Le PRCF, qui était présent avec un tract dans les cortèges syndicaux français, salue les travailleurs en lutte contre l’euro-austérité.
Honneur notamment aux travailleurs espagnols, italiens, grecs et portugais, qui font vivre au présent un mot devenu tabou dans le vocabulaire des Chérèque, Thibault et autre Lepaon : le mot « grève générale » ! Honneur aussi aux véritables communistes de ces différents pays qui sont à la tête de la protestation sociale malgré la répression policière qui se durcit dans ces Etats policiers que deviennent l’un après l’autre les Etats vassalisés de l’Union européenne.
De plus en plus, il apparaît que pour gaver le capital financier, pour gonfler les profits et sauver le maudit euro, l’oligarchie européenne est prête à jeter bas TOUS les acquis sociaux et à liquider la souveraineté nationale des Etats européens, tous chapeautés désormais par une dictature continentale pilotée par Washington et Berlin.
Plus les plans d’austérité plongeront dans la pauvreté la masse des travailleurs, plus la Confédération Européenne des Syndicats aura du mal à « vendre » le mensonge de l’Europe sociale. De plus en plus, les militants de la CGT, du PCF, du PG que l’on rencontre dans les manifs disent s’interroger sur l’euro, sur l’UE, et font bon accueil aux explications du PRCF qui explique depuis toujours qu’il est impossible de rompre avec l’austérité et de réindustrialiser le pays sans SORTIR de l’UE et sans nationaliser les secteurs-clés de l’économie. De plus en plus l’idée « passe » dans les masses populaires qu’il est absurde d’opposer le patriotisme républicain à l’internationalisme prolétarien. Tout au contraire, à notre époque, le combat pour l’indépendance nationale est la voie obligée pour une rupture révolutionnaire avec le capitalisme, quoi qu’en disent hélas les dirigeants « euroconstructifs » du Front de gauche, de LO, du NPA, etc.
Alors, face à la méga-austérité décrétée par Hollande, qui rampe de plus en plus devant le MEDEF et Merkel, associons les mots d’ordre clairs :
* Tous ensemble et en même temps contre l’euro-austérité, sans crainte de clamer que le salut de leur maudit euro ne vaut pas la casse de nos acquis sociaux ! Certes la grève générale ne se décrète pas, mais elle se CONSTRUIT et pour cela, il faut la mettre en débat dans les entreprises !
* Brisons les chaînes de l’Union européenne, la coopération internationale passe par des échanges équilibrés et planifiés entre des Etats souverains pas par la « concurrence libre et non faussée » des traités supranationaux européens !
* Faire barrage à la droite ultra de l’UM’Pen en gestation passe, non pas par l’accompagnement « critique » des mesures et du budget de Zapat-Ayrault, mais par la lutte de classe résolue contre toutes les politiques antisociales du Parti Maastrichtien Unique, le PMU que composent aujourd’hui le PS et l’UMP.
IL N’ Y A PAS D’AUTRE VOIE POSSIBLE QUE L’ACTION DE CLASSE ET DE MASSE, que l’union du drapeau rouge ouvrier et du drapeau tricolore pour un nouveau Front de résistance populaire et patriotique, SI NOUS NE VOULONS PAS QUE NOS ENFANTS SOIENT SUREXPLOITES, PAUPERISES ET PRECARISES.
Serons-nous dignes du grand passé combatif du peuple français ? La réponse appartient à chacun !