CONTRIBUTION de la COMMISSION INTERNATIONALE du P.R.C.F. au FORUM de DÉCEMBRE 2022 de l’INITIATIVE EUROPÉENNE des PARTIS COMMUNISTES ce 3 décembre 2022
25 novembre 2022
Il y a cent ans, à l’issue de la victoire que l’Armée rouge venait de remporter sur l’impérialisme occidental allié aux « Blancs », était proclamée à Moscou l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques.
Au brutal Empire tsariste semi-féodal, vassal de l’Entente impérialiste franco-anglaise et infligeant aux « allogènes » l’hégémonie grand-russe, succédait conformément aux principes de Lénine, une union de 15 Républiques socialistes européennes, caucasiennes et asiatiques toutes égales en droits, œuvrant à la construction du socialisme et disposant chacune, en guise de clause ultime de sauvegarde, du droit souverain de se retirer de l’Union. Il est exact que, parallèlement à cela, le Parti bolchevik organisé sur le principe « jacobin » du centralisme démocratique se fixait pour mission d’assurer la cohérence de l’Union sur la base de l’anti-impérialisme, de l’alliance ouvrière et paysanne et d’une lutte internationale pour le communisme dirigée par le Komintern fondé en 1919. Pendant 70 ans, avec des hauts et des bas qu’il est impossible d’énumérer ici, l’URSS fut le socle solide de la paix mondiale, des luttes anticapitalistes, du combat anti-impérialiste, de l’émancipation féminine, du réfrènement du fascisme et d’un élan mondial des sciences et des techniques que symbolise universellement le nom de Gagarine. Il faut évoquer aussi le rôle central que l’Armée rouge joua dans la mise en déroute du nazisme et, indirectement, dans les avancées sociales de l’après-guerre, y compris dans plusieurs pays capitalistes de l’Ouest. La destruction contre-révolutionnaire de la RDA, de l’URSS et du camp socialiste qui s’est produite au décours des années 1980/90 à partir de phénomènes complexes entremêlant des causes internes et des facteurs externes, en particulier l’énorme trahison d’un Gorbatchev méprisé par son peuple mais adulé par les opportunistes du monde entier, manifeste a contrario le poids énorme de l’URSS dans le rapport des forces mondial entre Travail et Capital, entre peuples opprimés et impérialisme, entre Lumières et obscurantismes intégristes, entre forces de vie et forces de mort fascistes et exterministes. Si bien que le bilan globalement historiquement négatif n’est pas celui de la première expérience socialiste de l’histoire, mais celui de sa destruction par tout ce que le monde compte d’impérialistes et de renégats. C’est pourquoi le PRCF suggère aux communistes d’Europe de mener ensemble en permanence une campagne offensive contre la Résolution ignoble qu’a votée le prétendu « parlement européen » qui prétend même, à demi-mots, interdire sur tout le territoire européen le symbole ouvrier et paysan de la faucille et du marteau: pour sa part, le PRCF commémorera dans la rue le 80ème anniversaire de Stalingrad le 4 février prochain, mais il propose que les communistes d’Europe affichent partout, au nez de la fascisante UE-OTAN impérialiste et de ses gouvernements nostalgiques de Hitler, Bandera et Mussolini, les « outils » ouvrier et paysan chaque 7 novembre et chaque 2 février des années à venir !
Dans ces conditions, il convient d’être plus offensif que jamais dans la défense du bilan historique de l’URSS et de ce camp antihitlérien mondial centré sur l’URSS que Dimitrov appelait de ses vœux quand, analysant devant le VIIème congrès de l’Internationale communiste (1935) la terrible défaite des communistes allemands et italiens et la montée en puissance salutaire du Front populaire conduit par les communistes français à l’appel de Thorez et Duclos, il appelait à construire partout, nationalement et mondialement, de larges Fronts antifascistes fusionnant l’engagement patriotique, le combat populaire, la défense des libertés démocratiques et la protection de la paix mondiale, en plaçant la classe ouvrière et son avant-garde communiste à la tête du combat antihitlérien. Non seulement cette ligne de masse ne signifiait pas renoncement au socialisme, mais c’est en plaçant le monde du travail au centre des fronts patriotiques et populaires et de la Grande Coalition antifasciste centrée sur l’URSS que l’hitlérisme fut balayé et que, à l’issue de la seconde guerre mondiale, le socialisme fit des pas de géant en Europe, que les communistes devinrent hégémoniques à gauche en France et en Italie, tandis que, tour à tour, les PC tchécoslovaque, chinois, coréen, cubain et vietnamien allaient prendre le pouvoir à Prague, Pékin, Pyongyang, Cuba et Hanoï en faisant des communistes les porte-drapeau des luttes patriotiques, antifascistes et anticoloniales menées jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à la révolution socialiste et à la dictature du prolétariat.
Sous d’autres formes, cet engagement vital à placer les communistes à la tête de larges fronts prolétariens, populaires, pacifiques, patriotiques, antifascistes, voire écologistes, se révèle plus actuel que jamais. Alors que l’impérialisme étasunien et ses vassaux européens, cherchent désespérément à sauver leur hégémonie mondiale ébranlée tout en conjurant par la guerre la crise systémique du capitalisme, il est capital pour nous tous de « tenir tous les bouts de la chaîne »:
1°) il nous semblerait erroné, face à la guerre mondiale qui menace, de renvoyer dos à dos, d’une part, l’impérialisme euro-atlantique et ses épigones, l’impérialisme allemand en plein réarmement et rêvant de revanche sur Stalingrad, mais aussi l’impérialisme français d’autant plus agressif qu’il perd pied dans son ex-pré-carré africain, et d’autre part, la Fédération de Russie et la République populaire de Chine qui, aussi bien sur leurs marches respectives du Donbass ouvrier qu’à Taiwan, Hongkong, au Tibet et au Sinkiang, sont menacées d’un repartage de type néocolonial. Redisons que l’impérialisme transatlantique veut prévenir par la guerre son affaiblissement structurel face, non seulement aux BRICS, qui composent la presque majorité de l’humanité, mais à l’Afrique, à l’Indonésie, à l’Inde, à l’Amérique latine, aux masses dites arabo-musulmanes du grand Arc méditerranéen dont la Palestine est le point focal, à ces 7 milliards d’humains trop longtemps humiliés qui ne supporteront pas éternellement l’arrogance des maîtres anglo-saxons et euro-atlantistes, de leurs « valeurs » boursières et de leur domination étouffante sur tous les plans, financier, monétaire, militaire, technologique, musical et même linguistique.
La question n’est du reste pas seulement de savoir s’il existe un impérialisme russe, car existât-il que cela ne règlerait pas en soi la question de savoir qui est l’instigateur n°1 de l’oppression du Donbass et de la guerre en Ukraine. Déjà au VIIème Congrès de l’I.C., Georges Dimitrov notait qu’il ne suffisait pas que l’Angleterre, la France et l’Allemagne hitlérienne fussent toutes les trois des États impérialistes pour qu’on pût les renvoyer dos à dos avec l’Allemagne comme il était très juste de le faire en 1914: le Komintern déclara avec justesse que, dans le conflit qui approchait, le Troisième Reich revanchard serait le fauteur de guerre principal et qu’il convenait donc de décliner nationalement et internationalement contre lui une ligne clairement antifasciste que corrobora pleinement la suite des évènements.
De plus, quand bien même on déclarerait impérialiste la Russie actuelle, cela ne changerait rien en pratique au devoir des communistes occidentaux, notamment français pour ce qui nous concerne: il reste de combattre prioritairement l’impérialisme occidental dont le régime macronien est un rouage subalterne, en rappelant le mot de Liebknecht « l’ennemi principal est dans ton pays ». C’est d’autant plus vrai que dans la dynamique du conflit qui oppose l’UE-OTAN alliée au régime pronazi de Kiev à l’État russe soutenu par le Donbass ouvrier et par la majorité écrasante des communistes russes, les euro-atlantistes amis de Zielensky sont amenés à prendre appui symboliquement sur le souvenir horrifique du génocideur Bandera. À l’inverse, leurs ennemis, y compris Poutine à son corps défendant, sont forcés de laisser remettre en place des statues de Lénine et d’exploiter, si inconséquemment que ce soit, la symbolique rouge de la Grande Guerre patriotique. Mais c’est là LEUR contradiction, et non pas la nôtre !
2°) Ce constat que l’euro-atlantisme allié aux néonazis est l’ennemi principal de la paix n’implique de notre part aucun alignement politico-idéologique sur le régime bonapartiste et contre-révolutionnaire de Poutine. Non seulement en Russie même le PRCF n’est pas solidaire de Poutine, non seulement il apporte un modeste soutien humanitaire et politique concret aux ouvriers communistes du Donbass, mais notre camarade, le philosophe Georges Gastaud, a publiquement interpellé Poutine sur ses attaques contre Lénine, qualifié de traître à la Russie, contre le droit à l’existence d’une Ukraine soviétique disposant du droit à l’autodétermination. Tant il est évident que ces tirades anticommunistes et, sur le fond, antisoviétiques, sont le pire moyen pour fédérer le patriotisme russe, pour détacher de Zelensky les éléments ukrainiens non fascistes, pour faire revivre le grand élan à la fois patriotique et communiste de la guerre patriotique symbolisée par le drapeau rouge orné des « outils ». Combien la résistance à l’hégémonisme étasunien serait-elle renforcée si ces forces, au lieu de dénigrer Lénine, le fédéralisme soviétique et les communistes, se référaient, non pas au « monde russe » et à la Sainte Eglise orthodoxe russe, mais à la libre Union des quinze Républiques sœurs luttant ensemble, sous l’autorité du prolétariat, contre l’envahisseur nazi et pour l’idéal internationaliste du communisme!
3°) Nous devrions peut-être aussi assumer davantage encore la dimension proprement vitale de l’engagement communiste à l’heure où le capitalisme-impérialisme contemporain aggrave sur tous les plans ses traits exterministes ; en effet le maintien de l’obsolète mode de production capitaliste met en péril de mort l’humanité, voire la continuité du vivant sur Terre, que ce soit sur le terrain militaire, où la domination impérialiste privée du contrepoids soviétique se traduit par la marche à la guerre mondiale potentiellement nucléaire de la Baltique à la Mer Noire et de Taïwan à la Corée, sans parler des menaces sans cesse aggravées contre Cuba, la Bolivie ou le Venezuela. Cet exterminisme se traduit aussi par une irresponsabilité maximale sur le terrain environnemental qui vérifie le mot de Marx selon lequel « le capitalisme ne génère la richesse qu’en épuisant ses deux sources, la Terre et le travailleur« . C’est pourquoi il faut, autour des pays socialistes, des partis communistes, de la classe ouvrière en lutte, mais en fédérant quelque peu tous ceux qui veulent à temps, sans frilosité politique, stopper l’escalade vers la guerre mondiale, y compris ceux qui font une analyse fausse du conflit ukrainien mais qui veulent tout bonnement conjurer l’anéantissement de l’humanité en cas de déclenchement de l’engrenage fuséo-nucléaire car nous sommes sans doute aujourd’hui encore plus proches d’un embrasement sans précédent que nous ne l’étions en 1962 à propos de Berlin et de Cuba, ou que nous ne le fûmes en 1984 lors de l’implantation en Allemagne des euromissiles américains! Non seulement l’appel au large « front mondial de la raison » qu’Andropov appelait à former en 1985 ne diminuerait pas l’influence communiste et prolétarienne, mais il diviserait le front belliciste formé par Biden, Johnson, Baerboke et Cie et mettrait en valeur comme jamais le juste slogan de Fidel et du Che « le socialisme ou mourir, nous vaincrons » : car en dernière analyse, la meilleure riposte à l’exterminisme capitaliste est la révolution socialiste et l’avènement révolutionnaire d’un socialisme-communisme de nouvelle génération.
4°) Pour autant, la meilleure réponse à la guerre, ainsi qu’à la marche à un « État fédéral européen » voulu par Scholz, qui est l’autre nom de l’Empire euro-atlantique que devient la fascisante UE, est avant tout l’essor du combat internationaliste du prolétariat. Déjà Lénine appelait en 1914 à « transformer la guerre impérialiste en guerre civile révolutionnaire du prolétariat contre la bourgeoisie« . Cet antagonisme principal de la société capitaliste moderne est si peu éclipsé par les luttes contre-hégémoniques que c’est en Inde que viennent d’avoir lieu les plus grandes grèves de l’histoire à l’initiative des communistes de ce pays. En Grande-Bretagne, de courageux syndicalistes rouges, dont de vrais marxistes-léninistes que nous saluons, construisent un grand mouvement de classe contre les tories. En France, la classe ouvrière des raffineries et de l’énergie n’a pas été loin récemment de bloquer le pays, voire la logistique de toute l’Europe occidentale, et le pouvoir craint la jonction entre les drapeaux rouges du prolétariat organisé et les Gilets jaunes revendiquant la souveraineté populaire. De plus en plus la FSM marque des points et des syndicats de classe membres de la CGT reprennent le slogan du PRCF « jaune, jaune, jaune, la CES est jaune! Rouge, rouge, rouge, la FSM est rouge! ». De plus en plus il convient que les vrais communistes, sans jamais perdre de vue l’objectif stratégique de la révolution socialiste dans la perspective ultime du communisme, portent dans les masses une ligne tranchante, clairement opposée à l’euro-réformisme et à l’euro-trotskisme qui ménage l’UE derrière de grands mots d’ordre généralistes creux, une stratégie fondée sur la rupture totale avec l’UE, cette prison des peuples alignée sur l’OTAN, sur l’euro, ce dispositif anti-salariés continental, sur l’OTAN, cette machine de mort aux mains de Biden, car c’est dans le cadre d’un affrontement de classes aigu du peuple travailleur avec l’oligarchie euro-atlantiste, en articulant dialectiquement la lutte pour l’indépendance nationale, pour la paix, pour le progrès social et le socialisme que la classe travailleuse retrouvera son rôle dirigeant au sein des larges masses et qu’elle pourra ainsi, en pratique et pas seulement en paroles, rouvrir au peuple de France le chemin de sa seconde révolution, une révolution socialiste.
Que vive dans nos luttes l’exemple inspirant de Lénine, de la Révolution d’Octobre, des Soviets ouvriers et paysans et de la Grande Guerre patriotique contre le nazisme. À bas l’UE et l’OTAN fauteuses de guerre mondiale et de fascisation! Vive la renaissance du Mouvement communiste international sur des bases marxistes-léninistes !
100ème anniversaire de l’Union soviétique : Déclaration du Pôle de Renaissance Communiste en France* à l’occasion du forum organisé par l’Initiative européenne des partis communistes
CONTRIBUTION de la COMMISSION INTERNATIONALE du P.R.C.F. au FORUM de DECEMBRE 2022 de l’INITIATIVE EUROPENNE des PARTIS COMMUNISTES
25 novembre 2022
Il y a cent ans, à l’issue de la victoire que l’Armée rouge venait de remporter sur l’impérialisme occidental allié aux « Blancs », était proclamée à Moscou l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques.
Au brutal Empire tsariste semi-féodal, vassal de l’Entente impérialiste franco-anglaise et infligeant aux « allogènes » l’hégémonie grand-russe, succédait conformément aux principes de Lénine, une union de X Républiques socialistes européennes, caucasiennes et asiatiques toutes égales en droits, œuvrant à la construction du socialisme et disposant chacune, en guise de clause ultime de sauvegarde, du droit souverain de se retirer de l’Union. Il est exact que, parallèlement à cela, le Parti bolchevik organisé sur le principe « jacobin » du centralisme démocratique se fixait pour mission d’assurer la cohérence de l’Union sur la base de l’anti-impérialisme, de l’alliance ouvrière et paysanne et d’une lutte internationale pour le communisme dirigée par le Komintern fondé en 1919. Pendant 70 ans, avec des hauts et des bas qu’il est impossible d’énumérer ici, l’URSS fut le socle solide de la paix mondiale, des luttes anticapitalistes, du combat anti-impérialiste, de l’émancipation féminine, du réfrènement du fascisme et d’un élan mondial des sciences et des techniques que symbolise universellement le nom de Gagarine. Il faut évoquer aussi le rôle central que l’Armée rouge joua dans la mise en déroute du nazisme et, indirectement, dans les avancées sociales de l’après-guerre, y compris dans plusieurs pays capitalistes de l’Ouest. La destruction contre-révolutionnaire de la RDA, de l’URSS et du camp socialiste qui s’est produite au décours des années 1980/90 à partir de phénomènes complexes entremêlant des causes internes et des facteurs externes, en particulier l’énorme trahison d’un Gorbatchev méprisé par son peuple mais adulé par les opportunistes du monde entier, manifeste a contrario le poids énorme de l’URSS dans le rapport des forces mondial entre Travail et Capital, entre peuples opprimés et impérialisme, entre Lumières et obscurantismes intégristes, entre forces de vie et forces de mort fascistes et exterministes. Si bien que le bilan globalement historiquement négatif n’est pas celui de la première expérience socialiste de l’histoire, mais celui de sa destruction par tout ce que le monde compte d’impérialistes et de renégats. C’est pourquoi le PRCF suggère aux communistes d’Europe de mener ensemble en permanence une campagne offensive contre la Résolution ignoble qu’a votée le prétendu « parlement européen » qui prétend même, à demi-mots, interdire sur tout le territoire européen le symbole ouvrier et paysan de la faucille et du marteau: pour sa part, le PRCF commémorera dans la rue le 80ème anniversaire de Stalingrad le 4 février prochain, mais il propose que les communistes d’Europe affichent partout, au nez de la fascisante UE-OTAN impérialiste et de ses gouvernements nostalgiques de Hitler, Bandera et Mussolini, les « outils » ouvrier et paysan chaque 7 novembre et chaque 2 février des années à venir !
Dans ces conditions, il convient d’être plus offensif que jamais dans la défense du bilan historique de l’URSS et de ce camp antihitlérien mondial centré sur l’URSS que Dimitrov appelait de ses voeux quand, analysant devant le VIIème congrès de l’Internationale communiste (1935) la terrible défaite des communistes allemands et italiens et la montée en puissance salutaire du Front populaire conduit par les communistes français à l’appel de Thorez et Duclos, il appelait à construire partout, nationalement et mondialement, de larges Fronts antifascistes fusionnant l’engagement patriotique, le combat populaire, la défense des libertés démocratiques et la protection de la paix mondiale, en plaçant la classe ouvrière et son avant-garde communiste à la tête du combat antihitlérien. Non seulement cette ligne de masse ne signifiait pas renoncement au socialisme, mais c’est en plaçant le monde du travail au centre des fronts patriotiques et populaires et de la Grande Coalition antifasciste centrée sur l’URSS que l’hitlérisme fut balayé et que, à l’issue de la seconde guerre mondiale, le socialisme fit des pas de géant en Europe, que les communistes devinrent hégémoniques à gauche en France et en Italie, tandis que, tour à tour, les PC tchécoslovaque, chinois, coréen, cubain et vietnamien allaient prendre le pouvoir à Prague, Pékin, Pyongyang, Cuba et Hanoï en faisant des communistes les porte-drapeau des luttes patriotiques, antifascistes et anticoloniale menées jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à la révolution socialiste et à la dictature du prolétariat.
Sous d’autres formes, cet engagement vital à placer les communistes à la tête de larges fronts prolétariens, populaires, pacifiques, patriotiques, antifascistes, voire écologistes, se révèle plus actuel que jamais. Alors que l’impérialisme étasunien et ses vassaux européens, cherchent désespérément à sauver leur hégémonie mondiale ébranlée tout en conjurant par la guerre la crise systémique du capitalisme, il est capital pour nous tous de « tenir tous les bouts de la chaîne »:
1°) il nous semblerait erroné, face à la guerre mondiale qui menace, de renvoyer dos à dos, d’une part, l’impérialisme euro-atlantique et ses épigones, l’impérialisme allemand en plein réarmement et rêvant de revanche sur Stalingrad, mais aussi l’impérialisme français d’autant plus agressif qu’il perd pied dans son ex-pré-carré africain, et d’autre part, la Fédération de Russie et la République populaire de Chine qui, aussi bien sur leurs marches respectives du Donbass ouvrier qu’à Taiwan, Hongkong, au Tibet et au Sinkiang, sont menacées d’un repartage de type néocolonial. Redisons que l’impérialisme transatlantique veut prévenir par la guerre son affaiblissement structurel face, non seulement aux BRICS, qui composent la presque majorité de l’humanité, mais à l’Afrique, à l’Indonésie, à l’Inde, à l’Amérique latine, aux masses dites arabo-musulmanes du grand Arc méditerranéen dont la Palestine est le point focal, à ces 7 milliards d’humains trop longtemps humiliés qui ne supporteront pas éternellement l’arrogance des maîtres anglo-saxons et euro-atlantistes, de leurs « valeurs » boursières et de leur domination étouffante sur tous les plans, financier, monétaire, militaire, technologique, musical et même linguistique.
La question n’est du reste pas seulement de savoir s’il existe un impérialisme russe, car existât-il que cela ne règlerait pas en soi la question de savoir qui est l’instigateur n°1 de l’oppression du Donbass et de la guerre en Ukraine. Déjà au VIIème Congrès de l’I.C., Georges Dimitrov notait qu’il ne suffisait pas que l’Angleterre, la France et l’Allemagne hitlérienne fussent toutes les trois des Etats impérialistes pour qu’on pût les renvoyer dos à dos avec l’Allemagne comme il était très juste de le faire en 1914: le Komintern déclara avec justesse que, dans le conflit qui approchait, le Troisième Reich revanchard serait le fauteur de guerre principal et qu’il convenait donc de décliner nationalement et internationalement contre lui une ligne clairement antifasciste que corrobora pleinement la suite des évènements.
De plus, quand bien même on déclarerait impérialiste la Russie actuelle, cela ne changerait rien en pratique au devoir des communistes occidentaux, notamment français pour ce qui nous concerne: il reste de combattre prioritairement l’impérialisme occidental dont le régime macronien est un rouage subalterne, en rappelant le mot de Liebknecht « l’ennemi principal est dans ton pays ». C’est d’autant plus vrai que dans la dynamique du conflit qui oppose l’UE-OTAN alliée au régime pronazi de Kiev à l’État russe soutenu par le Donbass ouvrier et par la majorité écrasante des communistes russes, les euro-atlantistes amis de Zielensky sont amenés à prendre appui symboliquement sur le souvenir horrifique du génocideur Bandera. À l’inverse, leurs ennemis, y compris Poutine à son corps défendant, sont forcés de laisser remettre en place des statues de Lénine et d’exploiter, si inconséquemment que ce soit, la symbolique rouge de la Grande Guerre patriotique. Mais c’est là LEUR contradiction, et non pas la nôtre !
2°) Ce constat que l’euro-atlantisme allié aux néonazis est l’ennemi principal de la paix n’implique de notre part aucun alignement politico-idéologique sur le régime bonapartiste et contre-révolutionnaire de Poutine. Non seulement en Russie même le PRCF n’est pas solidaire de Poutine, non seulement il apporte un modeste soutien humanitaire et politique concret aux ouvriers communistes du Donbass, mais notre camarade, le philosophe Georges Gastaud, a publiquement interpellé Poutine sur ses attaques contre Lénine, qualifié de traitre à la Russie, contre le droit à l’existence d’une Ukraine soviétique disposant du droit à l’autodétermination. Tant il est évident que ces tirades anticommunistes et, sur le fond, antisoviétiques, sont le pire moyen pour fédérer le patriotisme russe, pour détacher de Zelensky les éléments ukrainiens non fascistes, pour faire revivre le grand élan à la fois patriotique et communiste de la guerre patriotique symbolisée par le drapeau rouge orné des « outils ». Combien la résistance à l’hégémonisme étatsunien serait-elle renforcée si ces forces, au lieu de dénigrer Lénine, le fédéralisme soviétique et les communistes, se référaient, non pas au « monde russe » et à la Sainte Église orthodoxe russe, mais à la libre Union des quinze Républiques sœurs luttant ensemble, sous l’autorité du prolétariat, contre l’envahisseur nazi et pour l’idéal internationaliste du communisme!
3°) Nous devrions peut-être aussi assumer davantage encore la dimension proprement vitale de l’engagement communiste à l’heure où le capitalisme-impérialisme contemporain aggrave sur tous les plans ses traits exterministes ; en effet le maintien de l’obsolète mode de production capitaliste met en péril de mort l’humanité, voire la continuité du vivant sur Terre, que ce soit sur le terrain militaire, où la domination impérialiste privée du contrepoids soviétique se traduit par la marche à la guerre mondiale potentiellement nucléaire de la Baltique à la Mer Noire et de Taïwan à la Corée, sans parler des menaces sans cesse aggravées contre Cuba, la Bolivie ou le Venezuela. Cet exterminisme se traduit aussi par une irresponsabilité maximale sur le terrain environnemental qui vérifie le mot de Marx selon lequel « le capitalisme ne génère la richesse qu’en épuisant ses deux sources, la Terre et le travailleur« . C’est pourquoi il faut, autour des pays socialistes, des partis communistes, de la classe ouvrière en lutte, mais en fédérant quelque peu tous ceux qui veulent à temps, sans frilosité politique, stopper l’escalade vers la guerre mondiale, y compris ceux qui font une analyse fausse du conflit ukrainien mais qui veulent tout bonnement conjurer l’anéantissement de l’humanité en cas de déclenchement de l’engrenage fuséo-nucléaire car nous sommes sans doute aujourd’hui encore plus proches d’un embrasement sans précédent que nous ne l’étions en 1962 à propos de Berlin et de Cuba, ou que nous ne le fûmes en 1984 lors de l’implantation en Allemagne des euromissiles américains! Non seulement l’appel au large « front mondial de la raison » qu’Andropov appelait à former en 1985 ne diminuerait pas l’influence communiste et prolétarienne, mais il diviserait le front belliciste formé par Biden, Johnson, Baerboke et Cie et mettrait en valeur comme jamais le juste slogan de Fidel et du Che « le socialisme ou mourir, nous vaincrons » : car en dernière analyse, la meilleure riposte à l’exterminisme capitaliste est la révolution socialiste et l’avènement révolutionnaire d’un socialisme-communisme de nouvelle génération.
4°) Pour autant, la meilleure réponse à la guerre, ainsi qu’à la marche à un « Etat fédéral européen » voulu par Scholz, qui est l’autre nom de l’Empire euro-atlantique que devient la fascisante UE, est avant tout l’essor du combat internationaliste du prolétariat. Déjà Lénine appelait en 1914 à « transformer la guerre impérialiste en guerre civile révolutionnaire du prolétariat contre la bourgeoisie« . Cet antagonisme principal de la société capitaliste moderne est si peu éclipsé par les luttes contre-hégémoniques que c’est en Inde que viennent d’avoir lieu les plus grandes grèves de l’histoire à l’initiative des communistes de ce pays. En Grande-Bretagne, de courageux syndicalistes rouges, dont de vrais marxistes-léninistes que nous saluons, construisent un grand mouvement de classe contre les tories. En France, la classe ouvrière des raffineries et de l’énergie n’a pas été loin récemment de bloquer le pays, voire la logistique de toute l’Europe occidentale, et le pouvoir craint la jonction entre les drapeaux rouges du prolétariat organisé et les Gilets jaunes revendiquant la souveraineté populaire. De plus en plus la FSM marque des points et des syndicats de classe membres de la CGT reprennent le slogan du PRCF « jaune, jaune, jaune, la CES est jaune! Rouge, rouge, rouge, la FSM est rouge! ». De plus en plus il convient que les vrais communistes, sans jamais perdre de vue l’objectif stratégique de la révolution socialiste dans la perspective ultime du communisme, portent dans les masses une ligne tranchante, clairement opposée à l’euro-réformisme et à l’euro-trotskisme qui ménage l’UE derrière de grands mots d’ordre généralistes creux, une stratégie fondée sur la rupture totale avec l’UE, cette prison des peuples alignée sur l’OTAN, sur l’euro, ce dispositif anti-salariés continental, sur l’OTAN, cette machine de mort aux mains de Biden, car c’est dans le cadre d’un affrontement de classes aigu du peuple travailleur avec l’oligarchie euro-atlantiste, en articulant dialectiquement la lutte pour l’indépendance nationale, pour la paix, pour le progrès social et le socialisme que la classe travailleuse retrouvera son rôle dirigeant au sein des larges masses et qu’elle pourra ainsi, en pratique et pas seulement en paroles, rouvrir au peuple de France le chemin de sa seconde révolution, une révolution socialiste.
Que vive dans nos luttes l’exemple inspirant de Lénine, de la Révolution d’Octobre, des Soviets ouvriers et paysans et de la Grande Guerre patriotique contre le nazisme. À bas l’UE et l’OTAN fauteuses de guerre mondiale et de fascisation! Vive la renaissance du Mouvement communiste international sur des bases marxistes-léninistes !
100th anniversary of the Soviet Union: Declaration of the Pôle de Renaissance
Communiste en France* on the occasion of the forum organised by the
European Initiative of Communist Parties
25 November 2022
One hundred years ago, following the victory of the Red Army over Western
imperialism allied with the « Whites », the Union of Soviet Socialist Republics
was proclaimed in Moscow.
The brutal semi-feudal tsarist Empire, vassal of the French-English imperialist Entente and
inflicting the Great Russian hegemony on the « natives », was succeeded, in accordance with
Lenin’s principles, by a union of X European, Caucasian and Asian socialist
republics, all of them equal in rights, working for the construction of socialism and
each one disposing of the sovereign right to withdraw from the Union, as a final safeguard
clause. It is true that, in parallel to this, the Bolshevik Party, organised on the « Jacobin »
principle of democratic centralism, set itself the task of ensuring the coherence of the Union
on the basis of anti-imperialism, of the workers’ and peasants’ alliance and of an
international struggle for communism led by the Comintern founded in 1919. For 70 years,
with ups and downs that it is impossible to enumerate here, the USSR was the solid
foundation of world peace, of anti-capitalist struggles, of the anti-imperialist
fight, of women’s emancipation, of the rejection of fascism, and of a worldwide
surge of science and technology universally symbolised by the name of Gagarin.
We should also mention the central role the Red Army played in defeating Nazism and,
indirectly, in the social advances of the post-war period, including in several Western
capitalist countries. The counter-revolutionary destruction of the GDR, the USSR and the
socialist camp that occurred in the 1980s and 1990s as a result of complex phenomena that
intertwined internal causes and external factors, in particular the enormous betrayal of a
Gorbachev who was despised by his people but adulated by opportunists the world over,
shows a contrario the enormous weight of the USSR in the world balance of forces between
Labour and Capital, between oppressed peoples and imperialism, between Enlightenment
and fundamentalist obscurantism, between the forces of life and the forces of fascist and
exterminist death. So much so that the overall historically negative balance sheet is
not that of the first socialist experiment in history, but that of its destruction by
all the imperialists and renegades in the world. This is why the PRCF suggests to the
communists of Europe to lead together a permanent offensive campaign against the
ignoble Resolution voted by the so-called « European Parliament » which even
pretends to ban the workers’ and peasants’ symbol of the hammer and sickle on the whole
European territory: For its part, the PRCF will commemorate the 80th anniversary of
Stalingrad in the streets on 4 February, but it proposes that the communists of Europe
display everywhere, under the nose of the fascist imperialist EU-NATO and its
governments nostalgic for Hitler, Bandera and Mussolini, the workers’ and
peasants’ « tools » every 7 November and every 2 February of the years to come!
In these conditions, it is advisable to be more offensive than ever in the defence of
the historical balance sheet of the USSR and of this world anti-Hitler camp centred on
the USSR which Dimitrov called for when, analysing before the VIIth Congress of the
Communist International (1935) the terrible defeat of the German and Italian communists
and the salutary rise to power of the Popular Front led by the French communists at the call
of Thorez and Duclos, it called for the building everywhere, nationally and globally, of broad
anti-fascist fronts fusing patriotic commitment, popular struggle, the defence of democratic
freedoms and the protection of world peace, placing the working class and its communist
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vanguard at the head of the anti-Hitler struggle. Not only did this mass line not mean
renouncing socialism, but it was by placing the world of labour at the centre of the patriotic
and popular fronts and of the Great Anti-Fascist Coalition centred on the USSR that
Hitlerism was swept away and that, at the end of the Second World War, socialism made
giant strides in Europe, that the communists became hegemonic on the left in France and in
Italy, while, in turn, the Czechoslovak, Chinese, Korean, Cuban and Vietnamese CPs took
power in Prague, Peking, Pyongyang, Cuba and Hanoi, making the communists the standard-
bearers of patriotic, anti-fascist and anti-colonial struggles carried through to the end, i.e. to
the socialist revolution and the dictatorship of the proletariat.
In other forms, this vital commitment to placing communists at the head of broad
proletarian, popular, pacifist, patriotic, anti-fascist and even environmentalist
fronts is more relevant than ever. As US imperialism and its European vassals
desperately seek to save their shattered global hegemony while staving off the systemic crisis
of capitalism with war, it is vital for all of us to « hold all ends of the chain »:
1°) it would seem to us erroneous, in the face of the world war that threatens, to send back to
back, on the one hand, Euro-Atlantic imperialism and its epigones, German imperialism in
the midst of rearmament and dreaming of revenge for Stalingrad, but also French
imperialism, which is all the more aggressive because it is losing its foothold in its ex-African
pre-squares, and on the other hand, the Russian Federation and the People’s Republic of
China which, on their respective margins of the working-class Donbass as well as in Taiwan,
Hong Kong, Tibet and Sinkiang, are threatened with a neo-colonial type of repartition. Let’s
repeat that transatlantic imperialism wants to prevent its structural weakening through war,
not only in the face of the BRICS, which make up almost the majority of humanity, but also in
the face of Africa, Indonesia, India, Latin America and the so-called Arab-Muslim masses of
the great Mediterranean Arc, of which Palestine is the focal point, to these 7 billion human
beings who have been humiliated for too long and who will not endure forever the arrogance
of the Anglo-Saxon and Euro-Atlantic masters, of their stock market « values » and of their
suffocating domination on all levels, financial, monetary, military, technological, musical and
even linguistic.
The question is not only whether there is a Russian imperialism, because if there is, it would
not solve the question of who is the main instigator of the oppression in Donbass and the war
in Ukraine. Already at the 7th Congress of the C.I., George Dimitrov noted that it was not
enough that England, France and Hitler’s Germany were all three imperialist states to send
them back to back with Germany as it was very right to do in 1914: The Comintern rightly
declared that in the coming conflict the revengeful Third Reich would be the main war-maker
and that it was therefore necessary to take a clear anti-fascist line against it nationally and
internationally, a line which was fully corroborated by subsequent events.
Moreover, even if we were to declare Russia imperialist today, this would not change
anything in practice with regard to the duty of Western communists, particularly French
communists in our case: it remains to fight Western imperialism in the first place, of which
the Macron regime is a subordinate cog, recalling Liebknecht’s words: « the main enemy is in
your country ». This is all the more true that in the dynamic of the conflict that opposes the
EU-NATO allied with the pro-Nazi regime in Kiev to the Russian state supported by the
workers’ Donbass and by the overwhelming majority of Russian communists, the Euro-
Atlanticists, friends of Zielensky, are led to symbolically lean on the horrific memory of the
Bandera genocide. Conversely, their enemies, including Putin unwillingly, are forced to allow
statues of Lenin to be put up again and to exploit, however inconsistently, the red symbolism
of the Great Patriotic War. But that is THEIR contradiction, not ours!
2°) This observation that Euro-Atlanticism allied with the neo-Nazis is the main
enemy of peace does not imply any politico-ideological alignment with Putin’s
Bonapartist and counter-revolutionary regime. Not only is the PRCF not in solidarity
with Putin in Russia, not only does it give modest humanitarian and political support to the
communist workers of Donbass, but our comrade, the philosopher Georges Gastaud, has
publicly questioned Putin about his attacks on Lenin, described as a traitor to Russia, and on
the right to exist of a Soviet Ukraine with the right to self-determination. It is so obvious that
these anti-communist and basically anti-Soviet tirades are the worst way to federate Russian
patriotism, to detach from Zelensky the non-fascist Ukrainian elements, to revive the great
patriotic and communist impulse of the patriotic war symbolised by the red flag with the
« tools ». How much stronger would the resistance to US hegemony be if these forces, instead
of denigrating Lenin, Soviet federalism and the communists, referred not to the « Russian
world » and the Holy Russian Orthodox Church, but to the free Union of the fifteen sister
republics fighting together, under the authority of the proletariat, against the Nazi invader
and for the internationalist ideal of communism!
3°) We should perhaps also assume even more the properly vital dimension of communist
commitment at a time when contemporary capitalism-imperialism is aggravating its
exterminist features on all levels; Indeed, the maintenance of the obsolete capitalist
mode of production puts humanity, and even the continuity of life on Earth, in mortal
danger, whether in the military field, where imperialist domination deprived of the Soviet
counterweight translates into the march towards a potentially nuclear world war from the
Baltic to the Black Sea and from Taiwan to Korea, not to mention the ever-increasing threats
against Cuba, Bolivia or Venezuela. This exterminism also translates into maximum
irresponsibility in the environmental field, which verifies Marx’s words that « capitalism
generates wealth only by exhausting its two sources, the earth and the worker ». This is why
it is necessary, around the socialist countries, the communist parties, the working class in
struggle, but by federating somewhat all those who want in time, without political coldness,
to stop the escalation towards world war, including those who make a false analysis of the
Ukrainian conflict but who simply want to ward off the annihilation of humanity in the event
of the rocket-nuclear spiral being triggered, because today we are undoubtedly even closer to
an unprecedented conflagration than we were in 1962 in connection with Berlin and Cuba, or
than we were in 1984 during the implantation of American Euromissiles in Germany! Not
only would the call for a broad « world front of reason » that Andropov called for in 1985 not
diminish communist and proletarian influence, but it would split the warmongering front
formed by Biden, Johnson, Baerboke and Co. and highlight as never before Fidel’s and Che’s
righteous slogan « socialism or die, we will win »: for in the final analysis, the best
response to capitalist exterminism is socialist revolution and the revolutionary
advent of a new generation of socialism-communism.
4°) For all that, the best response to the war, as well as to the march towards a
« European federal state » wanted by Scholz, which is the other name of the Euro-
Atlantic Empire that the fascist EU is becoming, is above all the rise of the
internationalist struggle of the proletariat. Already in 1914 Lenin called for
« transforming the imperialist war into a revolutionary civil war of the proletariat against
the bourgeoisie ». This main antagonism of modern capitalist society is so little overshadowed
by the counter-hegemonic struggles that it is in India that the biggest strikes in history have
just taken place on the initiative of the communists of that country. In Britain, courageous
red trade unionists, including real Marxist-Leninists whom we salute, are building a great
class movement against the Tories. In France, the refinery and energy working class has
recently come close to blocking the country, and indeed the logistics of the whole of Western
Europe, and the powers that be fear the junction between the red flags of the organised
proletariat and the Yellow Vests demanding popular sovereignty. More and more the WFTU
is scoring points and class unions members of the CGT are taking up the PRCF slogan
« yellow, yellow, yellow, the ETUC is yellow! Red, red, red, the WFTU is red! More and more it
is necessary that the real communists, without ever losing sight of the strategic objective of
the socialist revolution in the ultimate perspective of communism, carry among the masses a
sharp line, clearly opposed to Euro-reformism and Euro-Trotskyism which shelters the EU
behind great hollow generalist watchwords, a strategy based on the total rupture with the EU,
this prison of the peoples aligned on NATO, on the euro, this continental anti-labour device,
on NATO, It is in the framework of a sharp class confrontation of the working people with the
Euro-Atlantic oligarchy, by dialectically articulating the struggle for national independence,
for peace, for social progress and socialism, that the working class will regain its leading role
within the broad masses and that it will thus be able, in practice and not only in words, to
reopen to the people of France the path to its second revolution, a socialist revolution.
May the inspiring example of Lenin, the October Revolution, the Workers’ and Peasants’
Soviets and the Great Patriotic War against Nazism live on in our struggles. Down with the
EU and NATO, which are responsible for world war and fascisation! Long live the rebirth of
the International Communist Movement on a Marxist-Leninist basis!