A peine la mobilisation contre la loi travail entamée, déjà, la répression policière frappe les syndicalistes, les étudiants. Alors que la justice réprime les syndicalistes accusés d’avoir défendus leurs emplois (Air France, GoodYear…) la police est utilisée pour tenter d’intimider les travailleurs et de briser la mobilisation.
Mais partout, les travailleurs ne cédent pas aux provocations et opposent le front unis et digne de la résistance tous ensemble et en même temps !
Quand la police armée de flashball interrompt une prise de parole syndicale à la Poste
La direction de La Poste fait intervenir la police avec leurs flashballs dans le bureau d’Asnieres… La réaction unanime des postiers les fait reculer ! On voit que ce qui fait peur aux patrons, c’est l’unité entre la jeunesse et le monde du travail !
La direction de La Poste fait intervenir la police avec leurs flashballs dans le bureau d’Asnieres… La réaction unanime des postiers les fait reculer ! On voit que ce qui fait peur aux patrons, c’est l’unité entre la jeunesse et le monde du travail !
Posté par Sudposte Hauts de Seine sur dimanche 13 mars 2016
Quand des flics en civil infiltre les Assemblée Générales étudiantes à Paris VIII
Flic en civil cherche étudiant militant
Lundi 14 mars, à Paris 8, des étudiants ont repéré la présence d’un policier en civil pendant une assemblée générale.
Une semaine après les manifestations du 9 mars contre le projet de « Loi Travail », la mobilisation continue dans les universités, lycées et sur certains lieux de travail. À l’appel de plusieurs syndicats étudiants et lycéens, des actions sont prévues pour la journée du 17 mars. Cette mobilisation se traduit par l’organisation d’assemblées générales dans les établissements et de réunions syndicales. Plusieurs préavis de grèves ont également été déposés dans le secteur public.
Lundi 14 mars, la contestation était toujours forte à Paris 8. L’université, héritière directe de l’après Mai-68, a une longue tradition de lutte. Après des réunions dans les différents départements, l’« AG » générale de lundi était donc bien remplie. Pas uniquement par les concernés. Sur place, plusieurs étudiants ont en effet pu remarquer la présence d’un policier en civil.
Jean-Raphaël Bourge est chargé de cours dans le département de science politique de l’université. C’est lui qui a posté la photo de l’officier sur Twitter : « Je l’ai reconnu immédiatement. J’ai re-vérifié des photos du camp de la Chapelle et je l’ai identifié : il jouait le réfugié là-bas » explique le professeur, « Là il joue les militants gauchistes… ». Pour des raisons évidentes, l’identité du policier n’a pas été révélée.
« Le plus drôle dans tout ça, c’est qu’il portait les mêmes vêtements quand il espionnait le camp de la Chapelle. J’imagine que pour lui, un costume de réfugié ou de gauchiste c’est la même chose… »
La présence de policiers infiltrés dans les lieux de lutte n’est pas nouvelle. À Paris 8, qui traîne la réputation de « fac de gauchiste », le bruit court que la direction a même pu se rendre complice de telles pratiques par le passé. « On est une université bouillonnante, on compte beaucoup d’étudiants sans papiers, étrangers, qui peuvent être des opposants politiques dans leurs pays d’origine… L’université est très médiatisée » explique Jean-Raphaël Bourge. L’action policière en milieu militant peut revêtir plusieurs formes : l’infiltration dans les cortèges, parfois en tant que « casseurs », la provocation en assemblée, ou, comme cela semblait être le cas lundi à Paris 8, du simple repérage. « C’est de l’espionnage de l’intérieur. Le but c’est de repérer les potentiels éléments perturbateurs » détaille le chercheur en science politique. Les questions posées par le policier aux étudiants étaient apparemment très vagues, ce qui a achevé de mettre la puce à l’oreille à ces derniers.
Intimidation : quant la police interpelle un étudiant en plein AG pour
Communiqué de l’assemblée générale de Lyon 2 suite à l’interpellation d’un de nos camarades
Ce mercredi, un étudiant a été interpellé pendant l’AG interfacs et interlycées de Lyon 2, sur les quais, par des policiers escortés par des vigiles de l’université.
Aujourd’hui mercredi 16 mars les agent.e.s de sécurité de Lyon 2 se sont une nouvelle fois illustré.e.s par leur goût pour la répression et leur étroite collaboration avec les services de police. Alors qu’une AG inter-lycées et inter-facs se tenait amphi Laprade, le responsable de la sécu et un de ses agent.e.s sont venus extraire un de nos camarades pour le livrer directement aux forces de l’ordre. Une nouvelle fois, la présidence les a autorisés à pénétrer dans l’enceinte de l’université. C’est désormais une habitude à Lyon 2.
Le camarade est accusé d’un tag dans les toilettes. Le dispositif policier parfaitement disproportionné (plusieurs fourgonnettes de police, menaces avec le tonfa, gazeuses, insultes, etc.) montre bien la volonté répressive de l’État et de ses différents avatars. Il ne s’agit pas d’une simple affaire de tag, mais bien d’une vaine tentative pour entamer notre détermination.
Nous, étudiant.e.s et lycéen.ne.s réuni.e.s en assemblée générale ce mercredi 16 mars, condamnons fermement cette nouvelle tentative d’intimidation visant l’affaiblissement de la mobilisation. Nous faisons savoir à Jean-Luc Mayaud que nous ne cèderons pas à ce genre de chantage et que nous riposterons systématiquement à ses lamentables tentatives. Nous exprimons tout notre soutien et ce, sans condition, au camarade interpellé, et appelons à la solidarité avec l’ensemble des réprimé.e.s, ici comme ailleurs.
Face à la répression, la solidarité est notre arme !
L’assemblée générale, réunie à Lyon 2
Répression : quant la police réprime les manifestations étudiantes
Lyon : Solidarité avec les interpellé-e-s et les blessé-e-s du 9 mars
Suite à la manifestation en opposition au projet de loi travail, une assemblée s’est réunie à la bourse du travail de Lyon pour discuter des suites de la lutte et exprimer sa solidarité, sans conditions, face à la répression.
Nous, manifestant-e-s, réuni-e-s en assemblée ce mercredi 9 mars à la bourse du travail de Lyon suite à la mobilisation massive contre le projet de loi travail, condamnons fermement les exactions des forces de l’ordre commises ce jour. Cela dans le simple but d’interdire au cortège l’accès au centre ville.
En effet, après une manifestation s’étant déroulée dans l’unité et le calme, nous déplorons que les forces de l’ordre aient été dans la provocation et que face à notre absence de réponse ces dernières aient procédé à des interpellations abusives, à l’usage de gaz lacrymogènes et à des tirs de flash-ball ayant fait plusieurs blessé-e-s dont au moins un grave. Dans un contexte de criminalisation systématique de nos luttes, cette répression s’inscrit dans une logique d’attaques sur tous les fronts de la part du patronat et de l’état. Nous soutiendrons sans réserve les interpellé-e-s et les blessé-e-s. Nous demandons l’abandon immédiat de toutes les poursuites et appelons d’ores et déjà à soutenir les interpellé-e-s lors de leur comparution.
Face à la répression, la solidarité est notre arme. Une attaque contre un-e seul-e est une attaque contre tou-te-s !
Bravo, mille fois bravo! Cependant une toute petite remarque, qui ne met aucunement en doute votre détermination et votre courage, vous ne pouvez dire à ces flics qu’ils sont des salariés comme les autres! Non, non, ce sont des chiens au service da la république, celle de Hollande, de Valls, de Macron, celle de Sarkozy, celle de Thiers hier, celle de Clémenceau, celle des radicaux et des déjà salauds de socialistes de la SFIO et toutes autres saloperies réactionnaires et/ou réformistes passées présentes et si l’on n’y prend pas garde, à venir . A mort la république des propriétaires, des nantis et de leurs chiens! Vive la sociale!!!!