Ce mardi 12 mars 2024 a lieu le vote à l’Assemblée nationale au sujet de la politique macronienne en faveur d’un soutien total à l’Ukraine, conduisant à la guerre de plus en plus inévitable avec la Russie. Le PRCF a lancé un appel à la mobilisation urgente pour la paix, contre la guerre
Appel du 8 mars : Le peuple français ne veut pas de la guerre potentiellement mondiale et nucléaire de l’irresponsable Macron !PARLEMENTAIRES, REJETEZ MASSIVEMENT LA POLITIQUE SUICIDAIRE DE L’ELYSEE !
Face au risque d’une véritable apocalypse nucléaire, les militants du PRCF interpellent les députés LFI pour rejeter massivement le projet scélérat d’accord entre la France et l’Ukraine.
Députée LFI de Seine-Saint-Denis, Nadège Abomangoli a répondu à l’interpellation du PRCF : au-delà de la grosse divergence d’interprétation sur les responsabilités de cette guerre débutée en février 2014 (et non 2022), le PRCF attend de voir quel sera le vote des députés LFI, qui devra choisir entre le camp de la guerre exterminatrice portée par l’Axe UE-OTAN et celui de la paix et de la coopération internationales sur des bases que porte les forces hostiles à l’Axe UE-OTAN, le PRCF en tête.
Madame, Monsieur,
Vous avez souhaité m’alerter par mail sur l’accord de sécurité entre la France et l’Ukraine.
La France insoumise s’est toujours battue pour une solution politique et diplomatique des conflits, sous l’égide du droit international.
A ce titre, nous avons dénoncé avec force l’invasion russe de l’Ukraine qui marque une claire violation du droit international. C’est pourquoi nous avons soutenu les initiatives internationales de soutien au peuple ukrainien et la cession d’urgence d’équipements et d’armements pour empêcher le succès de l’invasion. Nous avons également hébergé plusieurs dissidents russes s’opposant à la guerre menée par Vladimir Poutine.
Nous estimons que la France, en tant que puissance nucléaire et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, doit éviter tout risque d’escalade car celle-ci peut déboucher vers une guerre généralisée ou de possibles catastrophes environnementales régionales, notamment la destruction du barrage de Kakhovka et les affrontements autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia.
Nous regrettons que la France ait renoncé à jouer tout rôle de médiation entre les deux parties au conflit. À tout le moins, la France devrait appuyer les initiatives de médiation qui ont déjà pu être entreprises par la Turquie, l’Inde, la Chine, les chefs d’État africains ou le Vatican.
Nous voulons que la France demande l’envoi d’une force de maintien de la paix des Nations Unies à proximité des centrales nucléaires ukrainiennes. Nous demandons des négociations de paix permettant de discuter de la mise en place de garanties de sécurité mutuelles. De cela pourrait venir l’organisation d’une conférence sur les frontières, placée sous l’égide de l’ONU.
C’est pourquoi nous nous opposons à une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN qui ne ferait qu’exacerber le conflit. Nous nous opposons également à l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, qui, sans harmonisation sociale ou fiscale, présente un risque économique majeur.
De même, nous refusons que la reconstruction de l’Ukraine se fasse sous la condition de réformes structurelles d’ouverture à la concurrence et de rabotage des droits sociaux des ukrainiens.
Depuis deux ans, les députés insoumis demandent un réel débat sur la politique diplomatique de la France en Ukraine. Pour la première fois, nous pourrons en débattre ce mardi. Nous refusons toutefois que ce débat ne soit en rien contraignant pour le gouvernement et refusons également que celui-ci ne permette pas de voter sur l’accord entre la France et l’Ukraine.
Dès lors, les députés insoumis rappelleront ces principes demain lors du débat sur la situation en Ukraine. Nous continuerons à porter partout la voix de la paix et du droit international.
En vous souhaitant une excellente journée,
Nadège Abomangolo député de la 10e circonscription de la Seine Saint Denis – secrétaire de la commission des Affaires Etrangères