À pas de charge, le gouvernement souhaite faire adopter rapidement le projet de loi sur la Fonction publique, sans concertation avec les syndicats des salariés.
Le ministre de la Fonction publique s’appuie sur une « attente des citoyens » pour supprimer sur trois ans 120 000 postes. Seront concernés par cette purge l’État, l’hôpital et les agents territoriaux.
Ce projet de loi est rejeté par les neuf syndicats (CGT, CFDT, FO, FSU, Solidaires, UNSA, FA-FP, CFE-CGC, CFTC), qui dénoncent « un passage en force » et souhaitent le retrait pur et simple de ce projet. Ils accusent le gouvernement de vouloir une fonction publique alignée sur les règles du secteur privé, au détriment du statut de fonctionnaire et de l’indépendance des agents à l’égard du pouvoir. Ce projet, s’il est appliqué, entraîne la destruction de la fonction publique, des services publics.
D’ores et déjà, sept syndicats ont appelé à une journée nationale d’action et de grève le 9 mai.
Pour la commission luttes du PRCF plus que jamais, une convergence des luttes public-privé, Gilets jaunes et Gilets rouges est nécessaire pour faire reculer Macron/Philippe.
Jo Hernandez pour la commission luttes du PRCF
Les grèves à venir:
A – Grève nationale des enseignants le 4 avril 2019
Revue de presse :
Des grèves et manifestations :
1 – Albi – Les enseignants du premier degré inquiets
La Dépêche du Midi – 29/03/2019
Une trentaine d’enseignants du premier degré ont participé à un rassemblement, mercredi après-midi, devant l’inspection d’académie du Tarn à Albi, à l’appel de l’intersyndicale FSU-FO-Sud-CGT.La circulation automobile a été interrompue avenue Maréchal-Foch pendant la durée de la manifestation. En cause, notamment, les nouvelles règles concernant les mutations et les affectations. Les enseignants craignent les affectations à titre définitif sur des postes non choisis ou des affectations sur des postes vides. «Le système de mutation était plus sécurisant auparavant, explique Bastien Alberty, cosecrétaire départemental du SNUipp-FSU du Tarn. Ce système va fragiliser les collègues qui ne sont pas titulaires sur leur poste.» Une délégation de cinq personnes devait être reçue en milieu d’après-midi pour évoquer le sujet. Au-delà, les enseignants se disent inquiets des conséquences de la loi Blanquer sur l’avenir de la maternelle, mais aussi sur le recours de plus en plus important aux contractuels dans un contexte de suppressions de postes de fonctionnaires.Les enseignants auront l’occasion d’exprimer ces craintes lors de mouvements et manifestations à venir comme le jeudi 4 avril.
2 – Appel des grévistes de la Monnaie à un rassemblement sur les salaires lundi 1er avril
Source : CGT – 29/03/2019
Nous, salariés de la Monnaie, sommes en grève depuis lundi 25 mars pour exiger une augmentation générale des salaires face à l’augmentation des prix.
Comme beaucoup, nous avons fait nos comptes cette année. Depuis des années, les NAO sont très loin du compte, sans mesure générale pour compenser l’augmentation du coût de la vie. Pour rattraper ce retard, nous réclamons 190 € net d’augmentation pour tous les ouvriers et employés, tous statuts confondus.
La dernière réunion de NAO a eu lieu jeudi 28 mars. Au final, la direction refuse de discuter sur le terrain d’une augmentation salariale uniforme, en mettant en avant l’intéressement ou la prime Macron qu’ils se sont dépêchés d’accorder juste après l’envoi de notre appel à la grève.
Après 5 jours de grève, elle continue la NAO comme si de rien n’était, comme si le personnel ne s’était pas exprimé très largement par la grève ! Ils se foutent de nous.
Face à cette situation, nous avons décidé de poursuivre notre grève, reconductible sur la demi-journée à la semaine prochaine. Il y en a assez des boniments, nous voulons de vraies augmentations de salaires pour compenser l’augmentation du coût de la vie. Il y en a assez des discours sur la « fragilité de l’entreprise » alors que le top 10 des salaires prend encore + 3,5 % cette année (+ 72 % depuis le changement de statut de la Monnaie en 2007) !
Nous sommes tous concernés par les luttes sur les salaires. Le mouvement des Gilets Jaunes l’exprime largement, comme les luttes dans les entreprises où les salariés en ont assez de faire les « sacrifices ».
Nous appelons à un rassemblement pour l’augmentation des salaires,
Lundi 1er avrilà 11h30 devant la Monnaie (Voie Romaine – Pessac)
3 – La CGT alerte sur le travail intérimaire dans l’usine PSA
Source : L’Ardennais – 27/03/2019
L a CGT intérim, le syndicat CGT de PSA et l’union locale CGT de Charleville-Mézières ont distribué des tracts, hier matin, devant les portes de l’usine PSA, à Villers-Semeuse. «Les journées rouges des in- térimaires en colère ont commencé début février. Nous allons au contact des salariés à la sortie des usines. Les trois principales revendications sont l’égalité de traitement entre salariés en CDI et intérimaires, la lutte contre la précarité et l’amélioration des conditions de travail», indique Laurent Waneuken, délégué syndical Manpower CGT de Lorraine. Coordinateur de la région Grand Est, il est venu prêter main-forte à Attia Djehich, Manpower Ardennes CGT. Les sites automobiles sont particulière- ment visés par cette action. «Rien que chez PSA, il y a 8000 intérimaires sur toute la France. Nous avons noté que 30 à 40% d’intérimaires sont présents dans les entreprises automobiles et chez les sous-traitants et ça sur une période de dix ans. Nous voulons dénoncer cet état de fait. Un autre exemple, les intérimaires ne touchent pas de prime d’intéresse- ment. Des milliers de personnes travaillent dans les entreprises mais ne touchent pas les primes», déclare Laurent Waneuken. Le syndicaliste estime que l’intérim est une variable d’ajustement pour les entreprises et déclare que l’État cautionne ce genre de pratique. «Bien souvent, les intérimaires ont les tâches les plus ingrates et les plus répétitives. Nous revendiquons l’embauche immédiate de tous les salariés intérimaires qui le souhaitent», explique-t-il. Jean-Marc Derouelle ■
4- Nouveau rassemblement, jeudi, à l’appel de la CGT
Source LA DEPECHE – 27/03/2019
Y aura-t-il reprise du dialogue, ce jeudi, au Chiva? A 10h30, laCGT du centre hospitalier des vallées de l’Ariège lance un appel à un rassemblement avant, à 11 h 45, d’être reçu par le directeur de l’établissement, Jean-Marc Viguier. « Il faut bien faire un pas », sourit Virginie Fachon, secrétaire adjointe du syndicat lorsqu’il lui est rappelé que, depuis plusieurs mois, toute discussion était impossible entre le syndicat et la direction…
Reste à savoir si l’échange permettra d’apaiser les « craintes » de l’organisation quant à l’avenir de l’hôpital qui, selon la CGT, risque de « devenir un grand centre gériatrique ». « Chaque année, un service ferme pour quelques semaines afin d’être rafraîchi. Pendant ce temps-là, les agents sont répartis, selon leurs vœux, dans les autres services. Cela renforce les équipes qui peuvent alors profiter de trois semaines consécutives de vacances. Mais on craint fort que ce ne soit pas le cas cette année », commente Manuel Tellez, secrétaire de la CGT-Chiva.
« Une excuse pour rapatrier les 120 lits de l’USSR de Pamiers »
Selon le syndicaliste, l’unité de soins rénovée cet été sera la chirurgie viscérale. « Sauf que les lits vont dé- ménager en lieu et place de la cardiologie qui, elle, va fusionner avec la néphrologie. Du coup, cette fermeture risque de servir d’excuse à la direction pour rapatrier les 120 lits de l’USSR (unité de soins de suite et de réadaptation, NDLR) de Pamiers. On arriverait donc à ce qui était prévu dans le “capacitaire” entraînant la suppression de 54 lits », estiment Manuel Tellez et Virginie Fachon.
C’est donc pour dénoncer cette situation, à laquelle s’ajoutent des difficultés de prises congés estivaux pour le personnel, que la CGT appelle à un rassemblement, demain matin dans le hall d’entrée du Chiva.
Il sera aussi question de l’attitude des médecins de l’établissement qui, selon Virginie Fachon, « ne sont pas venus — sauf un — à la rencontre que nous leur avions proposée le 20 mars. On sait qu’ils se plaignent des banderoles sur les grilles mais pas de la suppression des 54 lits. Ils ne se préoccupent manifestement pas du démantèlement de l’hôpital », dénonce-t-elle. Une situation que l’unique praticien venu discuter avec la CGT veut, toutefois, dénoncer. « Il dit que les médecins peuvent ne pas être d’accord avec notre mouvement social, mais qu’ils se doivent de défendre l’outil de santé », assure Virginie Fachon.
À noter, enfin, que la « cyberaction » lancée le 18 mars dernier (cf. «La Dépêche du Midi» du 22mars) est toujours en cours. ■
5 – Rennes – Le personnel de la meilleure clinique de France en grève
Source : 20 minutes – 27/03/2019 – par Jérôme Gicquel
Mobilisation. Les salariés demandent davantage d’effectifs et de meilleurs salaires
Ils ont laissé les blouses blanches au placard pour la deuxième journée consécutive mardi, formant une longue chaîne humaine entre la clinique et le centre commercial Leclerc. Le mouvement de grève démarré lundi à l’appel d’une intersyndicale (CFDT, CGT et Sud) au centre hospitalier privé de Saint-Grégoire, au nord de Rennes, a été massivement reconduit pour mercredi. « On a vu la direction ce matin, rapporte Morgane Le Bihan, syndicaliste Sud Santé. Ils veulent bien parler des conditions de travail mais sans évoquer les salaires. On veut des engagements concrets. »
« Les plannings changent tout le temps, la direction ferme des lits avant de les rouvrir en urgence », poursuit Fabienne Le Buhan, déléguée CGT. « Plutôt que de racheter des cliniques à tout-va, le groupe Vivalto Santé ferait bien d’abord d’investir dans du personnel », estime Albane Hochet, du syndicat Sud Santé Sociaux.
Des recrutements en cours
Les revendications des salariés portent aussi sur les salaires. « La dernière augmentation n’a été que de 0,5 % en 2017. C’est clairement insuffisant », martèle Rozenn Cotto. Contactée par 20 Minutes, la direction de la clinique indique avoir reçu une première fois les représentants syndicaux lundi après-midi. Elle précise toutefois que des recrutements « ont déjà été effectués ou sont en cours », évoquant notamment l’embauche de 11 CDD longue durée ainsi que de deux infirmiers et deux aides- soignants en CDI.
Entre 300 et 350 grévistes – dont une cinquantaine réquisitionnés dans les services – étaient recensés mardi. Une mobilisation massive et assez inédite dans cet établissement, classé meilleure clinique de France depuis neuf ans par Le Point. Mais le personnel dénonce des cadences infernales et un manque de moyens. « Les salariés sont en souffrance avec des arrêts de travail qui se multiplient », indique Rozenn Cotto, déléguée CFDT.
6 – Les salariés de Nokia-Alcatel à Bercy contre les «licenciements boursiers»
Source : Libération – 26/03/2019
Toujours visés par un plan social, les salariés de l’équipementier télécom à Nozay et Lannion manifestaient ce mardi avant de rencontrer le cabinet du ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. Ils espéraient notamment pouvoir sauver quelques emplois.
Ils étaient venus «faire du bruit» sous les fenêtres de Bruno Le Maire. Les délégués syndicaux d’Alcatel à Nozay et Lannion rencontraient à 14 heures le cabinet du ministre de l’économie Bruno Le Maire. Ils ont convié les salariés à les accompagner jusqu’à la porte d’entrée, pour donner du poids à leurs revendications. Visés par un troisième plan social, trois ans après le rachat par Nokia, quelque 200 salariés ont répondu présent à leur appel, ce mardi à Bercy, certains venus directement de Bretagne pour l’occasion.
Pour les cadres en lutte depuis plusieurs semaines, les revendications n’ont pas changé. «On veut vraiment voir baisser le nombre de suppressions de postes», affirmait Claude Josserand, délégué syndical CGT, peu avant d’entrer dans le bureau du chef de cabinet. Au total, 408 postes dans les métiers support (marketing, finance, administratif…) sont visés et pour la plupart délocalisés : 54 à Lannion (Côtes-d’Armor) et 354 à Nozay (Essonne). «Un licenciement boursier pour augmenter les dividendes des actionnaires», martèle depuis le début l’intersyndicale alors que le bilan financier de la multinationale est dans le vert au quatrième trimestre de 2018. Pour les salariés qui décideraient de quitter l’entreprise, l’intersyndicale souhaite aussi obtenir les mêmes conditions de départ que lors des précédents plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) qui ont touché l’entreprise. «On a peur aussi qu’ils soient réalisés sous la contrainte», précise un délégué syndical à la tribune.
Au sortir de la réunion, les représentants syndicaux n’ont pas relevé d’avancées majeures mais ont salué l’existence de ces discussions. «Concrètement, on n’a rien obtenu. On a donné nos revendications, ils ont pris note. On n’en attendait pas beaucoup plus, connaissant la manière dont travaille ce gouvernement, on ne s’attendait pas à ce qu’il nous dise « on va supprimer le crédit impôt recherche »», a réagi Claude Josserand. Mince espoir néanmoins, celui d’une «pression politique du gouvernement» auprès de la direction de Nokia. Il y a deux semaines, une réunion entre la direction et l’intersyndicale s’était conclue par de vives tensions au sujet des conditions de départ. L’intersyndicale avait décidé de quitter les lieux précipitamment. «Ça ne leur a pas plu du tout», note un délégué syndical. Ce mercredi, tous les protagonistes ont prévu de se réunir de nouveau. «On verra selon la teneur si on reste dans la négociation ou pas. Et si le gouvernement a déjà fait pression», anticipe Claude Josserand.
7 – Fonctionnaires: la réforme en Conseil des ministres, des agents dans la rue
Source : AFP -27/03/2019
Le projet de loi sur la fonction publique a franchi une étape décisive avec sa présentation en Conseil des ministres mercredi, jour choisi pour des rassemblements contre une réforme rejetée par l’ensemble des syndicats de fonctionnaires.
Le gouvernement souhaite faire adopter le texte « avant l’été » pour une application « au 1er janvier 2020 », a précisé le secrétaire d’Etat chargé de la fonction publique Olivier Dussopt.
Défendu par le gouvernement comme une nécessité pour rendre la fonction publique « plus attractive et plus réactive » face aux « nouvelles attentes » des citoyens, le texte s’inscrit dans un objectif de suppression de 120.000 postes d’ici à 2022, sur 5,5 millions d’agents dans les trois versants (Etat, hospitalière, territoriale).
Ce projet de loi est rejeté par les neuf syndicats (CGT, CFDT, FO, FSU, Solidaires, Unsa, FA-FP, CFE-CGC, CFTC), qui dénoncent « un passage en force » et accusent le gouvernement de vouloir une fonction publique alignée sur les règles du secteur privé, au détriment du statut de fonctionnaire et de l’indépendance des agents à l’égard du pouvoir.
Des rassemblements étaient organisés mercredi, notamment devant les préfectures. A Paris, plusieurs centaines d’agents se sont rassemblés non-loin de l’Elysée pour dénoncer le projet de loi. Ils étaient 80 à Nantes et une quarantaine à Lille.
Ces actions sont le prélude à une mobilisation unitaire afin « d’obtenir le retrait de ce projet de loi scélérat », a dit Jean-Marc Canon, de la CGT, à Paris.
Même son de cloche du côté de FO, qui souhaite « le retrait pur et simple » du texte et réclame de « vraies négociations sur le point d’indice (qui sert à calculer la rémunération des fonctionnaires) et les titularisations » d’agents en situation de précarité.
– « Stigmatisation usante » –
Gaëlle Martinez (Solidaires) a mis en garde contre un projet de loi « destructeur pour la fonction publique et plus généralement pour les services publics et les usagers de notre pays ».
Interrogé sur la réforme en marge d’un rassemblement des salariés de Castorama à la Défense, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a estimé qu’elle n’allait « pas dans le bon sens ».
« On était parti sur des annonces tonitruantes avec des plans de départs volontaires, la suppression de plus de 100.000 postes. (…) On est aujourd’hui sur une généralisation des contrats », a-t-il dénoncé, jugeant « la stigmatisation » des fonctionnaires « usante ».
Sept syndicats ont appelé à une journée nationale d’action et de grève le 9 mai, une date à laquelle FO et la CFDT ne se sont pas encore ralliées.
« Cela fait plus d’un an que nous dénonçons les orientations prises par le gouvernement (…). Nous continuons de dire qu’elles tournent le dos aux principes de la fonction publique et vont encore plus dégrader les services publics et les conditions de travail des agents dont nous demandons au contraire une hausse des rémunérations », avait dénoncé Bernadette Groison, de la FSU, lors de l’annonce de cette mobilisation.
Le texte prévoit une refonte, comme dans le privé, des instances de dialogue social, « le pendant des ordonnances travail pour le public », selon M. Darmanin. Il prévoit également un recours accru aux contractuels et aux contrats, la possibilité de ruptures conventionnelles ainsi que des mesures pour « favoriser la mobilité » des agents qui instaurent « un détachement d’office » en cas d’externalisation de service.
Interrogé à l’Assemblée mercredi sur le temps de travail des fonctionnaires lors des questions au gouvernement, M. Dussopt a par ailleurs demandé aux collectivités territoriales de veiller à ce que leurs agents respectent la base légale des 1.607 heures annuelles (35 heures hebdomadaires).
Nombre de rapports ont souligné que les fonctionnaires effectuaient en moyenne moins d’heures que dans le privé (1.584 heures par an, soit 1,4% de moins que la durée réglementaire, selon le rapport de Philippe Laurent en 2016). Une réalité qui s’explique, notamment chez les policiers et les infirmières, par des compensations d’heures supplémentaires en moindre temps de travail plutôt qu’en rémunération.
Les syndicats des finances publiques (Solidaires, CGT, FO, CFDT, CFTC) appellent de leur côté à une nouvelle journée de grève jeudi, après celle du 14 mars. Une manifestation est prévue à Paris en début d’après-midi.
8 – PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR -Crèches en grève dans toute la France, un tiers des établissements fermés à Nice
Source : France-info – 29/03/2019
20 crèches municipales sur 27 sont fermées aujourd’hui à Nice, 4 fonctionnent en service minimum, et 3 sont ouvertes normalement. 300 manifestants se sont mobilisés selon la police, 400 selon les syndicats. Depuis plusieurs mois, le gouvernement prépare une réforme des modes d’accueil de la petite enfance. Elle fait partie de la loi ESSOC, dite de simplification de l’administration.
Pour Hugues Jeffredo, secrétaire général de la CGT Nice Côte d’Azur :
Cette loi permettrait au gouvernement d’appliquer par ordonnance la dégradation de l’accueil de la petite enfance et des conditions de travail des professionnels du secteur.
La CGT dénonce principalement trois mesures jugées inquiétantes pour les enfants et leurs encadrants :
- La diminution de la surface d’accueil par enfant
- La suppression de près de 40% des professionnels les plus qualifiés
- L’augmentation du nombre d’enfants par professionnel.
Selon Hugues Jeffredo de la CGT, une quarantaine de manifestations se sont tenues dans toute la France contre ce projet de loi aujourd’hui. La CGT, FO, l’ANPDE (Association Nationale des Puéricultrices Diplômées d’Etat) et la FNEGE (Fédération Nationale des Éducateurs de Jeunes Enfants) sont reçus à la préfecture à 14h