des Syndicats d’Odessa, mais des événements se déroulant auparavant.
Il faut surtout souligner que dans le procès du massacre du 2 mai, s’il n’y a aucun des militants antifascistes d’Antimaidan qui sont directement suspectés de meurtres, ce n’est pas le cas des militants fascistes et nazis de Maidan, mais ces derniers eux ne sont pas en prison. Au contraire, ils sont libres et sont même armés par la junte d’oligarques mise en place à Kiev avec le soutien diplomatique, financier et militaire de l’Axe Union Européenne / Etats Unis.
Odessa, nous n’oublions pas !
Pour l’ex député du conseil régional d’Odessa, Alexey Albu, qui a été témoin direct de ce qui s’est passé le 2 mai 2014 place Koulikovo à Odessa :
« Le fait est que le tribunal ne fera jamais aucun progrès tant qu’en Ukraine les gens qui ont organisé ces massacres de masses demeureront aux pouvoirs. Tant que nous ne changerons pas de gouvernement, ou qu’ils s’exterminent entre eux, cela ne changera pas. Il devient évident que les armées de la RPL et de la RPD, ne peuvent pas atteindre Odessa, même si on peut espérer qu’un jour cela sera le cas. Pour qu’il y ait un espoir pour que ce massacre soit jugé il faudrait qu’il y ai un changement de gouvernement »
« Si nus pouvions les faire libérer aux travers d’un échange de prisonniers, ce serait une très bonne option. Mais la partie ukrainienne sabote le processus d’échange. Et il est très difficile de prévoir quoi que ce soit à ce sujet ».
Dans le même temps en Ukraine occidentale, sous la férule de la junte euro fasciste, la chasse aux communistes se poursuit : le parti communiste ukrainien est interdit, ses militants criminalisés. Et tandis que le gouvernement de Kiev réhabilite les divisions des collaborateurs ukrainiens nazis (UPA, OUN, division Galicie…) qui ont directement participé au génocide durant la seconde guerre mondiale, il détruit les monuments et débaptise les lieux à la mémoire des résistants et soldats soviétiques vainqueurs des troupes fascistes de l’Axe, à qui l’ensemble de l’Europe doit d’avoir été libéré du joug nazi.
D’après informations d’agence