L’affaire « Lactalis » a donné lieu à une émission très instructive sur la 2e chaîne avec « cash investigation ». Pour une fois un responsable de la Confédération paysanne a été invité à exprimer le ras-le-bol des agriculteurs dénonçant les méfaits des décisions européennes et du capitalisme de l’agroalimentaire et de la grande distribution.
Pour une fois, un ministre a été contraint de reconnaître que Lactalis était hors la loi en refusant de publier ses comptes. Alors comment les amendes prévues par la loi seront-elles évaluées et recouvrées sachant que les pénalités doivent être calculées en pourcentage sur le chiffre d’affaires ? L’interview d’une agricultrice, ancienne employée de banque, a montré avec précision le montage financier et le racket systématique des exploitants au profit de holdings aspirant 95 % de leurs recettes vers le Luxembourg qui est comme chacun sait un paradis fiscal ! C’est environ 53 millions d’euros annuels qui sont ainsi détournés par des reports à nouveau de la soi-disant « coopérative » ne laissant que 3,5 millions d’euros à des agriculteurs désespérés, surendettés et poussés au suicide ! Là, la répression de ces voleurs du travail des autres est beaucoup moins réactive. Ce ne sont d’ailleurs pas que des voleurs, mais aussi des meurtriers !
Ils ont détruit des vies d’agriculteurs par la finance tout aussi mortelle que des canons ! Ils ont détruit des vies de consommateurs parmi lesquelles des bébés par négligence sanitaire sur la salmonellose. Homicide volontaire car ils savaient ! Selon Ouest France, Emmanuel Besnier qui a pris la suite de son père Michel aurait été « efficace » sur le plan économique (Lactalis étant devenu le numéro un mondial des produits laitiers), mais « catastrophique » en communication.
Pas un mot sur la détresse des exploitants agricoles « surexploités », seulement un bémol sur son refus de publier ses comptes et sur son refus de s’expliquer laissant le soin à ses cadres de bétonner l’info ou plutôt la désinformation. Une autre révolution est nécessaire ! La faucille a été remplacée par une moissonneuse batteuse. Le marteau a été remplacé par un robot ou un tour à commande numérique. Les moyens de production ont évolué, mais les rapports sociaux demeurent injustes ! Le seigneur Emmanuel Besnier continue de prélever la dîme sur les serfs du XXIe siècle. Le vieil adage marxiste qui a conduit Lénine à faire aboutir la révolution d’octobre 1917 reste d’actualité. Ouvriers et paysans, prolétaires de tous les pays unissez vous !
Le PRCF apporte tout son soutien aux salariés de l’usine Lactalis de Craon en Mayenne en chômage technique de ce fait et inquiets pour leur avenir.
Le PRCF apporte tout son soutien aussi aux syndicalistes de la Confédération paysanne, car il n’est pas dit que cette manœuvre ne conduise pas Emmanuel Besnier à acheter son lait ailleurs s’il est moins cher ! Les capitalistes pratiquent le dumping social dans tous les secteurs de l’économie ! Dans la ZI de St Barthélemy d’Anjou, l’ascensoriste allemand Thyssen Krupp a programmé 60 suppressions de postes. Pour s’en sortir, il faut en sortir de l’UE, de l’Euro, de l’OTAN et du capitalisme. Retrouver notre souveraineté nationale, c’est se donner les moyens de construire le socialisme en France et d’établir dans un même temps de nouvelles relations internationales pour redonner corps à un mouvement communiste international qui fasse front aux impérialismes américain, européen et autres.
André Riera pour la commission lutte du PRCF
Les grèves en cours :
- à l’hôpital de Laval dès le 24 janvier 2018
- aux urgences de l’hôpital de Chinon dès le 24 janvier 2018
- au zoo à Pont-Scorff à partir du 22 janvier 2018
- chez Viapost à Seiches-sur-le-Loir depuis le 22 janvier 2018
- à l’entreprise Bûcheron Au Mans depuis le 22 janvier 2018
- des éboueurs à l’Ouest de la Réunion depuis le 22 janvier 2018
- à l’université Jean-Jaurès à Toulouse depuis le 18 janvier 2018
- nationale dans les prisons dès le 15 janvier 2018
- à l’hôpital Pierre-Paul-Riquet à Toulouse depuis le 15 janvier 2018
- à la CPAM de Limoges depuis le 15 janvier 2018
Les grèves à venir :
- des bus Corolis à Beauvais le 29 janvier 2018
- nationale dans les Ehpad le 30 janvier 2018
- au collège Tell-Eboué à Saint Laurent du Maroni le 30 janvier 2018
- nationale dans les lycées et universités le 1er février 2018
- nationale chez Carrefour du 5 au 10 février 2018
Revue de presse des luttes :
Luttes gagnantes :
Loïc Canitrot intermittent du spectacle relaxé !
Source : Compagnie Jolie Mome
Le tribunal confirme que les accusations du MEDEF étaient fausses.
Philippe Salmon, responsable de la sécurité pour le MEDEF l’a affirmé, puis confirmé à plusieurs reprises : « Loïc Canitrot m’a mis un coup de poing, je suis formel. »
Grâce à la combativité et à la persévérance de Loïc et de ses soutiens, grâce à une seconde enquête impartiale ordonnée par le juge, le tribunal correctionnel a établi que le cadre du MEDEF avait inventé cette agression.
Abandonnant finalement ses accusations contre Loïc, le responsable de la sécurité du MEDEF ne s’est même pas présenté au procès.
Les fausses incriminations de Philippe Salmon auront sciemment causé 48h de garde à vue à un innocent ainsi qu’un an et demi de procédure judiciaire, sans oublier les 24h de garde à vue et les 6 mois de poursuites de 7 autres manifestants, des angoisses, des centaines d’heures et des milliers d’euros perdus pour tous les accusés, leurs familles, leurs soutiens. Ce furent aussi des investigations longues et coûteuses pour la police et la justice pour établir la vérité. Toutes ces violences et dégradations n’ont jamais existé.
Désigner de faux coupables de coups imaginaires dans l’objectif de discréditer l’objet politique et social de la contestation. Voilà ce qui a été reconstitué à l’audience :
Lorsque les intermittents, emmenés par la Cgt Spectacle et la Cip-Idf, s’invitent dans les locaux du MEDEF le 7 juin 2016, ils mènent un combat politique pour faire appliquer l’accord sur l’intermittence signé à l’unanimité par les syndicats et employeurs du spectacle, et s’opposer à la « loi travail ».
Alors que l’atmosphère est calme et sereine, Philippe Salmon se met soudain à vociférer, à insulter les manifestants. Il n’obtient pas la violence espérée pour décrédibiliser cette occupation pacifique… Un peu plus tard, il frappe lui même violemment Loïc.
Il peut ainsi demander l’intervention immédiate de la police. Pour justifier le coup bas qu’il vient de porter, il ment aux policiers et accuse le militant blessé de l’avoir agressé.
Afin que l’affaire puisse relever du tribunal correctionnel, alors qu’il n’obtient évidemment aucun arrêt de travail, qu’il ne peut présenter aucune preuve d’une blessure sérieuse, il lui faut échafauder des circonstances aggravantes. Il va alors dire qu’il a reçu deux coups de poings, de deux assaillants différents. Sa plainte peut maintenant être instruite au motif de « violences en réunion ». Et pour en attester, il a un témoin : Monsieur Hubert. Il s’agit de l’ancien chef de sécurité du MEDEF, aujourd’hui gérant de la société de sécurité sous-traitant des prestations au MEDEF. Il désigne Loïc comme étant l’auteur.
Les deux compères ne seront confondus que par la deuxième enquête de police, grâce aux vidéos et témoignages fournis par les intermittents du spectacle.
Ils se rétractent alors discrètement un an après les faits. Philippe Salmon maintient une « plainte contre X », mais ne prend pas le risque de se déplacer à l’audience pour répondre de ses mensonges.
Il est donc aujourd’hui établi que le cadre du MEDEF n’a pas hésité à frapper, à mentir aux enquêteurs, à accuser des innocents…
L’organisation patronale se considère toute puissante, se croit intouchable. Dénuée de scrupules, elle s’affranchit du devoir d’honnêteté. Ce jugement en fait la preuve !
Et nous nous attacherons maintenant à faire aboutir la plainte de Loïc pour « Dénonciation calomnieuse » ! Stoppons la criminalisation des résistants, dénonçons toutes les manœuvres de ce lobby économico-politique ! Car pour les autres procédures contre des militants syndicaux, il en est de même…
Les poursuites pour de soi-disant séquestrations qui condamnent les syndicalistes de GoodYear ou PSA sont tout aussi politiques et iniques.
Les procédures disciplinaires contre les cheminots, les postiers, les salariés d’Air France… sont tout aussi politiques et iniques.
Il en va encore de même pour les accusations de violences, outrages et rébellions qui sont tombées sur des centaines de manifestants.
Il est temps d’en finir avec la toute puissance et l’impunité de ce patronat, responsable de violences physiques et morales mais aussi de violences sociales contre les intermittents, les chômeurs, les travailleurs. Il est temps que cessent les poursuites qui ont touché plus de 4300 militants syndicaux, politiques et associatifs depuis le début de la mobilisation contre la loi travail.
CRÈCHES DE LA VILLE DE NICE (06)
Source : CGT
Le 23 janvier, les personnels des crèches se sont mis en grève pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail. La mobilisation a été forte. 20 établissements sur 27 étaient fermés.
Devant la puissance du mouvement, le Maire par l’intermédiaire du Directeur Général des Services (DGS) reconnait qu’il est nécessaire, pour pallier aux différentes absences, de recruter un agent dans les structures en difficulté.
Pour les agents et pour la CGT c’est le mouvement revendicatif qui a permis cette première avancée.
Après un échange sans concession mais serein avec le DGS, il a été convenu qu’il était nécessaire de continuer des discussions pour préciser les propositions faites par l’administration.
SCADIF – UD 77 La SCADIF, plateforme logistique du groupe Leclerc obtient la première victoire de l’année.
Source : CGT
Les 11 et 12 janvier derniers, plus d’une centaine de salariés ont arrêté le travail à l’appel de la CGT et de la CFDT. Dans le cadre des NAO, les salariés, au côté de leurs syndicats, exigeaient une prime exceptionnelle de 1 000 € et l’augmentation de leur salaire.
Les salariés grévistes de la SCADIF, après deux jours de grève ont gagné pour tous les salariés de la SCADIF une prime exceptionnelle de 650€ net/salarié, à laquelle s’ajoutent les 274€ net de prime d’intéressement. Les salariés forts de cette première victoire seront très attentifs aux suites des NAO, ils restent mobilisés. Cette grève est le fruit d’un travail syndical de nos camarades qui ont implantés la CGT il y a plus de 10 ans.
CGT MC SYNCRO (78)
Source : CGT
Sous-traitant de PSA, les camarades du syndicat CGT, seul syndicat présent aux négos, ont obtenu :
¶ +1.5% en Augmentation Générale (AG)
¶ 1 prime de 600€
¶ 1 prime de vacation doublée (de 300€ à 600€)
Des avancées qui profitent à tous. Bravo les camarades !
A la clinique de la Châtaigneraie de Beaumont dans le Puy-de-Dôme
Source:CGT
Plus d’une centaine de salariés en grève à l’appel de la cgt (sur 450), avec comme conséquence directe, l’annulation de 122 actes opératoires pour la seule journée de mardi.
Le rapport de force instauré a permis :
§ L’augmentation des bas salaires et la prime d’assiduité (qui passe de 25 à 35 euros)
§ Une prime de transport de 200 euros par an qui ne soit plus soumise à des conditions et pérenne ;
La mobilisation a payé, en 2 jours la direction du groupe Elsan a été contrainte de négocier et ainsi donner raison aux salariés.
Des agents de la villa Ancély (CHU Toulouse), la direction a cédé sur toutes les revendications après 16 jours de grève !
Source : CGT
La convergence avec les autres services en lutte et l’impossibilité pour la direction d’assigner les grévistes (les huissiers n’ont jamais trouvé personne au domicile des agents…!) ont été des facteurs déterminants dans la victoire.
§ accord sur remplacement des absences 1 pour 1 ;
§ accord sur le fait que l’effectif du service ne pourra jamais tomber en dessous de 21 ETP ;
§ trois stagiairisations d’infirmières et deux d’éducatrices au prochain concours ;
§ plein d’autre chose (selon le syndicat)
Au-delà de l’obtention de ces revendications dans ce service une porte est ouverte pour l’ensemble des services en lutte au CHU.
GT COURTEILLE – GARANKA (75)
Source : CGT
Le 09 janvier, suite à l’appel de leurs syndicats, et particulièrement la CGT, les salariés IDF Courteille – Garanka, étaient en grève, et se sont rassemblés devant le siège de Fontenay, afin de montrer leur détermination ! Ce rassemblement a permis : la satisfaction d’une partie des revendications, notamment des augmentations générales de salaires, et l’ouverture de négociations pour la suite des revendications. L’entreprise est présente dans toute l’Ile–de–France, et les camarades appellent les salariés à rester mobilisés et vigilants face aux tentatives de division de la direction. Les NAO se profilent. A suivre, donc !
TCI-TCB FAPT (33)
Source : CGT
Après 15 années de modération salariale et la mise en application des ordonnances Macron… la lutte des salariés a notamment permis de gagner sur les salaires et le pouvoir d’achat :
§ 1% d’augmentation générale des salaires,
§ Revalorisation des tickets restaurants (avec attribution aux autres salariés du groupe) et attribution de chèques cadeau
§ Prime exceptionnelle d’un minimum de 1000€
§ Attribution d’une prime d’activité,
§ Création d’un CE et d’un CHSCT,
§ Amélioration des entretiens individuels…
Une nouvelle fois la démonstration est faite que la mobilisation massive des salariés permet d’obtenir des avancées significatives dans un ensemble de domaines tel le pouvoir d’achat et aussi la poursuite de notre combat contre la régression sociale des ordonnances « Macron ».
Grèves et manifestations
LA CGT Pénitentiaire Ne signera pas !
Source : CGT
La CGT avait été appelée à une rencontre bilatérale la nuit dernière, qui devait être suivie par une rencontre multilatérale ce jour. Quand la CGT a appris, sur les chaînes d’info en continu, que l’UFAP serait reçue seule, à 11h, les autres syndicats devant l’être par la suite. Méthode ahurissante qui pue la magouille !
Drôle de méthode en effet de la part de la Ministre mais aussi de l’UFAP qui trois jours auparavant, faisait une danse du ventre médiatique pour « exiger une rencontre multilatérale » en lieu et place d’une séance qui devait être bilatérale à l’origine !
Bref, vers 12h45 ce jour, ce qui devait arriver arriva, la CGT se procurait le relevé de conclusions qui devait lui être transmis normalement une heure plus tard. La CGT n’emploiera pas d’adjectif pour nommer une telle façon de faire, inutile d’être blessant, cependant, le mépris de la ministre envers la CGT et les personnels est acté !
Les adhérents de la CGT débattent depuis 13 h, sur le projet du 25 janvier 2018. Nous l’avons soumis à appréciation, sur les sites, des personnels en lutte : La question était simple : Doit-on oui ou non accepter les propositions faites par la Ministre ?
A la très large majorité des adhérents de la CGT dans toutes les régions, ils répondent
NON, donc, la CGT ne signera pas ce relevé de conclusions !
Ils estiment que l’essentiel n’y est pas, soit, la traduction de la reconnaissance des missions de service public des personnels de surveillance dans le statut.
Pire, le nouveau projet ne prend plus en compte le caractère multicatégoriel : Rien pour les personnels administratifs et techniques (disparition des organigrammes de référence).
Sur la question statutaire, ce n’est pas la ministre qui semble bloquer, c’est l’UFAP !
Nous réitérons à la Ministre notre souhait que soit actée au relevé de conclusions l’obtention de la catégorie B avec la fusion des grades de surveillant/brigadier et premier/major pour l’ensemble des personnels qui composent le corps d’encadrement et d’application.
Nous informons la Ministre qu’au regard de la loi, un accord doit être majoritaire pour être légal !
En l’occurrence, tout syndicat, seul, n’a de majorité !
Nous appelons désormais nos sections à tenir des assemblées générales pour décider des suites à donner au mouvement.
Montreuil, le 25 janvier 2018
Gironde : suppression d’emploi à Ford Blanquefort
Source : correspondant PRCF
En janvier 2017, face à l’inquiétude sur l’avenir du site de Ford Blanquefort, la mobilisation était relancée par une intersyndicale large (tous les syndicats ouvriers et cadres) !
Mais très vite la CFE-CGC (cadres et maîtrise) est rentée dans le rang. L’année a été ponctuée d’action où la CGT s’est souvent retrouvée seule.
Fin 2017 et début 2018, les rencontres se sont multipliées (Ancien et nouveau Préfet, Ministère de l’économie, les collectivités locales… Nous sommes toujours dans le flou, et aucune perspective industrielle à l’horizon, alors que nous sommes sur des fins de productions !
Pire, Ford Europe suite à une rencontre avec le ministère de l’Economie et de l’industrie avait l’intention de repousser le Comité de suivi prévu début janvier au mois de mars, voir avril !
En effet, l’étude de la 8F-MID (projet de fabrication de la boîte aromatique 8F-MID) était loin d’être finalisée ! Au final, le Préfet a envoyé une convocation pour un Comité de suivi le 1er février où seront été présents :
– Ford Europe,
– le Préfet,
– un représentant du ministère de l’Economie et de l’Industrie,
– les collectivités locales,
– les organisations syndicales…
L’intersyndicale ouvrière (CFTC, CFDT, FO et CGT) a appelé à un rassemblement à la préfecture le jeudi 1er février à 14H00.
Nous appelons à soutien, car c’est plus que les emplois de l’usine Ford, c’est le bassin d’emplois de la région qui est menacé !
Nous devons riposter collectivement contre toutes ces suppressions d’emplois, et la région n’est pas épargnée, Primagaz (Mérignac) et Antargaz (Bassens) ont fermés en 2017, en 2018 au tour de Lindegaz (Bassens), sans oublié les GM&S (la Souterraine) où 150 emplois ont été supprimés, Rougié (Sarlat) menacé de fermeture, et tous les emplois supprimés dans la fonction publique, comme à l’hôpital, la poste… au nom de l’austérité ! La liste est longue, et cela s’aggrave avec les ordonnances !
Non aux fermetures, non aux suppressions d’emplois, tous ensemble !
La CGT Ford, Blanquefort le 26 janvier 2018
Enseignement : Moyens en baisse et réforme du lycée :
Source : FSU
1er février : à l’appel des organisations étudiantes et lycéennes UNEF, UNL, SGL, de la FSU, FO, CGT, Solidaires : assemblées générales dans les établissements, grèves locales sur la question de l’accès à l’enseignement supérieur et de la réforme du lycée. Grève académique à Rouen.
6 février : grève du second degré : contre l’insuffisance des dotations aux collèges et lycées, contre une réforme qui déstructurerait le lycée, dégraderait nos conditions de travail (semestrialisation, etc.), nos disciplines et l’orientation, le SNES-FSU appelle à la grève et a proposé aux autres organi- sations de le rejoindre.
7 février : journée d’action dans l’Éducation nationale à l’appel des syndicats de la FSU : rassemblement devant les rectorats, conférences de presse, etc.
En mars : grève de tous les fonctionnaires pour les salaires, contre le jour de carence, contre les réformes qui dégradent l’éducation
TARN : Mouvement dans les EHPAD
Source : CGT
L’intersyndicale FO, CGT, CGC, Solidaires DU TARN appelle à une journée de grève et de manifestation dans les Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) le mardi 30 janvier pour revendiquer des moyens supplémentaires permettant l’amélioration des conditions de travail et de vie des résidents.
- Grève à l’hôpital de Murat dans le Cantal
- Source : FranceInfo
- Ils l’avaient annoncé, ils sont descendus dans la rue pour se faire entendre. Le personnel du centre hospitalier de Murat et de la maison de retraite (EPHAD) s’est rassemblé, mardi 23 janvier, à 14h30. Environ 120 personnes étaient présentent. Les salariés dénoncent une mauvaise gestion des établissements, un manque de dialogue avec la direction et des horaires à rallonge pour pallier au manque d’effectif.
Une délégation a été reçue une vingtaine de minutes à la mairie. Les manifestants ont ensuite défilé dans les rues de la ville. Ils sont partis de la mairie et se sont rendus au centre hospitalier.
Ils ont d’ores et déjà prévus de se mobiliser mardi 30 janvier. Ce jour-là, plusieurs syndicats ont appelé les personnels des établissements accueillants des personnes âgées et des services à domicile, à une journée de grève nationale. Des rassemblements seront organisés dans les départements.
Allonnes: grève annoncée à l’hôpital spécialisé
Source : Ouest France
À Allonnes, des personnels de l’hôpital spécialisé annoncent une mobilisation jeudi midi. Un rassemblement pour dénoncer les conditions de travail.
L’intersyndicale de l’Etablissement public de santé mentale de la Sarthe (EPSM) appelle l’ensemble des professionnels del’établissementà s’inscrire dans le mouvement de grève et de manifestation à partir du mercredi 24 janvier à partir de 20h45. Un préavis a été déposé.
Le mouvement mené par le personnel de l’EPSM en mai 2017 avait permis de maintenir 2 postes de psychologues sur les 7 qui étaient menacés, et de différer la fermeture de 19 lits d’hospitalisation complète, indique l’intersyndicale.
» Aujourd’hui, cinq nouveaux postes de psychologues sont supprimés du budget 2018 et cette fermeture d’unité est actée : 19 lits sont supprimés le 5 février prochain. Deux nouvelles unités d’hospitalisation complète seront fermées cette année, 15 lits fermeraient au printemps, et 19 autres cet été « pour permettre aux agents de prendre leurs congés ».
Les syndicats fustigent aussi le « projet hôtelier » présenté aux instances en décembre 2017, qui prévoit la suppression d’une vingtaine de postes d’agents de service hospitalier. Les syndicats craignent la dégradation de leurs conditions de travail avec leur éloignement des équipes de soin dont ils sont un maillon important.
» Pour les personnels, encore une fois, ce sont encore des restrictions budgétaires qui se traduisent au quotidien par encore plus de souffrance au travail, des conditions de travail ne permettant plus de « prendre soin » de nos patients avec leurs spécificités ou même de notre propre santé. »
Une première mobilisation est donc prévue ce jeudi 25 janvier vers midi devant le restaura
Les gardiens de prison claquent la porte de la Chancellerie
Source : Le figaro
La ministre de la Justice est arrivée, mardi, à la table des négociations avec une enveloppe de 30 millions d’euros. Une heure plus tard, les syndicats ont rompu les négociations, promettant de reconduire le mouvement de blocage des établissements.
Les organisations syndicales de surveillants de prison ont claqué la porte et promettent de reconduire le mouvement de blocage dès mercredi. Nicole Belloubet, la ministre de la Justice, va boire la coupe jusqu’à la lie. Mardi, une heure après le début des négociations place Vendôme, en présence de la garde des Sceaux et du directeur de l’Administration pénitentiaire, les organisations syndicales se sont levées pour interrompre les négociations. Chacune pour des raisons qui leur étaient propres.
Force ouvrière et la CGT parce que le gouvernement refuse catégoriquement de revenir sur le statut des personnels et de leur accorder le passage en catégorie B. L’Ufap-Unsa, le syndicat majoritaire chez les surveillants, a rompu sur plusieurs points. Sa base s’est durcie en l’espace de quelques jours sur tous les sujets, qu’il s’agisse des volets sécuritaire et autorité des surveillants ou celui relatif aux conditions indemnitaires, qui, au départ, ne figurait pas dans les revendications.
La ministre est arrivée à la table de négociation avec une enveloppe de 30 millions d’euros. De quoi accorder des primes aux personnels. Mais pas à tout le monde. Elle a ainsi proposé d’accorder une prime annuelle de 1400 euros pour les plus jeunes surveillants nommés dans des établissements où personne ne veut aller. Cette prime aurait pu également concerner les surveillants intervenant dans les quartiers pour détenus violents, terroristes et radicalisés. Mais cette rupture d’égalité entre surveillants a été perçue comme extrêmement choquante par l’organisation syndicale. Surtout en plein mouvement social. Lors des questions au gouvernement, le premier ministre, Édouard Philippe, avait ainsi promis dans l’hémicycle des «mesures indemnitaires spécifiques et ciblées». En vain, donc.
Par ailleurs, c’est une non-réponse de la ministre qui a suivi la demande de la réforme de l’article 57 de la loi pénitentiaire, qui interdit les fouilles systématiques et oblige les personnels à un tombereau de paperasserie pour les justifier. Un silence compréhensible dans la mesure où l’essentiel du dispositif est imposé par les textes européens et qu’il sera bien difficile d’y revenir.
Enfin, la garde des Sceaux a fait des avancées en ce qui concerne les quartiers pour détenus violents et radicalisés. Elle a promis de mettre en place, au sein des établissements, des quartiers parfaitement étanches. Or, depuis des années, toutes les organisations syndicales, à l’exception de la CGT, plaident en faveur d’établissements dédiés. Plus largement, elles militent pour une plus grande diversité des établissements, afin de ne pas mélanger les populations pénales. Il n’est pas certain que, sur ce plan, la Chancellerie puisse aller plus loin.
En attendant, le mouvement est reconduit, et la question se pose, pour certaines organisations, de savoir si c’est vers Matignon qu’il faut désormais directement se tourner pour obtenir des avancées plus concrètes. «Décidée à gérer ce dossier», Nicole Belloubet s’est dit «pas absolument certaine qu’un médiateur s’impose à ce stade», comme le réclame la CGT-Pénitentiaire qui considère la ministre «disqualifiée».
La ministre a par ailleurs jugé «absolument pas acceptable» la volonté des surveillants de la prison de Fresnes, selon le secrétaire général de l’Ufap-Unsa (majoritaire) Jean-François Forget, de bloquer le transfert de Jawad Bendaoud, jugé mercredi à Paris pour avoir logé des jihadistes du 13-Novembre.
Le trafic des TER reste encore perturbé ce lundi
Source : France info
En raison d’un mouvement social régional reconductible couvrant la période du dimanche 21 janvier à 20h00 au jeudi 25 janvier à 8h, la circulation des trains sera perturbée le lundi 22 janvier sur le territoire Champagne-Ardenne.
Toujours la grève aux urgences d’Auch et la mobilisation à Condom
Source : La Dépêche du Midi
Soutenue par l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf), la grève aux services des urgences du centre hospitalier d’Auch, dans le Gers, se poursuit.
L’accueil se réalise donc toujours en mode dit « dégradé ». Il faut donc éviter de se présenter au centre hospitalier pour de la « bobologie » qui relève plutôt d’un médecin traitant… vers lequel on risque de toute manière d’être réorienté.
Une réunion extraordinaire du conseil médical d’établissement a lieu en fin de journée de demain. Les accords et avancées devraient y être confirmés, et les termes d’une Charte examinés, pour enfin parvenir à la signature d’un protocole d’accord qui mettrait un terme au mouvement. Par ailleurs, le collectif « Une ligne SMUR pour Condom » a obtenu l’organisation d’une rencontre avec la directrice de l’Agence régionale de la santé (ARS) Occitanie le 31 janvier à 16h30 dans ses locaux à Montpellier.
10.000 emplois seraient menacés par le futur « plan de transformation » de Carrefour
Source:Nice Matin
Carrefour, dont l’année 2017 a été de son propre aveu « globalement difficile », doit annoncer mardi un « plan de transformation » conçu dans le plus grand secret, et faisant craindre aux syndicats d’importantes réductions d’effectifs.
« Silence », voire « black-out » complet de la part de la direction du géant français de la distribution: la colère gronde chez les syndicats, après des mois d’attente saturés de « bruits de couloir ».
Tous les syndicats craignent des réductions d’effectifs, même si aucun chiffre précis ne devrait être dévoilé mardi, les instances représentatives du personnel devant en être informées au préalable.
La CGT estime néanmoins à « au moins 10.000 » le nombre d’emplois menacés, soit près de 10% des quelque 115.000 salariés que le groupe comptait en France fin 2017.
Rien qu’au niveau des sièges de Massy et Boulogne, son représentant Philippe Allard évoque « plus de 1.200 » suppressions de postes (sur 3.500 à 4.000). Avant même l’annonce du plan, FO, premier syndicat du groupe, a pour sa part annoncé une grève le 8 février.
« Nous avons été relativement silencieux ces derniers mois, la nouvelle direction s’étant immergée en profondeur dans l’entreprise, dans l’optique de l’annonce du plan de transformation », admettait mercredi le directeur financier de Carrefour, Matthieu Malige.
Malgré un chiffre d’affaires annuel en hausse de 3%, à 88,24 milliards d’euros, le groupe a annoncé ce jour-là avoir dû réviser à la baisse sa prévision de résultat opérationnel courant (ROC) pour l’année 2017, qualifiée de « globalement difficile ».
« Ambiance délétère »
Silencieuse, voire secrète, la nouvelle direction de Carrefour, arrivée depuis cet été dans la foulée de la nomination d’Alexandre Bompard – ex-Fnac -, surprend.
Le 14 novembre dernier, dans un communiqué de presse lapidaire, le groupe annonçait qu’il retardait de plus de deux mois l’annonce de son plan de relance, initialement prévu pour la fin de l’année 2017, sans explication officielle, si ce n’est le fait de « laisser passer les fêtes de fin d’année » dans la sérénité pour son personnel.
A chaque tentative de la presse de deviner de quel bois sera fait ce plan, même réponse de la part de la direction: « pas de commentaire ».
CGT TOUR EIFFEL(75)
Source : CGT
Le climat social est de nouveau très tendu pour la Dame de fer. La direction semblait avoir pris conscience que certaines pratiques managériales autoritaires ne collaient pas avec la culture d’entreprise. Mais depuis quelques mois, le naturel est revenu au galop et l’ambiance de travail s’est de nouveau durcie. C’est au cours d’une réunion de service que deux salariés (anciens élus CGT et FO), se sont vus annoncer par un responsable leur mise à pied conservatoire en vue d’une procédure de licenciement !!
Les salariés présents ont été choqués de la méthode. Un CHSCT extraordinaire a immédiatement été convoqué, et le règlement intérieur a permis de dénoncer et de mettre un terme à la procédure engagée. Nos camarades restent en alerte, surtout avec les projets de la direction et la dématérialisation de la billetterie !
CGT ALSTOM
Source : CGT
Projet de cession d’ALSTOM à SIEMENS : Les élus méprisés, la consultation des instances tronquée, alors que la CGT affirme que d’autres choix sont possibles !
La CGT propose la création d’un Groupement d’Intérêt Economique (GIE) Européen. Transformer une tentative d’opération capitalistique brutale, en une opération de coopération industrielle européenne élargie, tel est l’enjeu de la proposition d’un GIE.
D’ores et déjà, la CGT d’ALSTOM informe qu’elle portera ces exigences avec les cheminots lors de la manifestation nationale du 08 février 2018 !
CGT RENAULT (78-91)
Source : CGT
Chez RENAULT, la direction a annoncer +8.5% de véhicules produits et vendus. Tout augmente : les prix, le temps de travail, les charges de travail, le chômage et les profits des capitalistes. La CGT milite pour une meilleure répartition des gains de productivité, par la fin de la modération salariale et la mise en place de la semaine des 32 h ou forfait de 200 jours pour les ingénieurs et cadres. La CGT RENAULT réclame des augmentations générales de salaires (AGS) substantielles pour TOUS.
CGT CATU – Groupe SICAM France (92)
Source : CGT
Les NAO ont débuté ! En utilisant les outils mis en place par le gouvernement, le raisonnement de la direction est le suivant : Puisque des baisses de cotisations sur les salaires vont produire de pseudo augmentations du pouvoir d’achat des salariés, les dirigeants du groupe proposent un mixe « macron » et une augmentation du coût de la vie, sans nous donner un chiffre précis. Pas tout à fait au goût des organisations syndicales, qui sous l’impulsion de la coordination syndicale nationale du groupe Sicame, dont la Cgt est largement majoritaire, ont prévenu que ces propositions en l’état n’était pas convenables et qu’il fallait rehausser le curseur, en récompensant le travail collectif des salariés du groupe ! L’unité syndicale contraint la direction à ouvrir une nouvelle date de négos le 9 février à Lyon… A suivre, donc !
Laval. La grève a démarré au centre hospitalier
Source: Ouest france
Mercredi 24 janvier, à l’appel des syndicats CGT et FO Santé, un débrayage était annoncé pour dénoncer des manques de moyens, notamment aux urgences. La direction a apporté des réponses face au malaise.
Jeudi 18 janvier, le directeur de l’hôpital présente ses vœux au personnel. Des membres du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et des représentants du syndicat FO et CGT perturbent la cérémonie et annoncent un débrayage d’une durée de cinq jours dans tous les services à partir du mercredi 24 janvier. Celui-ci a effectivement démarré hier.