Ce 14 décembre, c’est une réponse combative très forte contre la tentative du gouvernement du patronat et de l’Union Européenne d’écraser la vie du peuple et de la classe ouvrière pour les profits du Capital qu’ont donné par milliers les travailleurs qui ont pris par à 24h de grève générale partout à travers la Grèce. C’est le principal syndicat du pays, le PAME qui avait appelé à la contre attaque, organisant l’intensification de la lutte pour la signature d’un accord général collectif avec aucun salaires sous les 751€, avec des accords de négociations salariales incluant des augmentations de salaires, contre les prélèvement de ce qui appartient au peuple, contre l’interdiction du droit de grève dernière scandaleuse proposition du gouvernement SYRIZA ANEL (lire ici).
Grève générale massive en Grèce
A Athènes, la manifestation des grévistes a abouti devant l’ambassade des Etats-Unis, envoyant un message de solidarité avec le peuple Palestine et condamnant la scandaleuse décision américaine de reconnaitre Jérusalem – en violation du droit international – comme capitale de l’Etat d’Israel.
Les cortèges des manifestations étaient massifs partout en Grèce, démontrant la détermination du peuple grec à refuser le présent et le futur de pauvreté, de précarité, de chômage dans lequel le plonge la dictature de l’oligarchie capitaliste et son Union Européenne. Des professions libérales et paysans avec leurs tracteurs ont participé également à la grève.
De Paris à Athènes : casse des retraites, du code du travail, des salaires, une même politique celle de l’UE du Capital !
Tous refusent fermement l’abolition de la journée de 8h, la suppression des protections contre le travail précaire. Au coeur des revendication le refus du relèvement de l’age de départ à la retraite à 70 ans, ainsi que la réduction des budgets sociaux et l’étranglement des fonds de sécurité sociale. Chacun peut ici constater la convergence des luttes de Paris à Athènes, les mêmes politiques imposées sous la menace de l’Euro par l’Union Européenne cette arme d’exploitation massive construire par et pour les capitalistes produisant les mêmes terribles et désastreux effets.
Il est important que de Paris à Athènes, par referendum les peuples se sont pourtant prononcés massivement contre ce système, refusant la dictature de l’UE des banquiers et patrons des multinationales.
SYRIZA et le Parti de la Gauche Européenne collaborateur zélé de l’oligarchie capitaliste
Dans la rue, les travailleurs se sont également mobilisés pour défendre le droit de grève, ce droit de grève que le gouvenrement SYRIZA – ce parti membre du parti de la gauche euorpéenne que dirige Pierre Laurent l’actuel dirigeant du PCF – veut supprimer. Un droit de grève qui a été conquis dans le sang par les luttes des travailleurs.
Mais les travailleurs ne sont pas dupes de ce qu’est le programme de SYRIZA PGE, malgré la com’ festive d’un gouvernement Tsipras se gargarisant de slogans telles que la croissance juste (on retrouve là les mêmes méthodes que celles de Hollande/Macron). Sa politique c’est toujours plus d’attaque contre les travilleurs, toujours plus de répression et d’autoritarisme cela pour mettre en oeuvre les mesures du troisième memorandum d’austérité ( et des précédents) pourtant rejeté dans les urnes par les travailleurs.
En Grèce, les travailleurs peuvent compter sur le parti communiste (KKE) pour organiser la ripostes. Le secrétaire général du KKE, Dimitris Koutsoumpas – participant à la manifestation du PAME à Athens – a indiqué dans un communiqué de presse :
« Le gouvernement SYRIZA ANEL poursuit ses actions misérables et son sale boulot aux détriment du peuple grec. Le plus tôt les déceptions, les attentes erronées, le désapointement seront surmontés, le plus tôt nous pourrons construire le moyen d’abolir les mesures anti populaire des memorandums, pour supprimer les pertes des travailleurs durant toutes ces années de cries, pour e changement fondamental de la société et de l’économie grecque. Cela, c’est à ce moement, dans les mains de la classe ouvrières et des couches populaires de notre pays. Nous pouvons avancer immédiatement, renverser le rapport des forces négatifs, dans les syndicats et les autres organisations, en participant aux élections syndicales, aux autres activités des mouvements de masses, en renforçant le KKE, en unissant le mouvement des travailleurs et syndical, et en renforçant l’alliance social de tous ceux qui sont opprimés et défavorisés dans ce pays ».
JBC pour www.initiative-communiste.fr