Initiative communiste relaie des déclarations de sympathisants du Pôle de Renaissance Communiste en France qui ont décidé de soutenir la campagne pour l’Alternative Rouge et Tricolore. On trouvera notamment :
- 1) Un texte du journaliste Jacques Kmieciak rendant hommage à la campagne pour la paix franchement internationaliste menée par le PRCF et contre les dérives euro-atlantiques mortifères ;
- 2) Un texte de l’économiste Jean-Pierre Crépin, montrant l’immense imposture « démocratique et sociale » du RN.
Deux textes complémentaires et montrant que, face au duopole Macron-Le Pen (grands défenseurs de l’ordre euro-atlantique), seule une alternative franchement insoumise à l’Axe UE-OTAN, favorable à l’indépendance nationale et à la paix, peut servir le progrès social.
Plus que jamais, l’ARGENT POUR LES SALAIRES, PAS POUR LA GUERRE !
L’urgence de la paix, un combat porté par le PRCF !
Par Jacques Kmieciak, journaliste
Le soutien à la campagne menée par le PRCF dans le cadre de ces législatives est le fruit d’un long compagnonnage sur le front des luttes de solidarité internationaliste engagées en réaction notamment à la répression anticommuniste dans les pays de l’espace postsoviétique (interdiction des symboles communistes en Europe de l’Est ou du Parti communiste polonais en Pologne). Il est aussi la suite logique de combats entrepris en commun sur le terrain mémoriel. Le PRCF s’est ainsi toujours retrouvé en première ligne pour dénoncer la réécriture de l’Histoire dans les ex-pays socialistes, comme en Pologne via la débaptisation des noms de rues lancée à grande échelle par le pouvoir réactionnaire du parti Droit et Justice (PiS) en vue d’effacer le souvenir d’hommes et de femmes engagés au service d’un idéal de liberté et d’égalité. Dans le même ordre d’idée, le PRCF n’a de cesse de dénoncer la réhabilitation des collaborateurs du IIIe Reich comme Bandera en Ukraine.
Concernant le conflit qui y sévit depuis 2014 et le bombardement du Donbass par le régime pronazi de Kiev, je partage l’analyse du PRCF. Ce dernier pointe du doigt la responsabilité des Etats-Unis dans le déclenchement et désormais la poursuite d’une guerre visant à affaiblir la Russie. Une guerre menée avec le soutien de la Grande-Bretagne et de l’Union européenne qu’il est parfaitement illusoire d’imaginer « sociale ». J’estime ainsi que le Nouveau Front populaire a franchi une « ligne rouge » en appelant à la « livraison d’armes nécessaires » à l’Ukraine. C’est le sens d’un courrier que j’ai adressé, en ma qualité de militant du SNJ – CGT, à mon syndicat qui soutient cette perspective.
En cédant aux sirènes atlantistes, cette coalition des « gauches » (sic !) a pris de fait, comme la Macronie et comme le prétendu « Rassemblement national », le parti des États-Unis et de l’OTAN, son bras armé, qui imaginent anéantir ou balkaniser les puissances refusant de se soumettre à leur hégémonie. Sous prétexte de servir la Paix, le « Nouveau Front populaire », rejoint désormais par la direction confédérale et des membres de la CGT, cède à une logique de « guerre sans fin » potentiellement nucléaire et exterminatrice pour le genre humain. Il est urgent que la CGT, LFI et le PCF prennent conscience de cette gravissime dérive pour mettre fin à une orientation suicidaire !
Jacques Kmieciak
Journaliste
La réalité des promesses sociales du Rassemblement National : Un programme antisocial et antidémocratique !!
Une proposition de hausse des salaires individuels, coûteuse en prestations sociales. Le Rassemblement National, RN, s’il parvient au pouvoir politique, promet aux salariés avec droits, une augmentation de leurs salaires individuels nets. Voilà une promesse alléchante. Avec l’augmentation du coût de la vie, l’augmentation des salaires est en effet une réponse attendue. Le plus grand nombre subit les découverts bancaires dès la moitié du mois. Pour payer les factures, le loyer, le chauffage, les frais de déplacement, les dépenses alimentaires, c’est de plus en plus compliqué, voire dramatiquement impossible. Le moindre imprévu sur un appareil d’équipement à réparer en urgence ou à changer, la moindre panne, devient catastrophique. Il faut payer pour continuer et nombreux sont celles et ceux qui s’endettent sur les « crédits révolvings » et autres. Pour beaucoup quelques centaines d’Euros supplémentaires sur la fiche de paye, feraient la différence entre l’asphyxie et l’appel d’air. Toujours mieux qu’un crédit à la consommation où un crédit renouvelable contracté en urgence par pure nécessité… Ce n’est cependant pas le gouvernement qui peut obliger les patrons à augmenter les salaires. Pour ce faire le Rassemblement National à une idée : augmenter les salaires individuels en échange d’une contrepartie fondée sur un allègement des « charges » dites patronales. On baisse les « charges patronales », et en échange on augmente le salaire individuel … Vraiment gagnant-gagnant ? Que sont les « charges patronales » ? Présentées par des charges par les patrons, elles font partie intégrante du coût du travail, dans la mesure où il s’agit avant tout d’une composante pour moitié du salaire acquis des salariés. Cette moitié du salaire, n’apparaît pas sur la fiche de paye, car elle n’est pas versée directement et individuellement, elle est encaissée, par les caisses de solidarité (chômage, sécurité sociale et l’assurance maladie, retraite). C’est ce qui finance les hôpitaux publics par exemple, bien plus que les impôts. Grosso modo, ce salaire « collectif et solidaire » représente en chiffre l’équivalent du salaire individuel brut. C’est pour cela qu’un patron qui embauche un salarié à 1300 Euros par mois, devra débourser pour ce salarié 2600 Euros à peu près. Le double en quelque sorte. La différence ira alimenter les caisses de solidarités dont nous avons parlé. Ce salaire collectif et solidaire est à ce jour un acquis salarial, pour lequel beaucoup de gens se sont battu dans l’histoire des luttes sociales. Comme le salaire individuel, le salaire collectif solidaire, représente le coût du travail. Moins il y a de salariés, moins il y a de cotisations vers les caisses de solidarité. Plus ces caisses sont en difficulté à assurer les prestations pour lesquelles elles ont été conçues. Lorsqu’un patron réussi à faire des profits supplémentaires en remplaçant les salariés par une automatisation, par des machines, ce sont autant de cotisations qui n’arrivent plus dans les caisses. C’est pour cela que les caisses chômage, retraite, sécurité sociale et assurance maladie, ont été particulièrement visées ces dernières années. En raison de l’automatisation du travail, mais aussi des délocalisations, de la précarisation du travail, de l’utilisation d’une main d’œuvre sans droits. C’est à dire de la recherche permanente du coût du travail le plus bas, pour être le plus concurrentiel possible, sur la vente du produit ou du service sur le marché.
Sans aucune compensation par versement vers les caisses de solidarité. La proposition sociale du RN, à l’apparence alléchante, n’est ni plus ni moins qu’une offre faite aux patrons de diminuer le salaire collectif vers les caisses de solidarité, en échange d’une augmentation du salaire direct. Quelles en seront les conséquences ? Les caisses seront encore plus en difficulté qu’elles ne le sont déjà : chômage, retraite, sécurité sociale, assurance maladie. Résultat : chaque salarié devra recourir, sur ses moyens personnels, aux assurances et mutuelles privées, pour la retraite, pour la maladie, pour l’hospitalisation. Il y aura un peu plus de déremboursement de médicaments. Certaines prestations autrefois couvertes et indispensables à la santé deviendront hors de prix. Le salarié devra donc payer de sa poche, avec son salaire individuel direct, ces insuffisances de prestations !
Le salarié, floué, contribuera à enrichir de nouvelles entreprises assurantielles privées et patronales qui fleuriront sur ce terrain des besoins. Rien de nouveau sur ce genre de tour de passe-passe. Macron avait déjà utilisé ces méthodes chez les jeunes avec Parcours Sup, en favorisant le développement de start-ups privées d’enseignement nécessitant des emprunts bancaires pour se former. Au final, l’augmentation de salaire direct que lui auront accordé les patrons dans le cadre de la politique du Rassemblement National, sera vite absorbé et dépassée dans des frais autrefois financés par la solidarité. Le compte n’y sera pas. Le cadeau social, se révèlera n’être qu’un cadeau anti-social fait aux patrons !! Cherchez l’erreur !!
Que cache cette obstination à pointer du doigt les travailleurs migrants ? Depuis quelques années, nombre d’amis du RN agitent le spectre d’un « grand remplacement », contre les travailleurs migrants. Les mêmes, ne visent d’ailleurs pas les machines qui remplacent l’humain au travail. Il s’agit de faire peur et de montrer du doigt le travailleur migrant comme s’il était responsable de tous les maux, en particulier du chômage et de l’insécurité civile et sociale. Les amis du RN, racontent qu’ils doivent rentrer dans leur pays. Que leur aide médicale d’État coûte beaucoup trop cher. Mais de quoi s’agit-il en réalité ? Pourquoi dévaluer sans cesse la valeur humaine du travailleur migrant ? Pour le faire partir et rentrer dans son pays ?
Bien sûr que non ! Les amis du RN dévaluent la valeur humaine du travailleur migrant, pour qu’il se retrouve avec le moins de droits sociaux possibles. Moins il a de droits, et moins il coûte cher aux patrons ! L’absence de droits permet aux patrons de ne pas avoir à verser le salaire collectif destiné aux caisses de solidarité. Ainsi, derrière la dévaluation humaine du travailleur migrant se cache la vraie proposition du RN au patronat, celle de lui fournir une main d’œuvre encore moins couteuse, qu’elle ne l’est avec les travailleurs avec droits !!
Ce n’est un secret pour personne, nombre d’entreprises de biens et de services, qu’elles soient privées ou publiques, emploient de nombreux travailleurs sans droits et sans papiers. Soit directement, soit via des sociétés de sous-traitance proposées sur les marchés publics et privés. Dans le bâtiment en particulier : modernisation du parc immobilier public des institutions publiques et administrations, Jeux Olympiques etc… C’est parce qu’ils sont sans droit, que l’État et le patronat ont créé l’aide médicale d’État , une forme de compensation de l’absence de droits (qui exclue de l’accès à la sécurité sociale, puisqu’il n’y a pas les cotisations) en cas de besoins de santé. Ce que font le RN, ses amis, ses soutiens, et aussi sa concurrence comme Reconquête, et une partie de LR, c’est de proposer au patronat un travailleur migrant encore moins cher, encore plus dépendant et ghettoïsé. Une sorte de travail forcé pour migrants néo-colonisés, pour la plupart de ceux qui travaillent en France.
Avec Macron, Sarkozy ou Hollande, un patron peut embaucher deux travailleurs sans papiers pour le prix d’un travailleur avec droit.
Avec un RN au pouvoir, vu la dévaluation humaine augmentée du coût du travail institué, un patron pourra en embaucher trois voire quatre, pour le prix d’un !!! Sacré bénéfice !!! Pour donner un exemple, en Avril 2024, les locaux de l’entreprise Suisse d’intérim Adecco, boulevard Voltaire à Paris, étaient occupés syndicalement, pour les intérêts de 80 salariés. Pourquoi ? Le 17 Octobre 2023, 500 travailleurs sans papiers majoritairement intérimaires s’étaient mis en grève pour exiger un titre de séjour pérenne afin de cotiser et bénéficier des droits sociaux pour lesquels ils cotisent (part collective solidaire de leur salaire individuel total). Après plusieurs semaines, ils ont gagné et obtenu l’engagement du ministère à garantir le « processus de régularisation par le travail ». Il s’agissait aussi, ne soyons pas dupe, de régulariser les entreprises qui ne pouvaient se passer de ces travailleurs-là. Entreprises exposées par le bruit sur cette lutte ! Bien que cela génère le paiement par les patrons du salaire collectif (et donc double le coût du travail), la plupart de ces Travailleurs ont pu reprendre le travail avec les droits obtenus. Sauf 80 d’entre eux. Ils étaient employés avant la grève par Adecco (qui a pu verser en 2023 422 Millions de dividendes à ses actionnaires). Adecco refusait, car il aurait préféré continuer à surexploiter ces travailleurs 2 fois moins chers puisque sans droits, car sans « charges patronales ». On voit bien, pour les 80 intéressés avant tout, mais aussi pour tout le monde qu’une victoire de cette lutte concernant le coût du travail, in fine salariale (directe et indirecte), est importante contre une économie capitaliste concurrentielle qui se développe et hausse ses profits sur l’exploitation de la misère qui ne donne pas le choix. Donc sur l’exploitation du coût du travail le plus bas.
L’appel démagogique à la « démocratie populaire ».
Le RN, lors de différentes occasions et moments de colères populaires ne manque pas d’agiter un « désir démocratique référendaire », comme le Référendum d’Initiative Populaire. Le RIP, le RIC, est agité comme une revendication de justice. Or le fait, pour le RN, de se cacher derrière une implication « pousse au crime » des « citoyens », – contre leurs propres intérêts sociaux d’ailleurs -, dans le fait de désigner une population, – ici les travailleurs migrants, sans droits ni papiers -, comme nous l’avons vu, pour la priver encore plus, du peu de droits dont elle dispose. Et donc en réalité fixer le coût de son travail, et donc son niveau et condition de vie ghettoïsé. Ce qui est parfaitement ignoble. Lors de la dernière (et énième) « loi immigration », à l’issue d’un sordide marchandage destiné à fixer le coût du travail des migrants sans droits et sans papiers, camouflé derrière la turbulence des débats politicards à l’assemblée nationale, le président Macron et sa Macronie ont tranché et sifflé la fin du débat. Et c’est là qu’on a entendu des cris d’orfraie de la part des amis médiatiques du Rassemblement National, et de Reconquête, comme si on leur arrachait la vie !!! Au secours (Jeanne !!!), il y avait « crime de lèse démocratie » ! Le peuple n’avait pas été consulté, il n’y avait pas eu de référendum populaire. Persuadés d’ailleurs, – d’une façon plus que prétentieuse -, que ce referendum aurait donné raison aux thèses des extrêmes-droites. En tout cas les mêmes hurleurs, étaient moins bavards sur leur soif de démocratie lorsqu’il s’agissait l’an dernier d’exiger un referendum populaire pour la loi sur les retraites.
N’oublions pas, en effet, leur désir absolu de séduction du grand patronat !! Eh bien, il faut le dire haut et fort, ce prétendu désir démocratique est fondamentalement inacceptable ! En effet, la revendication démocratique du RN et Cie, ne repose pas sur un désir politique de « démocratie élargie pour toutes », mais d’une forme dictatoriale d’utilisation de « l’idée démocratique » (à partir de ses insuffisances et contradictions historiques intrinsèques). Il s’agit d’inciter une population avec droits à réduire (ou de supprimer) les droits d’une autre population, désignée à leur collimateur. Et ainsi faire approuver « par le peuple », le fait de fixer le niveau et les conditions de vie, d’une population désignée à son « jugement ». Il faut combattre cette horreur. Il arrive, en effet, que le « désir de démocratie » ne s’envisage pas en valeur absolue, mais dans la certitude de faire partie de la majorité qui puisse écrabouiller et exploiter toujours plus la dites minorité !!! Cependant, les questions concernant l’égalité et la dignité humaine, devraient être défendue comme valeurs absolues irréfragables et être donc constituantes de l’espace public et en aucun cas être soumise au vote !! L’aspiration démago-populiste, au nom de « la démocratie » mise en avant par tous promoteurs de la traite du travail (l’ensemble des partis politiques et donc le RN), ne visent qu’à salir par l’implication « représentative » dans leurs magouilles, la population sollicitée, et non de lui donner de nouveaux droits « démocratiques ». Quoi qu’il en soit, la « démocratie » bourgeoise, qu’elle soit « populiste » ou prétendument « populaire », est une supercherie. Tout pouvoir politique de l’humain sur l’humain est fondamentalement illégitime. Aussi illégitime que le fait de s’arroger le droit de priver l’autre de ses droits, ou de lui fixer son niveau de vie. Le pouvoir de l’humain sur l’humain, est dans tous les cas illégitimes, qu’il soit de droit divin, de droit bourgeois, de « droit populiste », et même de « droit populaire ». L’extrême droite, comme le RN, par le concentré d’infamie qu’elle représente, n’est que l’une de ces maladies (parmi les plus graves !) qui révèlent l’ordurerie politicienne profonde de la démocratie représentative et de son mandat non révocable. Quoiqu’il en soit, la référence historique à la démocratie d’Athènes, cité-État antique (et ancêtre à plus grande échelle de l’État-Nation), nous rappelle que la « démocratie » ne fut fondée que pour sauver la classe dominante d’alors, contre le risque a-national de révolution sociale et anti-esclavagiste qui la menaçait.
La démocratie de la cité-Etat (codirigée par l’aristocratie guerrière et les grands commerçants, aliénant sa classe productrice et paysanne native par son allégeance neutralisante) se construisit contre l’extérieur, contre l’autre, sur l’esclavage des étrangers et l’expansion impérialiste.
Il en est toujours de même aujourd’hui, avec les États-Nations et une extrême droite, comme le RN, élue sur une base représentative, sera de toutes façon, fondamentalement aussi illégitime, que le pouvoir politique de tous les élus sur mandats représentatifs. Car ils reposent sur la science politique, c’est à dire la science perverse du pouvoir fondé sur la manipulation de l’autre. Dans l’actualité récente des dernières élections de l’Union Européenne, la représentation à 31,5% d’un RN qui a tout misé sur le vote reste minoritaire par rapport à l’ensemble de la population. Seulement un peu plus de la moitié des électeurs a voté. Sans compter tous les non-inscrits. Les autres listes de tous bords se sont retrouvées encore plus minoritaires ! La prétention du RN à diriger qui que ce soit, comme pour tous les élus représentatifs, est non seulement illégitime de fait, mais inique de par sa position minoritaire. A ce titre aussi (en rajout à ses thèses nauséabondes et mensongères) elle devra être combattue sans relâche.
Pour un peu, on attribuerait aussi au RN un label « Antifa », son ultime escroquerie ! Dans la mesure où le RN a affiché publiquement une position « contre l’antisémitisme » après le pogrom du 7 Octobre 2023. Alors que le GUD, référence refuge de ses amis communiquant et financiers, historiques rats noirs du GUD, félicitait le Hamas pour ce pogrom !! On se rappellera du slogan antisémite du GUD « A paris comme à Gaza, intifada ! ». Durant les dernières présidentielles, on aura constaté le rôle assigné à Éric Zemmour de faire valoir de la famille de Montretout. Les « Le Pen ». Le facho c’est Zemmour. Comme avec les pratiques « blanchiment » d’argent par les mafias, ce type de blanchiment politique fonctionne dans les deux sens. Mais ce n’est pas « gagnant-gagnant ». En effet le RN n’a jamais été autre chose qu’une entreprise politique familiale. Tout revient toujours à la famille. Et on aura observé dans les suites de ces dernières Européennes, le ralliement contre Zemmour de Marion Maréchal nous voilà ! Via l’Europe, comme quoi l’UE, mieux qu’un « Frexit », leur sert à quelque chose ! Les Le Pen se seront beaucoup amusés de leurs jouets fabriqués maison. Plus royalistes que la prétendante au trône, l’Eric Zemmour et sa Knafo !!! Montrés du doigt par le RN comme d’ignobles fachos de droite !!! C’était à cela qu’ils devaient servir !!
Finalement, le caractère pseudo « social et démocratique » du RN, vendu à une population elle-même en détresse sociale, et en exclusion « démocratique », ne cache qu’un programme antisocial, dictatorial et pro capitaliste !!! Les Le PEN et leurs amis, veulent croquer leur place au soleil, en vendant au patronat, la dévalorisation du coût de la main d’œuvre migrante sans droits (comme au « bon vieux temps » des colonies, avec le travail pas cher et forcé), et la promesse d’une baisse du salaire collectif différé des caisses de solidarité, en échange d’une maigre augmentation de salaire, pour les salariés avec droit. Ces derniers n’auront plus qu’à payer encore plus cher, pour leur santé, leur retraite, leur chômage, pour le compte de l’assurantiel privé et des fonds de pensions en pleine expansion. Pendant qu’on leur désignera les coupables : les travailleurs sans droit, comme coupables de leurs misères. Les Le Pen et Cie, sont des amis pour les capitalistes. Leur prétention sociale n’est une arnaque, un piège mortel dans lequel nombre d’exploités vont tomber. Burn-Outés socialement et sociétalement, par ces gauches wokisées et leur abandon des luttes sociales anticapitalistes.
Il n’y a qu’une seule réponse à tout ce merdier : l’auto-organisation solidaire entre travailleurs sans droits et avec droits, contre le capitalisme, mais aussi contre ceux qui le servent ou aspirent à le servir. Ça prendra le temps qu’il faut, mais c’est la seule voie.
Jean-Pierre Crépin