Pas en notre nom ! Pas de chantage et d’ultimatum à la Hitler ! Les pitres gangsters de Chicago ne se comportaient pas comme ces gouvernements-voyous.
L’Espagne, la France et l’Allemagne ont donné huit jours à Nicolas Maduro pour convoquer des élections, faute de quoi ils reconnaîtraient l’opposant Juan Guaido comme « président » du Venezuela pour qu’il organise ce scrutin.
Ainsi est nié le vote démocratique du peuple vénézuélien, ainsi est nié la non-ingérence dans les affaires d’un autre pays, ainsi est nié l’indépendance et la souveraineté du Venezuela.
Cette ultimatum digne des puissances fascistes d’avant-guerre ne semble pas scandaliser nos grandes consciences à géométrie variable : le silence devant une telle infamie, un tel viol des règles de droit les plus élémentaires est a assourdissant.
En fait rien n’a changé depuis que le président des Etats-Unis , Théodore Roosevelt, menait la politique du « gros bâton ». Chassez le naturel impérialiste il revient au galop.
Mais les peuples doivent eux, prendre la parole et exprimer avec force leur solidarité avec le processus progressiste et patriotique en cours au Venezuela. Un Venezuela victime d’un étranglement économique dont Washington est le maître d’œuvre. Les marionnettes de la CIA et de Trump que Macron et ses homologues soutiennent sont des Pinochet, des putschistes et rien d’autre.
Salir la France en mêlant sa voix aux vociférations du gorille Bolsonaro et à son maître de la Maison Blanche restera comme une tâche supplémentairement de la présidence de Macron: rarement tant de servilité et de bassesse n’a été vu au sommet de l’État.
Exprimez votre solidarité de combat avec le peuple du Venezuela, son président Nicolas Maduro et avec toutes les forces anti-impérialistes, patriotiques du pays.
Vive la République bolivarienne en marche vers le socialisme !
Commission internationale du PRCF 27/01/2019